Chapitre II

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Je me dirigea vers mon patron qui me faisait signe depuis l'autre bout de la boîte de nuit. Le stress montait, je savais que ce qu'il allait me dire n'allait pas me plaire.

On entra dans une pièce réservé au personnel puis il se tourna vers moi pour me dire:

-Tu me déçois, Aina. M'avoua t-il. Sa phrase me fit baisser la tête, je n'osais pas affronté son regard. Tu sais très bien que lorsque un client est énervé il a pas conscience de ce qu'il dit, c'est l'alcool qui parlait, pas elle. Alors pourquoi tu l'as tapé? hein?

Je ne dis rien.

-REPOND MOI QUAND JE TE PARLE ! Hurla t-il. 

Je me tais.

-Elle est venue me voir pour ce plaindre de ton comportement et sache que c'est la dernière fois que ça arrive sinon tu sais ce qui se passera.

j'hochais la tête.

-Bonne soirée Aina. Dit-il en me tournant le dos.

Je relevais la tête, j'étais énervé. Il ne pouvait pas me comprendre c'était pour cette raison que j'ai choisit le silence comme réponse. On ne peut pas parlé à une personne qui ne pourrai pas te comprendre, elle déciderai de te donner tort. Et je détestais ça.

Je sortis de la salle et allais aux vestiaires. J'enlevais mon uniforme et le rangeais dans mon sac et partit sans attendre plus longtemps. Je crois que depuis les mois que je travail ici, c'est le premier soir difficile. 

Les larmes montaient, elles arrivaient. J'essayaient de me retenir. Je commençais à voir flou ce qui était dangereux vu que j'avais le volant entre mes mains. Mais je me sentais si triste, je me sentais blessés. C'est donc ce que les gens pensent de moi en me voyant ?


                                                                                                                 Ton visage digne d'un film d'horreur.

-GROSSE PUTE ! Criais je en tapant mon point sur le klaxon.

Une fois devant mon appartement je m'empressa de rentrer chez moi. J'avais du mal à faire rentrer les clés dans la serrure ce qui ne faisait qu'augmenter mon agacement.

Une fois la porte ouverte je balança mon sac et mes clés sur mon canapé et courrais en direction de la salle de bain.

Puis face au miroir je regardais chaque centimètre de mon visage. J'avais toujours ces cernes, ces poches violettes sous mes yeux. Mes sourcils étaient même pas coiffés et mon teint était pal, trop pal. Mes cheveux étaient mal attachés et abimés au niveau des pointes.

Je me dégoutais.

Je pris mon téléphone et je me callais contre le lavabo cherchant des tutos YouTube pour faire face aux cernes, améliorer l'état de mes cheveux. Je ne voulais plus recevoir ce genre de critique à l'avenir. Même si elle était bourrée, ses mots ne sonnaient pas faux. Elle l'a juste dit à l'oral ce que les autres pensaient tout bas en me regardant.

Il était 7h du matin et je décida que dans la journée, j'irai faire un tour dans des boutiques. Cela faisait une éternité que je n'avais pas eu l'intention d'y mettre les pieds. J'attendais que les magasins ouvrent pour y aller. Je n'étais pas fatigué alors je m'assis sur mon canapé et mit un nouveau épisode des zinzins de l'espace avec un verre d'anis que j'avais préparé quelques minutes plus tôt.


                                                                 9h30-Maison

Les étoiles vagabondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant