Chapitre 4

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⚠️TW viol et boulimie⚠️

Astrée Erson

La voiture venait de s'arrêter, depuis que j'avais ce sac sur ma tête, j'avais perdu la notion du temps. Depuis combien de temps j'étais dans cette voiture ? Une demie heure ? Une heure ? Impossible de le déterminer.

Mon beau-père aura trouvé comment mettre sa menace à exécution, il aura réussi et moi échoué. Ma vie se sera résumé à le fuir et à me faire rattrapé à chaque fois, et la punition était de pire en pire lorsqu'il arrivait à me mettre la main dessus, aujourd'hui ce sera la dernière qu'il m'infligera. J'ai peur de mourir maintenant, de ne pas avoir su profiter la vie, mais être loin de cette réalité, ne plus en faire partie me rassurais, adieux les violences, adieux maman, adieux Francesco.

La portière de mon côté s'ouvrit et quelqu'un me tira le bras violemment pour me sortir de cette voiture. Au sentie de la poigne qui me tenait je pouvais jurer qu'il s'agissait de l'autre armoire à glace. Il sentait le musc, et ce parfum me rappelait quelqu'un, un ancien ami qui m'avais tatoué mon premier serpent, le parfum que je sentais était Terre d'Hermès. Sa poigne se fit plus forte laissant un énième sanglot échapper mes lèvres.

_Putain... tu peux pas la fermer !

_Arrête Éros ! Tu vois bien qu'elle a peur.

C'était bien la voix de la blonde et de la brute de tout à l'heure.

Je voulais appeler à l'aide, prendre mon téléphone et appeler la police, essayer de me sortir de là mal grès tout. Mais c'était fini, tout espoir s'échappa de moi quand je me rendis compte que mon téléphone était dans mon sac et que je ne l'avais plus sur mon épaule. Il avait du tomber sur le parking ou l'autre baraqué l'avait pris.

Mon kidnappeur me poussa en avant en je me pris les pied dans je ne sais quoi avant de me retrouver par terre.

_Tu sais quoi laisse moi faire Éros, t'es une vrai brute.

_Démerde toi. Emmène la en bas.

_Non vraiment je savais pas abrutie ! La jeune femme attrapa ma main et m'aida à me relever, tu vas bien ?

_Je... oui, merci.

_Pas de quoi, je vais garder ma main dans la tienne pour te guider d'accord ?

_D'accord...

Comparé à l'autre dénommé Éros, elle était douce et gentille ce qui, mal grès la situation et le fait que j'allais bientôt y passer, me réchauffa le cœur. Elle me fit avancer e prévenait à chaque obstacle à contourner, après avoir traversé sûrement une pièce ou un couloir elle me prévint.

_Fait attention, on va descendre un escalier, elle resserra sa main sur la mienne, tu me fais confiance ?

_Euh, je ne savais pas trop mais au moins je lui faisais plus confiance à elle qu'à l'autre, oui.

_Bien, on y va doucement.

Elle guida chacun de mes pas sur chacune des marches, prenant grand soin d'assurer ma descente vers ce que je pense être une cave. L'air se fit plus frais, et l'odeur été moins pur qu'en haut. Une légère odeur de renfermé attaqua mes narines.

L'une des peur dont je faisais abstraction depuis le début était ma peur du noir qui me revint d'un coup et qui commença à me faire paniquer. Ma respiration se fit haletante, je suffoquais sous le tissu qui m'enveloppait la tête et qui retirait mon sens de la vue.

_Tu vas bien ? La voix de la fille se faisait inquiète.

_Je... j'ai honte, j'ai peur du noir...

Mise à mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant