Nouvelle : Doppelgänger

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Jusque là j'étais une étudiante banale, pas beaucoup d'amis et plutôt du genre bûcheuse.

Ce jour-là j'étais dans ma chambre plutôt vide et soigneusement rangée quand j'ai entendu ma mère en bas m'appeler pour sans doute faire la vaisselle , il était assez tard et je comptais aller bientôt me coucher car demain je commençais les cours tôt. En sortant dans le couloir je put entendre la pluie de l'orage qui martelait la fenêtre. Je me souviens aussi qu'il y avait beaucoup de brouillard, normal vu que j'habitais en montagne. Je m'apprêtais donc à descendre les escaliers quand j'entendis une voix derrière moi, sauf que j'étais seule avec ma mère comment est-ce possible? Après quelques secondes de réflexion je me rendit compte que c'était la voix de ma mère. Instinctivement je me tournai donc vers la voix et c'était bien ma mère qui se trouvait derrière moi un panier de linge à la main. Mon regard se rempli d'interrogation : avais-je vraiment entendu ma mère m'appeler d'en bas ou bien mon esprit me jouait des tours ? D'un geste paniqué elle me fit signe de me taire. Elle me chuchota ses mots : "chérie je ne t'ai pas appelée, il y a quelqu'un" Je compris alors que quelqu'un était entré par effraction chez nous pour nous faire un mauvais tour mon coeur n'avait jamais battu aussi vite. J'étais angoissée, paniquée, affolée il fallait vite appeler la police mais bien évidemment il fallut que je n'y pense pas, je ne pouvais pas réfléchir avec cet énorme taux d'adrénaline qui augmentait en moi. Ma mère posa le panier et me demanda de la suivre silencieusement, ce que je fit malgré que mes jambes tremblaient comme des ficello.
Nous nous enfonçames  dans la chambre de mes parents à pas de loup. Elle ferma la porte mais bizzarement au lieu de la fermer délicatement elle l'a claqua de toute ses forces. L'expression de son visage avait changé quand elle se retourna vers moi après avoir tourné le verrou, un sourire complètement fou traversait son visage. Plus elle s'avançait vers moi plus je comprenais que ce n'étais pas ma mère son visage devenait flou, changeais d'apparence je n'arrivais même pas à déterminé les traits de son visage car il changeait en un rien de temps. Je reculais le plus possible de cette chose mais le mur me bloqua au bout d'un moment. Sentant le mur derrière moi me fit sentir au plus vulnérable et coincée. C'est là que "la chose" sortit un couteau de sa poche. Plus que quelques secondes et elle le plantera en moi, c'est évident.

Après ça les choses sont flou je ne me souvient pas exactement.

Ne faites confiance à

PERSONNE.

Doppelgänger : La nouvelle fantastique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant