• Chapitre 12 : Rentrons

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Akaza POV

Je suis toujours dans la grotte vide et mes paupières commençaient à se refermer. Je vais donc de nouveau rêver. Je ne dois pas m'endormir...

Il s'endormit tout de même.

"Vous savez que c'est mal de voler, Akaza-dono." disait l'un.

"Et c'est encore pire d'être volé !" disait l'autre.

Sous le soleil éclatant, j'étais assied dans un grand jardin gravillonné avec un air nonchalant sur le visage. Si j'avais été un démon, je me serrais aussitôt dissous or j'étais toujours là envelopper d'une corde de mauvaise qualité comme un brigand. Sur la véranda en face de moi était assis Douma dans un fin kimono qui me regardait de haut et à côté de lui se trouvait un homme que je ne connaissais pas.

Cet être qui aimait tout ce qui était nouveau, s'était pris d'affection pour les vêtements occidentaux et s'habillait ces derniers temps d'un mélange de vêtements japonais et occidentaux. J'avais l'impression que cela faisait des décennies que je ne l'avais pas vu dans ce genre de vêtements japonais traditionnels. L'espace dans lequel nous nous trouvions, le jardin en gravier et le bâtiment dans lequel on se trouvait étaient quelque peu démodés.

Je ne sais pas exactement à quelle époque j'étais actuellement donc je ne peux pas rentrer dans les détails mais je suis sûr qu'il s'agit d'une scène que j'ai vue quelque part à Edo, il y a des centaines d'années. 

"En tant que député, je dois punir le voleur." dit le blond.

"Je ne comprends pas!!" criais-je.

Mes mots étaient sortis de ma bouche un peu plus brutalement que d'habitude, contre ma volonté.

"Silence!" ordonnait l'homme.

Un député? Mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?

J'ai déjà fait des rêves déments mais celui-ci semble encore plus démentiel. En tout cas, jusqu'à présent, je me serais moqué de l'homme qui pourrait faire ce genre rêve de tout mon cœur. De plus, je n'arrive jamais à bouger comme je le veux en rêve. Ou peut-être qu'il est comme je veux qu'il soit en termes de désir.

Le paysage autour de moi changeait complètement. Je passais de la cour où les coupables sont jugés, à la sombre cellule de la prison.

"La peine pour le vol est une série de claque sur les fesses, Akaza-dono." dit Douma.

Je n'ai jamais entendu parler d'une telle punition.

Même si j'essayais de résister, mon corps dans le rêve commençait à enlever les vêtements que je portais, indépendamment de ma volonté. J'enlevais même mon pagne et je me mettais à quatre pattes devant l'homme, comme si je savais que j'allais recevoir une fessée. 

Gifle.

J'entendais un bruit sec et fort, et en même temps, je ressentais de la douleur, et mon corps s'était naturellement rétréci. Bien que la nature des démons était telle qu'ils devraient être habitués à la douleur, la douleur transmise progressivement depuis les fesses là où elles étaient battus provoquait une chaleur qui se faisait ressentir dans la peau.

"Ah!"

"Il ne suffit pas d'une seule gifle pour expier son délit , n'est-ce pas ?"

Gifle.

Le bruit de la chair que l'on frappe résonnait dans l'étroite prison. Un bruit de torture qui infligeait simplement de la douleur, et la partie frappée devenait également rouge à cause de la douleur.

Je te bercerais d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant