CHAPITRE 1

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-    Mick, c'est... c'est ton père. Il est... il est mort.

À ces mots, le jeune allemand tomba à genoux lâchant le combiné, hurlant de désespoir, il pleurait, suffoquait, était hyper tendu et tremblait.

Günther lui pressa l'épaule.

-    Je suis désolé petit.

Mais l'état de Mick ne s'améliorait pas au contraire il semblait empirer.

Le team principal de l'écurie Haas envoya alors un message à Kevin Magnussen.



" viens vite au burreau avec Vettel, URGENCE"

Les deux hommes arrivèrent vite Seb se Jetta sur Mick pour le prendre dans ses bras, il n'avait jamais vu son protèger dans un tel état, même durant les premiers mois qui avait suivi l'accident de Michael. Mick n'avait jamais eu de crises si violente.

-    Qu'est ce qu'il se passe ?

-    Michael est mort.

-    Quoi !?

Le dannois s'approcha du jeune homme et lui frotta le dos. Tandis que Sebastian le serrait dans ses bras.

- Chtt Mick, katzchen, je suis là.

-    Se..b, pa...pa, je...

-    Mick, respire s'il te plaît, je suis là.

Le jeune allemand sembla se calmer avant de retomber dans les bras de son compatriote, épuisé.

-    Mick tu vas rester avec moi ce soir, je ne te laisse pas seul.

Seb aida Mick à se lever et l'aida à marcher. Dehors Max et Lewis attendaient.

-    On a appris la nouvelle, putain, vraiment désolés, si vous avez besoin de quoi que ce soit.

-    Essayez d'éloigner les médias de Mick, il n'a pas besoin de ces vautours autour de lui.

-    Venez dans mon Motorhome ce soir, il est plus au calme...

-    Merci Lewis.

-    Toi aussi Max, je sais que tu adorais Michael.

-    Merci.

Une fois arrivés dans le Motorhome du septuple champion du monde, Mick refusa de manger et parti se coucher, mais sa nuit était hantée par les crises d'angoisse et de terreurs nocturnes.

Seb se souvenait des crises de Mick les mois qui ont suivis l'accident, mais aucunes n'avait jamais été aussi violente. Le jeune homme tremblait hurlait et pleurait, Le pilote Aston Martin, prit le blondinet dans ses bras mais ce dernier ne se calmait pas, Max du sortir, il ne supportait pas de voir Mick dans cet état. Lewis sortit aussi.

-    C'est trop dure de le voir comme ça.

-    Et toi comment tu vas ?

-    Moi ça va... Mieux que Mick en tout cas.

-    Ne me mens pas, tu considérais Michael comme ton oncle...

-    Oui et ?

-    Tu ne vas pas me faire croire que tu vas bien.

-    Pourtant, je ne vais pas montrer ma douleur.

-    Donc tu ne vas pas bien.

-    Non, mais je dois être fort pour Mick, s'il voit ses pilliers s'effondrer il ne tiendra pas. Et je refuse de risquer de perdre Mick.

-    On sera tous forts pour lui...



C'était la première fois que les deux rivaux se parlaient avec une telle franchise, l'anglais laissant sa rancœur au vestiaire et le batave brisant son masque d'arrogance pour un échange sincère.

-    Tu pense qu'il s'en remettra ?

-    Honnêtement, je l'ignore.

-    Après l'accident, ça a été dure de le garder à la surface...

-    C'est-à-dire ?

-    Personne ne sait en dehors de sa mère, sa sœur, Seb et moi. mais le 3 janvier 2014, l'anniversaire de Michael, les médecin leur ont demandé de faire leurs adieux, Mick a fait une grave crise et s'est évanouit il a du rester plusieurs semaines en psychiatrie les médecins ont parlé de SSPT, de syndrome de culpabilité du survivant et probable attitude autodestructrice.

-    Mais il s'est remis. Non ?

-    Sa thérapeute dis que ces troubles sont simplement « en sommeil »

Soudain.

-    Seb ?

-    Il s'est endormi, certainement épuisé par sa crise.

-    Et toi ?

-    Quoi moi ?

-    Seb ne me prends pas pour un idiot.

-    C'est horrible, j'ai perdu mon mentor, mon ami et je vois Mick, mon petit frère sombrer.

Soudain les trois hommes se retournèrent en entendant le click d'un appareil photo prêt du motorhome.

-    Dégagez de l

-    Et pourquoi ?

-    Car sinon je vais vous faire parti à coup de pied dans le cul.

-    Essaye.

-    Très bien.

Max saisit son téléphone

-    Oui c'est Max, tu peux envoyer la sécurité dans la zone des motorhome, un Paparazzo nous emmerde et refuse de partir et si ce n'est pas la sécurité qui le fait partir, c'est Lewis qui va le faire et ça risque d'être plus violent.

-    Tu es avec Lewis, toi ?

-    Je pense que vu la situation c'est normal qu'on soit unis autour de Mick.

-    Comment va le gamin ?

-    Mal, c'est pour ça que je t'appelle pour la sécurité,

-    Je te les envois tout de suite.

-    Merci.

Très vite, deux armoires à glace arrivèrent, attrapant l'individu pour le mettre dehors. Et un cris retenti, les trois hommes se précipitèrent dans le motorhome du septuple champion du monde et virent Mick au sol en pleure.

Seb accouru vers lui, et lui murmura des paroles rassurantes en allemand mais le jeune homme continuait de pleurer et de trembler. Sebastian ressera son étreinte, Après de longues minutes, le blond se calma enfin et se rendormi.

-    Que va-t-il se passer pour lui ?

-    Demain, je vais rentrer avec lui en Suisse pour le soutenir lui et sa famille.Il faudra s'occuper de l'organisation des funérailles qui auront lieu en Allemagne, la cérémonie publique puis une privée enfin des papiers et de la presse... Oh mon dieu tout ce qu'il va devoir encore traverser.

-    Heureusement, il est bien entouré .

-    Mais c'est à lui que les médias s'intéresse le plus, c'est lui « l'héritier ».

-    C'est nul. Tu crois qu'il pourra supporter ça.

-    Honnêtement, je ne sais pas. Je ne l'ai jamais vu aussi mal que ce soir.

Hello, voici le chapitre 1 j'espère qu'il vous plaira. je compte sur vous pour, le vote et le commentaire

Au nom du père Où les histoires vivent. Découvrez maintenant