• Chapitre 7 : La découverte

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Douma POV

La porte s'ouvrit. 

Etrangement le seul son qui parvient à mes oreilles était le bruit du vent venant de l'extérieur. Je penche la tête devant le calme de la pièce et pousse doucement la porte. La pièce est faiblement éclairée. Mais en tant que démon, mes yeux peuvent clairement voir ce qui s'y trouve. J'ai d'abord pensé qu'il était peut être absent ou en train de méditer, je n'aurais jamais imaginé le trouver allongé face contre terre.

Il se précipita vers la silhouette, s'accroupit, posa ses mains sur ses épaules et secoua le corps tonique.  

 Je commençais sérieusement à m'inquiéter du fait qu'il ne se levait pas lorsque je le touchais.

"Est-ce que tout va bien ? As-tu mangé quelque chose d'étrange, Akaza-dono?" lui demandais-je.

Aucune réponse. 

J'ai d'abord pensé qu'il était vraiment malade et incapable de bouger mais je n'avais pas réalisé qu'il était juste en train de dormir.

Ses longs cils frémissaient et il respirait lentement. 

Les démons ne dorment pas. Ils n'ont pas besoin de dormir. C'est ce que je pensais jusqu'à présent , mais il semble que Akaza-dono soit différent. J'ai caressé ses cheveux, espérant que cela l'aiderait à se débarrasser de sa fatigue, bien que je n'en sache pas plus car le sommeil est une notion que je ne connais plus depuis longtemps.

"Tu sais, si des démons ou des piliers ou même des simples soldats te trouvaient dans cet état, ils pourraient te tuer." lui lançais-je.

Lorsque je lui caressais sa tête et que je frottais son front avec mon pouce, il se contentait de tourner la tête sur le côté comme s'il avait du mal à dormir.

"Nngh" gémissait-il.

Cet être si hautain et qui ne s'ouvrait jamais à moi se trouvait inimaginablement sans défense.  Je traçais avec mon doigt le motif bleu sur son visage. Je passais mon doigt au milieu de son front, le long de l'arête de son nez, sur ses lèvres jusqu'à son cou où se dessinait la ligne bleue comme un collier de chat ou de chien et je continuais le chemin jusqu'à ses deux muscles pectoraux.

'Vraiment, même des enfants pourraient te tuer comme ça."

Je tapotais le côté gauche de sa poitrine, j'ai ensuite étendu un peu mon ongle pour couper sa peau fine. Je voulais voir son visage quand il se réveillerait de son sommeil. Je me demandais s'il serait en colère ou gêné quand je le réveillerais après qu'il ait eu une bonne dose de sommeil. Du sang rouge frais suintait de sa peau pâle, et le liquide rouge coulait sur sa peau blanche. 

Il grimaçait mais n'ouvrait toujours pas les yeux.

C'est alors que j'ai réalisé que son sommeil n'était pas normal.

"Akaza-dono?" l'air inquiet l'appelais-je.

Je lui ai donné une légère tape sur la joue pour le réveiller et je lui ai pincé la joue. Mais il ne faisait que tressaillir et frémir ses cils et ne montrait aucun signe de réveil. Il finit par émettre une réponse étouffée en réponse à la douleur.

"..dou..leureux" marmonnait-il.

 Il ne semblait pas avoir complètement perdu conscience, mais il ne se réveillait toujours pas.

Que se passe-t-il donc ?

Je finis par me lever, en attendant de voir ce que je pourrais faire, je devais me remettre au travail. Je laissai la porte entrouverte en quittant le dojo. On pouvait entendre les enfants jouaient dehors. C'est à ce moment là que j'entendis un grognement, il a lentement ouvert ses yeux et s'est réveillé.

Je te bercerais d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant