Chapitre 8.Le roi.

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Ce bâtiment en pierre.
Des hommes en cotte de maille sont postés devant , ils sont armé de lance.

-Annoncez-vous. Demandent les gardes.

-Le Roi m'a demandé de venir.

-Êtes-vous l'homme chat ?

Chester enlève sa capuche.

-Lui-même , dis Chester.

Les gardes le fixent. Ils ouvrent ensuite et s'écartent de la porte.
Un long couloir lugubre. Un tapis Bordeaux montre le chemin à suivre. Ce dernier a l'air abîmé par les nombreux passages des paysans.
Des colonnes de granite.
Des gardes postés le long des parois entre chaque pilier.
Leur amures sont en métal, ils ont pas de heaume mais un casque qui recouvre que le haut de la tête.
Ils ont un plastron avec un blason dessus.
Une cotte de maille est apparente.
Ils ont des bottes en cuir.
Chester continue à marcher. Il sent des regards.
Les soldats restent immobile.
Il arrive dans une grande salle en demis cercle. Au fond, au centre il y a un homme.
Ce dernier porte un manteau pourpre. Un emblème se trouve sur son torse. Un cercle avec une croix à l'intérieur. Comme les gardes qui sont sûrement les siens. Il a une longue barbe, des cheveux très longs et a un physique rachitique. Il a l'air âgé mais impossible d'estimer son âge.

-Soit la bienvenue homme-chat ainsi que le sac à patate qui te sert d'accompagnante ! Dit l'homme d'une voix grave. Tu es venu en fin de compte ! J'ai eu peur que tu t'enfuis ! Je me nomme Béranger. Je t'attendais.

-Bonjour monseigneur , je me nomme Chester Chesire, dit le félin en s'agenouillant.

-Je suis surpris que tu te prosternes devant moi, tu as l'air de connaître nos coutumes . C'est une bonne chose !
As-tu fais bonne route ?

-Non je suis passer par un tunnel de terre. Je suis sale maintenant.

-Pourquoi dont ?

-J'aime les tunnels.

-D'accord.
Le vieil homme le regarde avec des yeux rond.
Il se reprend et clame:
-Je t'ai convié ici pour te tester et pour voir ce que tu vaux. Si tes capacités sont à la hauteur de ma demande je te garderai ! Dans le cas contraire soit je te ferais soit tué soit exilé. J'ai eu vent de tes agissement, les rimeurs vont plus vite que les chats dans des galeries pouahaha ! Tu n'es pas humain aussi !

-Tué ou exilé ?  Et en quoi c'est un problème que je ne sois pas humain ? S'étonne Chester.

-Regarde toi, on dirait un croisement entre un monstre et un Fell ! Tu n'appartiens à aucune race existante. En tout cas rien que je connaisse. Tu es pas comme les gens d'ici. Enfin bon... revenons en aux faits, veux-tu te battre ?

Chester est pensif. Candy est toujours sur son dos, en faisant semblant de dormir, elle commence à chuchoter:
-Ne fais pas ça, ses gardes sont puisant vaux mieux filer en douce.

Chester lui répond à voix basse:

-Tu es sûre de toi ?

-Oui.

Le roi fixe la scène et s'impatiente:
-Je t'entends parler seul, veux-tu te battre, oui ou non, je te rappelle que mon temps est précieux !

-Oui.

Candy n'a pas l'air d'apprécier sa réponse et souffle discrètement de consternation.Le roi le fixe toujours et clame:

-Tu vas combattre un guerrier très fort, sa force est même inégalable ! Je te précise juste qu'il est grand et utilise une masse.

Chester lève le bras.
-Amenez-le moi ! Je l'attends.

Quelques heures plus tard Chester est dans un vestiaire. Candy a été prise en charge par les médecins du château. Il se change et s'habille en armure qui a été donnée par le roi. Elle est lourde et entrave ses mouvements mais facile à enfiler.

Un garde entre:
-Messire, c'est bientôt à vous.

Chester l'air morne lui répond:
-Très bien j'arrive.

-Vous n'avez pas l'air content du combat à venir.

-Tout à fait.

-Pourquoi cela ? Vous aviez l'air enjaillé tout à l'heure.

-J'ai peur de m'ennuyer.

-Ayez peur du monstre que vous allez combattre.

-Ça je m'en moque.

-Dépêchez-vous, dit le garde en s'en allant.

Chester lâche:
-Entendu...

Chester enfile des bottes crasseuses. Elles ont l'air d'avoir servi. Elles sentent la sueur et la terre, une étrange odeur métallique en émane également. Le vestiaire est une salle rectangulaire avec un vieux banc pourri et une armoire forte contenant de vielles armes rouillées. Un fléau d'arme, une épée à deux mains, et une hallebarde.
Chester s'empare de l'épée et l'observe.

-Cette arme va faire l'affaire. Berk y'a encore du sang dessus.

Des pas résonnes.

-Messire, c'est à vous !

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 15, 2023 ⏰

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Le comte Chester: un félin un peu fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant