La tempête des sentiments (Zosan) : Fanfic co-écrit avec Tchat-GPT

Chapitre 1

Le navire de l'équipage du Chapeau de Paille naviguait à travers de violentes rafales de vents. De gros nuages sombres recouvraient le ciel, annonçant que la pluie ne tarderait pas à se joindre la partie. Un début tempête aussi violente que celle-ci avait déjà envoyé leur navigatrice à l'infirmerie, après que celle-ci se soit blessée en manquant de passer par-dessus bord. En effet, les vagues claquaient contre la coque, faisant tanguer le bateau. Sanji tenait fermement la barre, il avait volontiers accepté de remplacer sa Nami chérie pour la laisser se reposer, essayant de maintenir le cap malgré les vents contraires. Le vert était à côté de lui, sortit bien à contre cœur de sa sieste, mais sous ordre de leur capitaine, il était là afin de l'aider à tenir la basse, s'ils connaissaient peu le boulot de pilote, ça allait toujours mieux à deux.

"Putain, sourcils en vrille ! Tu ne peux pas nous trouver un endroit plus calme pour naviguer ?", gronda Zoro.

"Je fais de mon mieux, marimo !", répliqua le love-cook, les yeux fixés sur l'horizon.

Soudain, une énorme vague s'abattit sur le bateau, semblable à celle ayant frappé la rousse. Comme si son objectif était d'emporter tous les conducteurs vers l'abysse, déséquilibrant le blond, qui ne put se rattraper à cause de la surprise. Ce dernier lâcha le gouvernail, chancelant vers l'arrière. Par chance, son confrère à quelques pas de là eu lui le temps de reprendre ses appuis, et de saisir le cuistot par le bras pour l'aider à ne pas tomber par-dessus bord.

"Apprend à tenir sur tes deux jambes ! Rien de cassé ?'', s'inquiéta celui venant de le rattraper.

"Merci du conseil, face de cactus", répondit son interlocuteur, sarcastique, malgré son souffle coupé. "Je vais bien."

Les deux hommes continuèrent de se fixer un instant, dans le silence complet. Reprenant finalement en mains la barre, le cuisiner détourna le regard, concentré à nouveau sur la tache de garder le cap.

"Ah ouais, la vague t'a pas manqué, on dirait un chiot tombé dans une baignoire", fit finalement remarquer le bretteur, se retenant de rire face aux cheveux trempés du blond, ainsi que ses vêtements lui collant à la peau.

"C'est la tempête, qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?", répondit Sanji, soupirant intérieurement. Pendant combien de temps allait-il en entendre parler ? Il ne doutait pas que le bretteur se gênerait pour le narguer avec ça pendant des heures.

Et pourtant, ce dernier ne répondit rien de plus, se contentant de fixer son interlocuteur un peu plus longtemps que nécessaire. Le Marimo détourna finalement les yeux de lui-même après quelques instants, les reposant sur l'horizon. L'intéressé serra la mâchoire, ravalant la réplique qu'il sentait monter en le sentant le fixer ainsi. Il était plus prudent de remettre ça à plus tard au vu de la situation actuelle.

Le silence s'installa à nouveau entre les deux hommes, seulement troublé par le bruit des vagues et du vent. Mais petit à petit, celui derrière la barre sentit que le second relâchait sa tension. Sans doute le fait que le cuisinier est résisté à sa moquerie avait refroidi ses ardeurs.

Soudain, une autre vague frappa le navire, plus forte que la précédente, secouant les passagers. Sanji et Zoro se regardèrent, prêts à réagir en cas de besoin en entendant les planches craquées, mais la coque tint bon et le bateau continua sa route.

Le calme revint peu à peu, même si les deux compagnons restaient sur leur garde. Le blond, conscient de sa faiblesse en tant que navigateur, craignait à chaque instant que la tempête ne les emporte tous. Le sabreur, de son côté, gardait un œil vigilant sur l'horizon, prêt à intervenir en cas de besoin.

"Je ne suis pas fait pour ce boulot", marmonna le pilote, se passant une main dans les cheveux pour les remettre en place. "Je ne comprends même pas comment Nami chérie arrive à tenir le rythme.''

Le vert haussa un sourcil en l'entendant, avant de reprendre, avec un sourire en coin "C'est vrai que t'es pas vraiment doué pour la navigation, mais t'es capable de tenir une barre, ça peut aider en cas d'urgence."

Sourcil en vrille leva les yeux vers le ciel, prenant une grande inspiration inquiète ''J'espère que des situations comme celle-ci n'arriveront pas trop souvent ! Ma pauvre petite...''

Et alors qu'il allait encore se lancer dans une série de compliment sur sa magnifique navigatrice, l'une des portes, ou plutôt la trappe de la vigie, s'ouvrit brusquement. Celle-ci claqua violemment contre le bois, faisant grimacer la tête d'algue, qui espérait que l'entrée de son lieu de prédilection n'est pas été endommager. Une tête aux cheveux noires fit son apparition.

- ''Île en vue !'' s'écria Robin, pour être entendue par-dessus les mugissements du vent.

- ''Merci, Robin'' répondit en échange la tête d'algue.

Les deux hommes mirent alors en oeuvre le peu de talent qu'ils avaient, enfin surtout Sanji derrière la barre et Zoro les yeux sur l'horizon, essayant tant bien que mal de le guider à travers les vagues et le vent réduisant considérablement la vue depuis le pont. Ils arrivèrent cependant finalement à jeter l'ancre une dizaine de minutes plus tard, soulagé d'être arrivé en un seul morceau.

- ''On est arrivé vivant, au final. Je retire ce que j'ai dit, tu te débrouilles pas trop mal, un gouvernail entre les mains'' annonça l'ancien chasseur de pirate, une fois le travail terminé.

- ''Tu le dis sincèrement ou tu le dis car tu es soulagé d'être arrivé en vie ?'' demanda son interlocuteur, avec un haussement de sourcil suspicieux.

- ''J'aurais été embêter de pas pouvoir continuer ma sieste.'' répliqua-t-il.

Sans demander son reste, il partit vers l'avant du navire après un dernier regard vers le love-cook dont les habits n'avaient pas eu la chance de sécher, malgré le vent. Lui collant toujours à la peau, sa chemise blanche était devenue à moitié transparente, laissant entrevoir sa musculature sèche, mais beaucoup plus développée que l'aurait cru le bretteur.

Retournant finalement à la proue du navire, il s'allongea, les bras derrière le crâne, afin de reprendre sa sieste qui avait été si méchamment interrompue.