CHAPITRE 9

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Chapitre 9 :

Elïo

Tampico, Mexique, 23h59

Nous sommes arrivé au Mexique - Liêm, Lou et moi - depuis deux jours.

Deux

Putain

De jours.

Cela fait 48h que l'on suit l'itinéraire d'Alexander.

2 986 putains de kilomètres.

En s'arrêtant évidement à tous les endroits où lui aussi c'est arrêté. Sans déconner, on dirait un groupe de nanas complètement raide dingue de lui qui le suit de partout.

Ridicule.

Et devinez quoi ?

Il a encore une fois disparu.

On n'a rien trouvé. Niente.

Toutes les boutiques ou entrepôts étaient vide. Vide de lui et vide de tous les objets précieux que l'on aurait pu voler.

Toujours ce coup d'avance.

En même temps je ne sais pas à quoi s'attendait Liêm. Ce n'est pas en passant derrière le fils d'un des anciens plus grands voleurs du continent que l'on aurait pu trouver quelque chose.

Mais depuis Paris il ne réfléchit pas de façon décente.

Dite-vous que même moi je réfléchi mieux parfois.

Oui oui à ce point-là.

Je suis assis sur la banquette arrière de la voiture. Lou conduit et Liêm est du côté passager. Quand on est sortie du dernier entrepôt et que l'on a rien trouvé sur Steal, Lou s'est empressé de prendre le volant pour rentrer. Car il s'est aussi bien que moi, qu'un Liêm énervé est égal à un accident assuré.

Déjà qu'en temps normal il roule comme s'il avait plusieurs vies mais alors ajouté à ça que l'on n'a rien trouvé sur Alexander.

C'était la mort garantie.

Et je ne peux pas mourir tout de suite car je n'ai toujours pas épousé Allie.

D'ailleurs si on continu sur la lancé des galères tant que l'on y est. Je n'ai plus de batterie sur mon téléphone. Donc impossible de la joindre. Après tout ce n'est pas plus mal, je voulais la faire patienter quelques jours. Bientôt quatre jours qu'elle attend mon message. Elle doit être folle.

Folle de moi.

Je lui en enverrai un demain matin.

Mais pour l'heure, direction la maison de mamie Nona.

Il est tard, elle est sûrement en train de dormir. Je suis un peu déçu mais j'attendrai demain matin pour un bon taco.

J'en salive déjà.

Il nous reste une dizaine de minutes de route avant d'arriver. J'en peux plus de la voiture, ça fait deux jours que je suis assis sur ce siège. Ça va que cette Mercedes est plutôt confortable.

Je mets la main dans le paquet de Doritos et en sort une chips. Je croque dedans en ayant le regard fixé sur la jambe de Liêm qui ne fait que bouger.

Putain il me stresse.

Il a le regard fixé sur la route et n'as pas dit un mot depuis que l'on est parti.

Lou non plus.

Et moi non plus.

L'ambiance dans la voiture est étouffante. Je regarde l'heure d'arriver sur le GPS dans l'espoir qu'elle avance plus vite.

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