Chronique de Jayden : Même si tout nous oppose

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La journée est passer et a ressembler a toutes les autres, j'ai vendu ce que j'avais a vendre.

Minuit passé j'étais toujours dehors. Avec Samir on s'est posé au grec, avant d'aller finir la soirée en bas du bat.
On parlait et on rigolait avec d'autres gars de la cité, ici on ce connaissait tous depuis des années.

J'ai ignoré les appels de ma mère toute la journée, après la manière dont elle m'avait réveillé ce matin la, j'avais aucune envie de lui parler.

Samir - décroche mon reuf belek c'est urgent

Moi : urgent de rien du tout elle va me saouler pour que je rentre sayer on l'a connais

Samir - quand elle vas t'envoyer au bled un jour tu vas bégayer hein

Moi : me porte pas l'oeil batard

Samir - ce matin t'es aller voir ta meuf ?

Il m'a poser la question avec un sourire au visage, il savait que ça m'énervait quand il disait ça.
Il savait surtout que j'étais pas un gars qui cherchait du sah. J'avais jamais aimé personne et je cherchait pas a aimer.

Moi : ma quoi ? j'ai pas de meuf j'sais pas de quoi tu m'parle

Samir - toute la ville c'est tes meuf frère

Moi : t'aime trop m'faire des reput' toi

Samir - assume ton statut de charo y'a rien

Il aimait trop me charier sur ça. On a continuer a discuter, quand vers minuit et demi j'ai décider enfin de rentrer.
J'ai tchek tout les gars, et je suis rentrer chez moi.
Dans l'ascenseur qui montait les étages un par un j'avais un noeud dans le ventre. En me retrouvant seul j'étais moins serein concernant les appels de ma mère.. J'aurais sûrement du d'écorcher.

Arriver a mon étage, j'ai tourner la clefs dans la serrure. D'un coup je me suis retrouver au sol, limite sonné. Sans rien comprendre, j'ai passer ma main sur ma pommette et me suis rendu compte que je saignait.

En levant les yeux j'ai vu Kassim, il venait de me mettre une patate de toutes ses forces.
Je le voyait me crier dessus mais j'entendait pas vraiment ce qu'il disait jusqu'a cette phrase, qui a résonner comme un écho dans ma tête.

Kassim - tu préfère vendre d'la guedro plutôt qu'aller en cours ???!!!

Je suis tomber de haut, même si j'my attendait un jour ou l'autre. Je lui ai pas répondu, j'ai pas essayer de nier, je me suis juste lever et je l'ai poussé pour passer.
Mais croire qu'il me laisserai passer sans rien dire c'était mal le connaître.

Il a attraper ma capuche par derrière et m'a tirer violemment, assez violemment pour me re faire tomber en arrière.

Moi : azi laisse moi fils de pute !

J'ai pas vraiment calculé les paroles qui venait de sortir de ma bouche. C'était sorti tout seul.
Grosse erreur.

Kassim - moi fils de pute ?!

Il a commencer a m'enchaîner de coups de pieds dans l'abdomen. Je me suis recroqueviller sur moi même, a ce moment la c'était encore impossible pour moi de me défendre contre mon grand frère. Malgré qu'il avait seulement que 3 ans de plus que moi, il avait toujours été l'homme de la maison. Je l'ai toujours trop respecter pour imaginer une seul fois lui mettre un coup.

Je l'ai laissé m'enchaîner de coups. Au loin j'entendais ma mère pleurer. Ils ont cramer ce que je fais de mes journées, mais comment ?
Tant bien que mal je me suis relevé, je saignait du visage, et je me tenais l'abdomen.