Chapitre 7

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PDV d'Éros

Matt m'avais aidé à porter la brindille dans les escaliers jusqu'à la chambre que ma sœur avait choisi. Celle-ci était blanche du sol au plafond y compris les meubles, le tapis, le lit et les draps. Le lit se trouvait au fond de la chambre face à la porte, à la gauche de la chambre, il y avait une véranda accompagné d'une grande terrasse qui donnait vue sur l'Est donc sur le levé de soleil, à sa droite, une porte en bois blanche avec une clenche en or accompagné d'un verrou. Cette porte donné un accès directe à la chambre de Leyna. On posa tout les deux Astrée sur le lit et ma sœur se chargeais de la passer sous la couette afin de la couvrir. Son teint se mêlait presque au blanc des draps. Elle bougeait, mais pas assez pour montrer qu'elle se réveillait, elle s'était seulement tourné de côté et cette position dévoilait son cou. Un petit serpent enroulé sur lui même était présent sous son oreille, l'encre était noir et la tête du serpent regardait en direction d'une étoile qui était tatoué d'une manière ombragé, ce qui faisait qu'on ne la voyait seulement si on regardait bien. 

_Tu pense qu'elle a fait quoi comme genre de malaise, me demandait Leyna, elle a mangé donc je pense pas que ce soit un vagal.

_Moi j'en sait rien je la connais pas cette nana, c'est pas censé être ton nouveau contrat Éros ?

_Si c'est censé, ma sœur répondait à ma place, mais elle est innocente, c'est même elle la victime dans l'histoire.

_Attends... lui, Éros Myrton, croire un contrat et le protéger ?

_Je la protège pas.

_Euh... ma sœur me lança un regard pleins de sous-entendues, j'y crois moyen si tu veux mon avis. Elle a un jolie tatouage n'est-ce-pas Éros ?

_Ta gueule Leyna.

_Oh, monsieur est en colère, Matt et ma sœur partaient dans un fou rire, il... il l'a protège, et leurs rirent repartirent de plus belle ils voulaient se foutre de ma gueule... très bien.

Je prenais mon flingue qui était coincé entre ma ceinture et mon dos et je le pointais sur la tête de mon cousin. Ils s'arrêtaient tout les deux de rires se figèrent. Matt devenait blême mais souriait encore pour essayer de me convaincre de baisser mon arme. Je retirais le cran de sûreté et son sourire avec, ma sœur elle se retenait de rire elle savait très bien que je ne lui tirerais pas dessus. Le silence nageait dans la pièce, aucun bruit même pas une mouche. 

_Bon allez frangin range moi ça et arrête de faire le mec, Leyna plaça sa main devant sa bouche pour pouffer dedans, le pauvre tu vois bien qu'il est sur le point de faire dans son froc.

_Ouais t'as raison, mais je commençais juste à m'amuser, j'aime voir sa tête quand il a peur. On pourrais presque croire que t'as vue un fantôme mon vieux.

_J'ai crû voir ma grand-mère c'est pour ça, la blague lourde est sa grande spécialité, sinon elle est pas mal la dormeuse, et sa deuxième spécialité est pointeur, tu pense que...

_Dans tes rêves Matthew, ma sœur lui avait coupé la parole, pas touche à ma meilleure nouvelle copine pareil pour toi crétin ! Elle est à moi.

_Oh la la... la gaminerie de ma crétine de sœur finirait par me tuer, ce cure-dents n'est pas un objet...

_Bah un cure-dents s'en est un non ? Question pertinente Matt.

_Bon alors cette fille du coup fais pas chier.

Un léger soupir nous faisais nous retourner en direction de cette fille, qui à présent, était celle que je devais protéger, je devais protéger une gamine traumatisé et anorexique. Ça c'est ce que j'aurais dit si je parlais de vive voix à ma sœur ou à mon cousin. C'est une fille seulement perdue qui a vécu des choses traumatisante et qui malgré ça est toujours debout, ce qui fait d'elle une fille, non, une femme forte. Au fond on se ressemble un peu finalement sauf que moi j'ai su surpasser mes traumatisme que mon père m'avait causé. Ces nuits tortureuse et cauchemardesque, même si j'ai surpassé tout cela rien n'empêche à mes crises de panique de surgir de temps à autre ou à mes cauchemars de se manifester. La seule à savoir calmer tout ça était Leyna, elle et Matt connaissait toute la vérité et ils avaient tout les deux décidé de m'aider à me venger. C'est pour ça que je suis d'accord pour qu'on l'aide, pour que je l'aide parce que nous faisons partie de ces gens qui méritons et qui on mérité une vengeance, qui mérite de ne plus vivre dans la peur. 

Mise à mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant