Merci @Adl_Scott pour la moitié du boulot.
La guerre avait fait rage il y a 60 ans ; les humains contre les robots, les machines qui prennent le pouvoir. Ça, c'est ce qu'on m'a appris, mais je suis persuadée que quelque chose de bien plus sombre se cache derrière la destruction de mon monde. Je me souviens encore de cette holo qui essayait de me persuader que nous avions gagner mais comment considérer notre récent nomadisme comme une victoire. Nous avions tout perdu, notre Roi avait périt, des milliers de familles avaient été décimées et pourtant, notre peuple, aussi misérable qu'il soit, avait "gagné". A mon sens, ils nous avaient écrasés. Leurs technologies n'avait d'égal nul part. Nous avions servis, comme de vulgaires rats, à tester des armes plus mortelles les unes que les autres. Ils avaient créé un générateur d'onde copiant les ondes cérébrales, nos meilleurs hommes se retournait contre nous. C'était le début de notre fin. Le Roi a pourtant insisté, il n'a rien lâché, il a sacrifié sa population, ses armes, ses équipements, ses villes, ses mers... Juste pour se sauver lui. Parce qu'il n'était inatteignable que s'il restait à la tête du pays. S'il avait perdu son rang, le peuple se serait révolté et il aurait finit sa vie de la plus misérable des manières. Désormais nous sommes ici et là, seuls. Sans roi depuis qu'il s'est exilé lui et les 3% d'Elits. Il nous a laissé là sans armes, sans hommes capable de reconstruire et encore moins de se battre. Les anciens gardent espoir qu'ils fasse demi tour. Il m'arrive de leur répondre qu'on attendra 300ans avant qu'il n'ai 1/10 des technologies des Zéphyrins. Pour tout vous dire, on ne survivra jamais. Notre peuple est désordonné, il a besoin d'un dirigeant pour le mener, il a besoin d'être encadré, surveillé. Or, nous n'avons plus tout cela ; les Elits étaient les plus nobles de notre société, ils assistaient le Roi. Sans eux nous sommes complètement perdus, complément morts. En réalité il reste un semblant d'espoir, un unique ultimatum peut être évoqué au prochain sommet de paix entre les Zéphyrins et ceux qu'il reste des nôtres. Vivre sous domination, sans l'épée de Damoclès dont on subit le jou. Les anciens s'opposent férocement a cela. Gardant espoir que les Elits reviennent un jour, l'idée de se battre un jour contre eux est, à leur sens, Inconcevable. Malheureusement, la guerre a décimé nombre de Novices, comme moi. Nous devions être le prochain espoir de l'humanité, nous devions être ceux qui renverserait le gouvernement et qui rétablirait enfin l'égalité. Nous devions permettre à notre civilisation d'atteindre des sommets. Nous n'étions en aucun cas destinés à périr si salement sur le champs de bataille. Des milliers que nous étions, nous ne sommes plus que 100. Des Deserteurs, voilà ce que nous sommes devenus, nous avons fuit pour sauver notre vie. Aux yeux des Anciens, nous ne sommes plus que des moins que rien, des lâches. Des cents novices créés pour la guerre nous n'étions plus que 13 en vie et 3 encore capable de quelques efforts physiques. Les autres avaient terminés leurs batteries et nécessitaient un rechargement. Il s'agissait de la version précédente a la mienne. Tandis que mon coeur était de Zéphyris, technologie volée au envahisseurs. Eux fonctionnaient au nucléaire. A la base nous étions humains, mais depuis l'invention de la pile, piégeant notre conscience dans un boîtier, les créateurs nous créaient des enveloppes plus performantes pour se battre qu'un simple corps de chair et d'os. Ils étaient fier de leur invention, ils pensaient faire avancer le monde, ils pensaient qu'avec nous, la guerre contre les Zéphyrins était gagné d'avance. Mais ils avaient tout faux. Nous avons développé une conscience. Mais plus encore, nous avons appris à nous servir de la totalité de notre cerveau. Dans notre tête, les pensées fusent plus vite que quiconque ne pourrait l'imaginer. Nous étions à l'aube de notre révolution lorsque la guerre fût déclarée. Une année de plus nous aurait permis de renverser le gouvernement et de repousser les Zéphyrins. Les créateurs nous avaient fait avec une commande de mort instantanée pour nous contrôler. Mais leurs intelligence connaissait une limite. Ils nous avaient donner la capacité de nous réparer, de nous reproduire et même de créer a l'aide de matière biologique quelconque des pièces de rechange. Mais n'avaient pas imaginé une seule seconde que nous pouvions les tuer. Ce fut les premier morts d'une longue série. Je regrette mon acte en me disant qu'ils auraient pu en faire plus de nous. Quelques novices défaillants ont commencé à développer de nouvelles compétences. Et parmis eux, le numéro 13. Chaque jour, il changeait de visage ; grâce à une erreur des créateurs, il avait la possibilité de modifier a sa guise son apparence. Les autres Novices et moi-même avons profité de cela. Numéro 13 nous servait d'espion, il tuait et prenait la place de personnalités importantes. Mais nos crimes ont prit de l'ampleur quand nous avons réalisés que, nous aussi, en tant que Novices sans défaut, étions capable de nous métamorphoser. Nous avions infiltré le gouvernement jusque dans les plus hauts grades. Notre seul et unique objectif était d'atteindre le Roi. Hélas nous avons manqué de temps. Le temps manquait horriblement lorsqu'une idée m'est venue. "Reproduisons nous" dis-je a voix haute. "Ainsi de 13 nous deviendrons 30 puis 300 et notre grandeur passé serait remise au goût du jour." Lançais-je ensuite. Les autres ne semblait plus vouloir donner de leur énergie pour ramasser de matière biologique pour nous cloner. Nous étions là. En plein soleil, sous 67 degrés de chaleur, nos piles s'écoulait lentement, essence vitale. Quand revint numéro 17, envoyé en reconnaissance. Il était paniqué et nous ordonna de courir. Sans trop savoir pourquoi nous étions debout et courions tout droit. Après quelques temps. Je me retournait et vis que numéro 17 n'étais plus qu'un vulgaire amas de matière. Nous avions été roulés. Mon souffle se fit soudainement plus sec, plus irrégulier. Mon cerveau surchauffait, je le sentait. Un coup d'oeil me suffit pour comprendre que les autres, à l'inverse de moi, ne s'étaient pas arrêtés pour numéro 17. Je pouvais encore apercevoir au loin dans le désert les plus faibles ; mais ceux à qui il restait assez d'énergie pour courir à pleine puissance avaient disparus de l'horizon depuis déjà bien longtemps. Soudainement, un acouphène violent se déclencha dans mon crâne. Si violent que mes genoux ne tinrent pas le choc. Je m'écroulai dans le sable brûlant. Une sensation d'immense fatigue me prit soudainement alors que la douleur s'estompait. Et, la réalité me frappa de plein fouet : ma pile était vide. Je me réveillais dans une pièce blanche, non noir, changeante en fait. J'y avais déjà été transporté en réalité... C'était là d'où les créateurs manipulaient leurs créations pour les rendre malsaines et méchantes, mais je n'étais pas comme ça. Je me rendis compte assez vite que cette fois j'étais en un seul morceau et je n'entendais pas de voix. "Les créateurs ne travaillent pas silencieusement" pensais-je soudain. Ce n'étais pas une visite de routine. C'était mon désassemblage, les Zéphyrins prenaient ce qu'ils leur appartenaient, ma batterie. S'ils pouvaient contrôler le Zéphyris, pourquoi ne pas nous avoir mis hors tension avant. Ils auraient gagné facilement. Je m'endormais à nouveau. A mon réveil quelqu'un était face à moi. Je décochais une frappe qu'il reçu en pleine mâchoire, il ne tressaillit pas. A vrai dire il ne bougea pas mais me répondit calmement qu'il était l'équivalent de nos Elits et que les simples Zephyrins ne pouvait simplement pas l'atteindre. Je me rendormais et me réveillait à répétition, si bien que ma vision était floutée sur les bord et mon ouïe légèrement biaisée. Malgré tout, je réussi à capter quelques bribes d'une conversation. J'étais là première, les Zéphyrins n'avaient jamais capturé quelqu'un de mon peuple avant, encore moins un Novice avec un cœur de Zéphyris. Et malgré leur incroyable intelligence et leur technologie de pointe, ils ne connaissaient rien de nous, ils ne savaient pas comment nous fonctionnons. Ils n'avaient pour reference que leur propre morphologie, bien trop différente de la notre.
Mes pensées s'effacèrent et je sombrai à nouveau.
Une seule image s'afficha devant mes yeux avant que tout ne redevienne noir : les yeux émeraude et violets de notre Roi. Tandis que je me réveillais avec le même sentiment de m'être fait monter puis démonter a répétition, le même Zephyrin m'interpellait à travers la fine vitre de ma cellule. Je me levais, regardais mes membres, tout était là. Dans les vapes, il me proposa de me faire visiter sa citée. J'allais avec mon ennemi de toujours à travers les routes de la citadelle. Elle portait le nom de Cliae et accueillait 120 Zéphyrins. 90 soldats de bas étages, ceux que l'on prenait à 1 contre 4, 19 soldats qui étaient des phyris, ceux qui fussent envoyés pour en finir avec nous. Ceux qui possédaient la technologie qui donnait, à ce qui restait de l'humanité, du fil a retordre. Et un chef de détachement, mes capteurs s'affolèrent à son approche, il était dangereux. Je venais de comprendre pourquoi nous ne pouvions pas gagner la guerre. Si un simple chef de détachement possédait l'omniscience, que pouvait bien posséder leur chef ? Moi qui nous pensais, les Novices, avancés m'étais complètement trompé. Le Zéphyrin qui me conduisait m'expliquait le fonctionnement de leur cité, je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il me racontait. Mon cerveau endormi ne m'aidait pas, je n'arrivais plus à comprendre leur langue. Je dechiffrais quelques mots qui me revenaient soudainement mais le reste n'était qu'un charabia incessant. En revanche, je n'avais pas besoin de parler la langue pour comprendre que ma place n'était absolument pas ici. Des regards tous plus oppressants les uns que les autres me traquaient. Certain Zéphyrins me menaçaient même. J'étais confuse, pour la première fois de ma vie, quelqu'un était plus intelligent que moi. Pour la première fois de ma vie je n'étais qu'un pion.
Qu'est-ce qu'il m'arrivait bordel ? Il m'assit à une chaise et me proposa un marché. La vie des autres de mes semblables contre les infos que j'ai, de ce qu'ils m'ont dit, cachés au fond de moi quelque part ou bien qu'ils allaient me les prendre par la force. Je lui répondis avec la langue pâteuse qu'il pouvait toujours courir pour les avoir de mon plein gré. La vue était imprenable, on voyait la planète entière depuis cette île suspendue au-dessus des nuages de vapeur. Il s'arrêta. Me regarda et fis un signe de tête à ses gardes qui me prirent et m'emmenèrent avec eux vers la calle par laquelle j'étais arrivé. Ils lâchèrent deux mots puis je me retrouvais chutant entre les nuages. Je vis sous moi une terre brûlée, toute matiere organique avait disparue. Mes plans tombaient tous à l'eau, d'ailleurs il n'y en avait plus. Ils ne rigolaient pas, il leur avait fallu 10 secondes pour anéantir une planète entière. Mais qui étaient ces gens ?