CHAPITRE 30

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-Lui: Bon Alboury Ndiaye était le ^^

Avant même de terminer sa phrase, mon père entra dans la pièce, le coupa puis ajouta.

-Mon père: J'ai une excellente nouvelle.
-Vieux Wagane Diouf: T'as intérêt à donner une bonne nouvelle puisque tu as coupé notre conversation.
-Mon père: Aliou, ton homonyme t'a offert une belle villa à Diamniadio.
-Moi: Ah bon! Je croyais qu'il avait oublié mon existence, je ne l'ai plus entendu depuis 107 ans tchiiip .
-Vieux Wagane Diouf: Arrête de te plaindre Aliou, au moins il a fait un beau geste.
-Mon père: Et ce n'est pas tout.
-Moi: Quoi encore ?
-Mon père: Il a tout préparé, le surlendemain de votre mariage vous irez à Paris toi et ta femme pour votre l'une de miel.
-Moi: Waouh suis gâté là🤩Une villa et une l'une de miel à Paris. Quoi rêver de mieux ?
-Mon père: Il dit aussi qu'il a d'autres surprises pour toi mais après le mariage.
-Moi: On doit fêter ça dhhh, wait.

Je me suis déplacé à l'aide de mon fauteuil roulant pour aller chercher une bouteille de Coca-Cola dans le frigidaire.
À mon retour, on s'est régalé comme pas possible.

-Moi: Aujourd'hui, C'est un Vendredi pas comme les autres. D'ailleurs quelle heure fait-il ?
- Mon père : Il est 17h, C'est l'heure de la prière.
-Vieux Wagane Diouf: comment ça? L'heure passe vite.
-Moi: C'est incroyable.

On est parti faire nos ablutions puis nous commençons la prière.

Au finish nous faisons des Dou'as et des Zikrs avant de nous réinstaller pour continuer notre belle soirée de famille.

- Vieux Wagane Diouf: Si tu veux que je te raconte l'histoire de Alboury Ndiaye, il va falloir me préparer un Thé d'abord.
-Moi: Pas de soucis.
- Mon père: Ééh, Wagane, toi et le thé, C'est une très longue histoire.
-Vieux Wagane Diouf: On a copié celà de notre Père.

J'ai préparé le thé comme il l'a suggéré. Je l'ai fait en 2 round, C'est à dire, une première et une deuxième tache pour chacun.
Mon oncle était content et près à me raconter l'histoire

-Lui: Comme je le disais tantôt, Alboury Ndiaye était le roi du Djolof, un ancien royaume sur le territoire de l'actuel Senegal, avant son annexion par la France. Alboury est une grande figure de la résistance à la pénétration coloniale au 19ème siècle. Il était un nationaliste convaincu et désintéressé qui, dans sa résistance acharnée et tenace contre l'envahisseur français ne distinguait pas la cause du Sénégal et celle du Soudan (Mali), pays en lutte pour la liberté de l'Afrique. Alboury Ndiaye s'opposa à la conquête de son pays. Il rejeta le protectorat des Français et, vaincu, il refusa de se soumettre et alla rejoindre Ahmadou, fils de El Hadji Omar à Nioro du Sahel où il continua la lutte contre les Français à travers le Soudan jusqu'au Niger.Le " Bourba " (roi) Djolof, Alboury Ndiaye est né en 1842 à Tyal. Il est un descendant direct de Ndiadiane Ndiaye fondateur du royaume du Djolof sur le pays, et occupent Say, les deux résistants étaient à Dounga, et les colons approchèrent de plus en plus. Alboury Ndiaye et Ahmadou Tall était sollicités par les divers clans peuls de la région, qui voulaient en finir avec le joug des Djermas et également lutter contre la pénétration française. Ils se séparent un moment, Ahmadou combattant sur Dosso, et Alboury avec ses suivants Wolofs sur Ouro-Gueladjo. Après leurs luttes qui n’en finissaient pas, ils se rejoignirent de nouveau pour rejoindre Sokoto. Pour rejoindre Sokoto il fallait traverser le pays Djerma, décidés à se battre à la moindre pénétration, ils décident donc de contourner par le nord, puis par le pays Maouri, de traverser la zone désertique, afin de redescendre par l’est de Dogondoutchi, dans Sokoto. Durant leurs pérégrinations, ils se séparent de Bayero.
C’est en traversant le pays Kourfey, habité par des Haoussas, animistes et redoutables guerriers, que les catastrophes allaient commencer. Le chef Haoussa Goumbi, à Bonkoukou, donna l’ordre aux habitants du village de bien accueillir les deux guerriers, afin de leur ôter toute méfiance, sachant que les deux résistants avec leurs hommes étaient armés de fusils perfectionnés. Les femmes étaient chargées de s’occuper des guerriers en cavale. La nuit en plein repos parmi les femmes, les hommes haoussas, pillèrent et tuèrent presque tous les hommes d’Ahmadou et Alboury. Très vite le reste reprit la route de Sokoto, par Chical, Baguendoutchi, où il fallut livrer bataille pour passer, surtout l’armée du roi Bâgâdji, qui fut repoussée, puis par Matankari, qui porte encore le nom de route des Foutankés.
Alboury Ndiaye continua sa route seul vers Sokoto, à Tounfalizé, où il avait vengé le guet-apens des Haoussas. Il continua seul le combat avec ses hommes les plus fidèles et les Peuls. Les colons français avancèrent toujours, ils occupèrent désormais Dosso, et s’allièrent avec les Haoussas. La tradition rapporte qu’Alboury Ndiaye sut que sa fin était proche, un jour où il se sentit vraiment humilié, la première humiliation de sa vie, dit-on. Fatigué de cette cavale, il trouva un jour une calebasse de lait, il but en cachette le lait de la calebasse, qui appartenait à une femme. La femme arriva et accusa Alboury d’avoir bu son lait, Alboury nia, un garçon survient et l’accuse à son tour, Alboury se tourna vers son griot et lui dit : « Je ne suis plus rien puisque ma parole est mise en doute, c’est le signe que je n’en ai plus pour longtemps ». D’après la tradition il mourut à Kalakala, et fut enterré à la place même. Il mourut d’une flèche empoisonnée tirée par un enfant in-circoncis, qui le toucha à l’auriculaire. On lui coupa le bras, et on amena ce bras infatigable, responsable de nombreuses victoires militaires, à Dosso. Le bras fut enterré dans la grande mosquée face au palais du Djermakoy. L’enterrement était digne de celui d’un grand roi. Au Niger, dans les régions qu’il a traversées, de nombreux toponymes Wolof signalent la trace de son passage. Encore aujourd’hui on l’appelle l’indomptable Bourba Ndiaye.
-Moi: Super😚C'est toujours un plaisir d'écouter l'histoire de nos braves ancêtres. Je ferai de mon mieux pour retransmettre ces histoires à mes enfants.

Mon père aussi était stupéfait et très fier de son grand frère. De ce fait il ajouta des compliments à son grand frère Wagane Diouf

- Mon père: MACHALAH mon grand frère, tu as toujours était un modèle pour moi et maintenant pour mon enfant.
-Vieux Wagane Diouf: Merci beaucoup petit frère.

Il se sont ensuite fait un accolade : C'est un réel plaisir de voir ma famille heureuse.
Ma mère qui est aux cieux doit sans doute se réjouir de ça. Elle me manque beaucoup 😪 Que la terre te soit légère Maman😭

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