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Je venais d'arriver dans ce petit village forestier, portant ma capuche pour éviter que quiconque ne me voit où ne me reconnaisse, je suis un fugitif de la prison la mieux gardé du pays, même moi je n'arrive pas à croire que je m'en suis échappé. Des soldats sont à ma recherche dans toute la contrée, les murs sont placardés de mon visage avec la somme qui va avec, son poids en or multiplier par cent et un titre de héros national donné par le roi lui-même, avec ça, si n'importe qui me voit, il ferait tout pour me capturer.

En serpentant les rues à la recherche d'un endroit où loger j'entends par inadvertance deux hommes plutôt âgés ressemblant à d'anciens soldats parler.

- D'après se que j'ai entendu, il y a encore eu une disparition en forêt, la troisième de la semaine

- Dit, on m'a toujours raconté l'histoire de la forêt mais jamais pourquoi elle était réellement maudite.

- Sérieux ? Pourtant tout le monde le sais, bon, tu sais qu'il y a un manoir abandonné ? Bah on raconte qu'il serait hanté et que cette chose aurait maudit la forêt pour que personne ne le dérange.

- Ohhhh intéressant, on raconte que tu y ais déjà aller, tu a vu quelque chose ? Si oui quoi ?

- Oui j'ai vu quelque chose, un grande silhouette pâle qui semblait porter des vêtements noir avec de long cheveux blonds. J'ai croisé sont regard, un regard rouge plein de soif de sang, j'ai cru que j'allais mourir, mais étrangement j'étais attiré par ce regard. Heureusement un autre soldat ma ramener a la raison et c'est pour ça que je suis encore en vie après l'avoir vu.

J'en avais assez entendu, la seule chose qui importait était que je savais où j'allais passer la nuit, ce manoir abandonné, et probablement les semaines à venir. Je me suis approché du marché, j'ai fait quelques provisions pour environ un mois, cela m'avait coûté un peu plus de 100 pièces d'argent*.

Le soleil allait bientôt se coucher, j'ai donc commencé à me rapprocher de la lisière de la forêt. En y arrivant, les soldats dont les vieux parlaient venaient d'arriver. J'ai continué à avancer mais celui qui semblait être le chef de brigade m'interpella.

- Excusez moi jeune homme mais vous ne pouvez pas entrer dans la forêt, il y a eu des cas de disparition récemment donc évitez de vous en approcher.

- Je ne suis que de passage et je coupe par la forêt pour arriver plus rapidement au port de La Capitale de L'Est.

- Oui mais..-

- De plus je ne vis pas ici je ne suis que de passage pour éviter les longs détours, avais-je dit en lui coupant la parole

Il descendit de son cheval et se penchas vers moi pour, je suppose, voir mon visage mais ma capuche le dissimulait bien et de plus j'avais la tête légèrement baissée.

- Bien, mais a vos risques et périls, nous ne serons responsables de rien de se qui vous arrivera.

J'ai continué mon chemin vers la forêt sans lui prêter grande attention.

[...]

Cela faisait maintenant plus d'une heure que j'arpentais les presque invisibles sentiers de cette forêt tant ils ont peu été utilisés.

Les arbres étaient gigantesques avec des feuilles plus larges et plus épaisses qu'une main*.Ce qui faisait que la lumière avait du mal à passer, donnant l'impression qu'il faisait constamment nuit. Et bien, c'est sûrement le cas maintenant, car même si la lumière passe mal, j'avais remarqué qu'il faisait encore plus sombre que quand j'étais parti.

Soudainement, j'ai eu l'impression d'entendre des gouttes d'eau tomber sur les feuilles, je suppose qu'il s'était mis à pleuvoir, mais je n'ai pas besoin de m'inquiéter, le feuillage de ses arbres est bien trop important pour que les gouttes ne commence à passer à travers avant au moins une bonne demi-heure.

Les bruits de la forêt étaient très agréables et relaxants, les petits chants des insectes, les animaux se baladant créant le craquement des feuilles, le vent qui s'engouffrait entre les arbres. J'aime les forêts, je me sens en sécurité près de toute cette vie, j'adorerais vivre au milieux de la forêt dans une grande maison. Et bien, je pense que ça risque d'arriver si je trouve se fameux manoir.

Soudainement, j'ai entendu plusieurs cris d'oiseaux, comme des corbeaux qui s'envolaient a la vu d'un danger, et puis, plus rien, plus un bruit, la forêt était devenue calme, trop calme, même le vent avait soudainement disparu, avant qu'une brise glaciale le remplaça me fit frissonner. Je me suis senti observé, j'avais cette impression depuis un bon moment, mais elle était beaucoup moins forte que maintenant. Je savais que quelqu'un me surveillait, je ne sais pas d'où, comment ou pourquoi mais il y avait quelqu'un. J'ai calmement continué ma route, glissant un couteau, que j'avais acheté, légèrement hors de ma manche, si quelque chose m'attaquait je saurais me défendre.

Quoi que, je pense que ce ne sera pas nécessaire, je venais d'arriver devant se grand manoir. Gigantesque et magnifique. Il était entouré d'une sorte de petit jardin avec de magnifiques rose rouge sang, mais aussi entouré par cette forêt. J'ai eu de la chance en arrivant ici, la pluie avait cessé.

Je me suis approché de la grande bâtisse et de ses deux grandes portes en hauts de petites marches faites pour surélever le lieu. Un frisson de soulagement me parcourus le corps, cette chose qui m'observais était partie.

J'ai porté ma main a la porte, non pour l'ouvrir mais pour toquer, à plusieurs reprises, aucune réponse.

Soudainement, un bruit lourd retentit.
Il vas pleuvoir de nouveau.
Ce bruit était de l'orage, proche, je devais rentrer sinon j'allais me retrouver tremper.

J'ai fini par prendre mon courage à deux mains et est ouvert la porte. Elle était lourde et j'ai eu du mal a l'ouvrir, un grand grincement se fît entendre a cause de la vieillesse de cette entrée.

En pénétrant dans cette demeure, je pu apercevoir que tout les chandeliers étaient allumés. Je me suis avancé et avant même de pouvoir atteindre le gigantesque escalier. La fameuse porte se ferma si fort que le claquement resonna dans toute l'entrée. Étonnant car un simple coup de vent n'aurait pu la fermer d'une telle violence.

Je n'ai même pas eu le temps de me tourner pour regarder cette dernière que quelque chose ou quelqu'un m'attrapas fermement par le cou avant que je me sente porter dans les air, mes pieds ne touchant plus le sol.



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1 : Environ 50€.
2 : Ces arbres sont appelés Les Arbres Mains de Géants pour leur feuille immense comme je viens de les décrire. Ils ne poussent que par plusieurs jamais seul, on en trouve ici et dans La Forêt au Arbres Géant.

This pale skinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant