Les étoiles vagabondes

Prologue

J'ai mal,

Je souffre,

aidez-moi..

Mon cœur se sera au moment où cette pensée me traversa. Ma gorge se noua et mes larmes arrivèrent. Ma tête me faisait mal et mon cœur aussi. Un long frisson parcourra ma colonne vertébrale et ma main se retenait de se diriger sûr mon visage.. Je commençais à délirer complètement, mes pensées étaient moche, répugnante. Je me répugnais. Elles continuèrent de traverser mon esprit, comme un cancer qui était guéri quelque année plus tôt mais qui malheureusement refit surface. J'étais en plein combat avec moi-même.

-J'ai mal..a-aidez-moi..

Bien sûr je ne parlais pas de blessures corporelles, ni de problèmes de santé. C'était mon propre esprit qui ne faisait que m'avouer la triste réalité que je refusais d'admettre, et ce depuis plusieurs années.

Personne va t'aider,

Regarde toi, tu fais peine à voir,

Tu es faible.

D'une poignet de main j'attrapa mes cheveux pour stopper cette torture, rien n'y faisait, tout ce que j'étais en train de faire c'était de me déplumer. Je regardais ma main avec à l'intérieur quelque cheveux.

Ce souvenir enfuit dans mon cœur refit surface encore une fois, à ce même moment où j'avais encore l'intention d'en finir une bonne fois pour toute. D'enfin pouvoir dormir sans faire de cauchemar et de me réveiller sans être fatigué, car cette fois-ci je ne voulais plus me réveiller.

Je me calma en passant ma main dans mes cheveux replaçant ces quelques mèches rebelles qui effleuraient mon visage, fixant le plafond me remémorant ce souvenir, qui était toujours aussi clair que lorsque je le vis. Mes larmes s'étaient arrêtées à ma mâchoire continuant leurs routes sur mon coup avant quelles soient imbibé par mon drap.

Je me leva et attrapa mon paquet de clope posé sur mon chevet avant de me diriger vers ma fenêtre entrouverte. Ce vent frais qui effleurait mon épiderme me remettait les idées en place même si ces images persistées à rester. La fumée qui s'échappa de ma bouche avant de s'envoler vers le ciel était ma drogue, mon obsession car c'était la chose qui m'aidait à me sauver de mes démons. Ceux qui étaient la depuis maintenant quelques années, je ne serais pas dire exactement. En réalité, je ne trouvais pas le gout de la cigarette bon, mais c'était mon médicament.

Le ciel était lumineux, les étoiles scintillaient et la lune était plaine et imposante, comme ce soir là. Cette dernière larme sortit aussitôt de mon œil à l'entente de cette pensée. Mais cette fois-ci, c'était la dernière de la journée, j'écrasa mon mégot avant de le jeter par la fenêtre.

Je m'installa dans mon lit puis mes paupières se fermèrent quelques minutes plus tard.