Hira
Au fil des années, j'avais perdue quelque chose. Savais-je ce que c'était exactement ? La réponse est...non, du moins, je ne savais pas encore. Mais par définition, c'était quelque chose qui me definissait avant. Avant que tout cela n'arrive, avant que je ne soit enlevée pour etre amenée ici.
Flash-back
Ce jour là, je me souvenais m'être débattue dans tout les sens, hurlant à l'aide, priant pour qu'ils ne m'emmènent pas avec eux, avant qu'un tissu ne sois brusquement plaqué sur mon nez, m'emportant dans les ténèbres.
Lors de mon arrivée ici, les tortures étaient devenues mon quotidien. Au début, j'étais destinée à devenir une autre prostituée, dans l'un de leur nombreux club.
"Beaucoup paieront cher, pour se taper une princesse"
C'est ce qu'il avait dit à ses hommes, lors d'un de mes dressage. Leurs rires dégoûtants avaient rempli la pièce, alors que les larmes avaient tracé un chemin, sur mon visage sale et ensanglanté.
Mais Lexa m'avait aidé, en l'espace de quelques jours, elle était devenue une sœur. Elle soignait mes plaies, et de sa voix d'ange, elle me chantait des berceuses pour apaisé ma douleur. Lexa était une haïtienne, un peu plus âgée que moi, elle avait été enlevée à quinze ans et elle était ici depuis trois longues années. Elle avait laissé sa famille, dans son pays natal pour aller rejoindre une de ses tantes qui vivaient au Canada sauf que celle-ci l'avait vendue au plus offrant.
Elle était noire de peau, ses cheveux couper très court, étaient bouclés, ses yeux marrons aimaient pétiller comme ceux des enfants, lorsqu'ils exprimait sa joie. Chose qu'elle ne se permettait d'afficher qu'en ma présence, c'était ma confidente, mon amie.
Mais quand Luciano avait annoncé que j'allais être transféré dans son bordel, Lexa ne l'avait pas accepté et elle a tout fait pour que je n'y aille pas.
"Ṭoi, tu mérites de vivre." M'avait-elle dit avec un faible sourire
Sur le coup, je ne l'avais pas compris, j'avais comparé sa phrase à l'une des chansons qu'elle me fredonnait, lorsque j'avais mal suite aux coups que me portait Luciano. C'était le dernier calin qu'elle m'avait fait, parce que le soir même, elle a fait exprès de perdre l'un de ses combats. Et la décision de Luciano avait été radical, aussi radical que le changement de plan qu'il avait pour moi.
Il l'avait...frappé, quasiment défiguré, puis...il l'avait abattu, devant mes yeux. J'avais été incapable de la défendre et de la protéger, comme elle l'avait fait pour moi. Je l'avais laisser mourir. Mon amie était morte
Par ma faute
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Une redoutable Reine [𝑬𝒏 𝑪𝒐𝒖𝒓𝒔 𝑫𝒆 𝑪𝒐𝒓𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏]
Lãng mạn- Tout dans cette vie, peut prendre un tournant inconnu. Toutes les choses qui nous semblaient familières et nous servaient de repères, peuvent disparaître en un claquement de doigts, nous laissant seuls et vides. Nous n'avons pas tout le temps le...