Il est minuit, ou une heure… Je sais plus, il fait nuit, et j’arrive pas a dormir, toujours pas. Alors, comme tous les soirs, je sors pour aller dans la forêt, comme tous les soirs, je saute de la fenêtre, comme tous les soirs, il fait un peu froid.
j’entre dans la forêt, je sens l’herbe sur mes pieds, les odeurs de la forêt, le pin, le humus, l’humidité de l’air. J'entends les bruits des animaux, des feuilles qui bougent dans le vent qui font s’envoler mes cheveux, le craquement des branches.
Je me sens plus proche de moi même et de la nature, comme si, pour une fois, je pouvais voir mon âme qui se cachait au fond de moi.
Mais un bruit, un faible bruit, perturbait cette harmonie. des voix, j’ai cru au début, que quelqu’un me chercher, mais ces voix ne disaient rien, elles… chantaient ensemble. Une harmonie qui brisait une autre. Curieuse de savoir d’où venait ces voix, je suivis ce chant si beau.Je m’enfonçais dans la forêt et les arbres cachaient la lune. Les ténèbres de la nuit prenaient peu à peu le contrôle, jusqu’à ce que le noir domine et que la lumière ne soit qu’un lointain souvenir.
Je parcourais les bois en suivant les voix, et mes joues me piquaient à cause du froid de la forêt. A force d’entendre ces voix, j’ai cru qu’elles disaient mon nom, qu’elles me parlaient, qu’elles me demandaient de venir. Mais l’harmonie de la forêt me disait de fuir et de ne jamais revenir. Je voulais savoir qui chantait, qui était ces voix, alors, comme envoûté par des sirènes, je marchais avec mes 5 sens en alerte et mon sixième qui comprenait les paroles des chants et de l’harmonie.
J’avais l’horrible impression que l’on me fixait intensément depuis quelque temps, mais personne à l’horizon, même pas une des bêtes qui habitait ces terres.
Quand soudain une grosse créature me frôla et je tombai sous la surprise. Sonner et désorienter, je n’eu le temps que de voir ses contours, et dans la nuit, il est dur de reconnaître les animaux.
J’ai parlé trop vite on dirait, je me demande pourquoi ce sanglier courait, si c’était un sanglier. Me dis-je tout haut en me relevant.
l’horrible sensation que l’on m’observait persister. Mais les voix reprirent le dessus, tellement que je n’entendais même plus la forêt, tellement, qu’elles m'hypnotisaient.je sentais que je me rapprochais, beaucoup, tellement que j’avais l’inprétion qu’elles étaient autour de moi et qu'elles me guider, vers ou je devais aller, moi je les écoutais. Puis plus rien, j’étais là, au milieu de rien a ne pas savoir d’où je venais ni même où aller. Je ne sais pas pourquoi j'ai continuer à avancer…
Des pas retentissaient, des pas humains, mais bizarres. Ils se mirent à courir, follement, j’étais pétrifié, mon cœur s’accéléra, et mon sang ne fit qu’un tour en voyant la créature humanoïde qui courait droit sur moi. Ma langue était liée et mes jambes étaient ancrées solidement au sol. et ce monstre me fonçait dessus si vite qu’il allait me percuter avec une énorme violence. A quelques mètres de moi, il bifurqua violemment et se mit à tourner autour de moi. Il courait tellement vite que je ne voyais que sa trace. Ma tête tournait et j'allais m'évanouir. Je fini par sentir de longs doigts entouraient mes épaules entières, la créature s'était arrêtée derrière moi. Elle me souleva du sol si violemment que je mis quelques secondes à m'en rendre compte. Ses bras étaient si grands que je me retrouvais au-dessus de sa tête. Je regardai en bas pour voir un trou noir sous elle, la bouche du monstre ouverte, sans fond. J'ai pris conscience de tout ce qui se passait. Je crie, un cri fort, fort à en perdre la voix et il se perd dans la bouche infinie de la créature. Les chants reprirent, mais ils étaient entêtants. Et la chute ne finira jamais. Jamais.-Mirza, réveille toi.
…
Mirza ?
…
MIRZA !Le lendemain matin, une femme appelait sa fille, mais elle n’était pas là, pas dans son lit, ni dans la maison. Elle chercha Mirza dans toute la maison, et le quartier, mais rien.
La femme appella la police, mais ce n’était seulement que le sur-lendemain que la police se mit à enquéter.
Mais rien, à part une fenêtre ouverte et de vagues traces de pieds sur le sol. Ils conclurent à une fugue qui à mal tourné.Le soir même, un enfant qui ne trouvait pas le sommeille alla se balader dans la forêt et entendit des chants s'élevant, venant du fond de la forêt.
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Le noir de la forêt
HorreurUn soir d'insomnie, une balade au clair de lune à la lisière de la forêt ou la calme régne. Rien de bizarre, non ? Une histoire d'horreur paranormale. Courte mais écrite avec le cœur.