Chapitre 1

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TW: Ce chapitre peux contenir un langage vulgaire de la violence physique prenez soin de vous🫶🏻

CASSIE

Los Angeles

Je mettais réveillé à 7:00. Ma mère n'était pas rentrée depuis la dispute d'hier soir. Et je ne m'attendais pas à la revoir avant un moment.

Elle avait toujours préféré fuir que se battre. Elle avait toujours préféré m'abandonner pour sauver ça peau que de rester avec moi.

Je voulais faire qu'une chose me dépêcher de partir avant que l'ordure se réveille. J'avais enfilé un pull large avec un jogging nike pour être à l'aise. Hier soir je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit.

- FLASHBACKS -

J'étais assise par terre dans mon dressing. Tout mes muscles étaient contractés par la peur qu'il enfonce la porte et qu'il me fasse du mal.

Je l'entendais faire les cents pas derrière ma porte. Il marmonnait des choses mais je n'arrivais pas à distinguer ce qu'il disait. Je savais juste qu'il était furieux.

- CASSIE! Cria t'il. SI J'ARRIVE À TROUVER LE MOYEN D'ENTRER DANS CETTE PUTAIN DE CHAMBRE! Sa respiration était saccadée.

Mon père était devenu violent à l'âge de mes 10ans. Ma mère avait commencé à être de moins en moins là et mon père avait commencé à boire plus que la normal. Il ne s'arrêtait pas. Il enchaînait les verres et toutes sortes de drogues en plus.

J'étais rentrée en 5e quand il m'avait touché intimement sans mon consentement pour la première fois. Plus les années passaient, plus il continuait. Ça l'excitait et moi je ne pouvais rien faire, j'étais tellement paralysée par la peur que tout le monde soit au courant. Je pleurais tout les soirs en espérant que ça s'arrête, qu'il arrête. Mais il n'avait jamais cessé.

Arrivée à la dernière année de collège j'étais un peu plus grande alors j'essayais de me défendre. Mais il devenait de plus en plus violent. Quand j'essayais de me débattre il m'étranglait ou encore il me frappait en même temps de m'enlever ce que j'avais de plus cher mon innocence.

Tout ses cauchemars revenaient en boucle dans ma tête, je pensais que c'était de ma faute. Et quand j'étais seule dans ma chambre le soir, le seul "ami" que j'avais c'était ma lame. Alors je l'enfonçais dans ma peau, le sang coulait sur le tapis en velours et des traits bien droits étaient marqués à vie sur mes poignets. Ce qui avec le temps avait laissé de très grosses cicatrices épaisses, d'autres plus fines, d'autres plus longues.

Je n'ai pas de mère,
Mon père est un pervers,
Et moi je suis qu'une pauvre idiote.
Quelle famille...

Il devait être au moins minuit passer quand j'entends un bruit de clés, comme si on essayait de forcer la porte de l'extérieur et qu'on essayait de retourner le verrou. Je me levai et sorti du dressing. A ma grande surprise la porte de ma chambre était grande ouverte.

Putain de merde fait chier.

Je n'ai même pas eu le temps de me retourner qu'il me sauta dessus. Un crie aiguë sorta se ma bouche. Il me plaqua contre le mur et son avant bras était placé au niveau de mon cou. Je commençai à manqué d'aire.

Darling's blood (EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant