Valentina Ferraro
Je reste debout devant lui, encore une bonne heure, a discuté de chaque page de mon dossier qu'il a entre les mains. Comme si, il aimé ça. Part moment, il me parle, me posant certaines questions mais comme seule réponse, je lui fais un magnifique sourire sans rien répondre en retour.
Mes parents, eux sont agacés par mon comportement, c'est pour cela que je suis ici. L'internat. Voilà le nom de cette école. Il ne sait pas trop fatiguer pour trouver son nom. Lui ou ces prédécesseurs. D'ailleurs, qu'on ne trouve presque pas vu qu'elle est au fin fonds d'une forêt qui n'est même pas sur la carte. Il nous a fallu presque 2 heures pour tout traverser et trouver cet établissement, qui est d'après internet et compagnie, la meilleure école pour remettre sur le droit chemin tous les enfants dissipés.
- Bon, si vous n'avez pas d'autres questions. On va aller chercher les uniformes pour mademoiselle Ferraro pour qu'elle puisse se changer. Car cette tenue n'est pas appropriée pour cette école.
- Oh je suis déçue, moi qui avais mis cette tenue pour vous plaire. Monsieur le directeur. Vous voyez, je retiens, je n'ai pas oublié cette fois.
- Valentina ! s'offusque ma mère immédiatement.
Il se lève en rangeant sa chaise sous son bureau, fermant un des boutons de sa veste noir de son costume. Je le dévore du regard, l'observant de la tête aux pieds. Ses vêtements sont de luxe, surement de la même marque que son prénom, Valentino, ensuite ces chaussures sont des Louboutin, des souliers vernis noir à lacets. J'ai pu le remarquer lorsqu'il m'a enlevé lui-même mon piercing car j'ai pu apercevoir la semelle de couleur rouge. Puis sa montre, une Rolex en or qu'il porte au poignet droit, ce qui voudrait dire qu'il est gaucher. Comme moi.
Il est droit, élégant comme si des caméras été constamment sur lui. De là ou je suis, on dirait qu'il a été gravé dans le marbre à sa naissance, fin mais même sous sa veste, on voit qu'il prend soin de lui car sa veste noir épouse ses muscles de son torse. Il a les cheveux bruns, assez clairs lorsqu'il est sous le soleil et des yeux marrons, presque noir à certains moments. Surtout lorsqu'il me regarde.
- Ce qui me plairait c'est que tu obéisses.
- Et moi, que vous me virerais de cette école horrible.
- Aucune chance et tu veux savoir pourquoi ? Car le directeur c'est moi, et tu peux faire les pires conneries même bruler l'enceinte de mon établissement, je ne t'exclurais pas. Par contre, je te punirais en conséquence de ta bêtise. Plus elle sera grosse, plus ta punition sera horrible. Et je ne suis pas du genre à faire écrire des lignes durant 1h. Loin de là. Tu n'imagines même pas tout ce que je peux faire Valentina Ferraro.
Mon cœur se mets à battre à tout à l'ure à ces derniers mots. Je ravale légèrement sans quitter ses yeux qui s'assombrisse de plus en plus. Même si je doute que ce soit réel, la peur s'installe au creux de moi car je sais que c'est un criminel, un mafieux de renom qui n'a jamais été attraper par la police et pourtant, il a fait des choses immondes. Tuer des hommes après les avoir torturés de multiples façons, une balle dans la jambe, un couteau non aiguisé dans la hanche, pendu au plafond, les massacrer à coups de poings et les laisser se vider de leur sang. Et avec les traites, hommes ou femmes, c'est encore pire, il les tue lentement, lui-même. Cet homme arrache des têtes sans se demander si c'est normal.
Je me demande encore, comment mes propres parents peuvent me confiée à lui, sans aucun scrupule.
Il sort de mes pensées, me regardant toujours et avec la même intensité.
- Donc maintenant, si tu n'as plus d'objection à part celle de te faire exclure, on va aller te donner d'autres vêtements que... Ça.
En marchant vers la buanderie qui fait aussi office de pressing. Le directeur présente à mes parents les différentes pièces ou je vais vivre le reste de l'année. Je n'écoute pas, préférant observer certains garçons qui sont tous plus mignons que les autres. Ils ont tous un costume, certains avec une veste avec un écusson, d'autres non avec pour tous, une cravate de différentes couleurs, bleu pour certain, noir pour d'autres ou encore vert ou rouge.

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L'internat (En pleine réécriture)
RomansaJe suis le directeur d'une école, celle de la dernière chance pour les parents démunis. Cette école à pour réputation de transformer ces petits monstres en de parfaits humains. Je n'ai jamais, ni moi, ni mes prédécesseurs échouer à ce devoir. Chaque...