Réincarné dans un autre monde avec la classe d'alchimiste !

Expérience 2 : Ma deuxième naissance

*Bruit d'acier*

... Πρέπει να... Αυτή τη στιγμή... Για το παιδί... Να προσέχεις... Αααα !

Qu'est-ce qui se passait ? J'entendais une voix masculine, grave, crier ainsi que des bruits d'acier. Je ne comprenais rien du tout. Encore une fois, on me réveilla avec des cris et cette fois, il y avait des sons désagréables en plus.

J'ouvris donc les yeux une fois de plus et je ne vis rien, j'étais dans le noir. Puis des étincelles survinrent et de la lumière apparut soudainement dans les coins de la pièce.

Je levai ensuite les bras pour voir si je possédais un corps et si je pouvais bouger. Je vis alors de petits bras moelleux et dodus suivis de petites mains toutes douces et en faisant l'effort de se mouvoir, je pus remuer les doigts. J'ai pris conscience de ma taille et j'ai réalisé que j'étais redevenu un nourrisson.

- Θα πάω να υπερασπιστώ την είσοδο με άλλους στρατιώτες ! Πάρε το παιδί μας και φύγε !

- Όχι ! Πρέπει να έρθεις κι εσύ !

J'essayai de voir la personne qui était en train de parler, mais je ne vis que la poitrine de la femme qui me portait. Je supposai que cette femme était ma mère vu la manière dont elle me tenait dans ses bras. J'en conclus donc que la voix grave était celle de mon père de ce nouveau monde.

Tout cela était difficile à contextualiser, car je ne comprenais pas ce qu'ils disaient. Ils communiquaient avec une langue totalement différente de mon ancienne langue natale.

Je sentis ensuite ma mère me soulever et elle se leva du lit sur lequel elle était allongée pour reculer et s'approcher petit à petit du mur.

Mon père s'approcha ensuite de ma mère pour l'embrasser et vu sa carrure, c'était un vrai guerrier. C'était un homme grand aux cheveux bruns et aux yeux jaunes, il portait une armure ainsi qu'une épée comme un soldat et sa posture montrait qu'il voulait nous protéger.

Je ne savais pas quelle menace était à nos trousses, mais aux tons de leurs voix, elle semblait être énorme. Ils étaient paniqués et ma mère était apeurée, ses yeux larmoyaient et sa voix tremblait. Elle devait peut-être penser à l'idée de perdre son mari et son enfant à cause de ce danger imminent. En tant que nourrisson, je ne comprenais rien à ce qui se passait, mais je sentais que la situation était périlleuse.

Soudain, j'entendis des cris d'efforts ainsi que des bruits de lames qui s'entrechoquaient, ces sons désagréables envahissaient la pièce et faisaient trembler ma mère. Puis mon père cria un grand coup pour faire la raisonner :

- Βιαστείτε και φύγετε από εδώ, ο γιος μας πρέπει να ζήσει !

Son hurlement la fit réagir et elle prit la décision de s'enfuir, elle se retourna et se précipita vers la porte avant de l'ouvrir complètement. Elle s'arrêta et dit d'une voix douce :

- Μην πεθάνεις, πρέπει να ζήσεις γι' αυτόν... Σε παρακαλώ γύρνα πίσω ζωντανός...

Mon père acquiesça doucement et courut, s'éloignant de nous petit à petit, afin de nous laisser le temps de partir. Ma mère profita alors de cette occasion pour s'échapper à travers cette même porte qui, une fois ouverte, nous conduisit dans une forêt plongée dans l'obscurité.

En se précipitant dans ces ténèbres, ma mère commença à incanter pour lancer un sort de magie :

- Είθε η θεά να μου δώσει τη δύναμη να φωτίσω το σκοτάδι... Luxos !

Il lui permit d'invoquer une boule de lumière afin d'éclairer le chemin et d'y voir plus clair dans ce sombre paysage. Cependant, sur le chemin, on remarqua que nous étions poursuivis par quelque chose. En regardant sur les côtés, ma mère comprit directement qui étaient les personnes qui nous traquèrent, elle accéléra donc pour les semer afin qu'ils ne nous rattrapassent pas.

La route était sinueuse et semée d'embûches qu'elle dû esquiver à tout prix, elle sauta pour éviter les branches au sol et se déplaça de droite à gauche pour ne pas heurter de troncs d'arbres.

Et c'était après plus de 5 minutes de fuite que nous avons semé nos poursuivants. Plus aucun son ne circulait dans la forêt et nous étions plongés dans un calme inquiétant où toute menace pouvait surgir de nulle part. Ma mère continua ensuite son chemin en marchant jusqu'à s'arrêter soudainement.

Je ne comprenais pas pourquoi elle restait debout sans bouger, cela me faisait un peu peur. Tout ce qui se passait en ce moment restait flou pour moi. Je n'étais qu'un nourrisson avec la conscience d'un homme de 25 ans donc je ne pouvais rien faire pour l'aider.

D'un coup, elle commença à sangloter pendant plusieurs minutes, elle versait de chaudes larmes pour les personnes qu'elle aimait et surtout pour celle qu'elle possédait entre ses mains : Moi. Elle continua de marcher en vain, sans se soucier de ce qui l'attendait et, pas à pas, en continuant de s'enfoncer dans la forêt, elle arriva devant une porte géante.

Sur celle-ci, des inscriptions que je ne pouvais pas lire étaient inscrites, mais je les compris très vite. En effet, ma mère déposa un genou à terre avant de me poser devant cette gigantesque porte. Elle écrit ensuite sur un bout de tissu et l'accrocha à ma couverture. En pleurs, elle essaya de me parler, mais saisit qu'elle ne se faisait pas comprendre. Ainsi, elle prit une grande inspiration pour se calmer, fit son plus beau sourire et me parla avec une voix douce :

- Ostanès, tu es Ostanès, fils de Δίκη et Πανάκεια... Je suis désolée, δεν είμαστε καλοί γονείς... Αλλά σε αγαπάμε με όλη μας την καρδιά... Tu nous détesteras sûrement à cause de cette décision, mais elle reste la meilleure... Θα είμαστε πάντα στην καρδιά σου, στο πλευρό σου γι' αυτό μην κλαις και κράτα το κεφάλι σου ψηλά, garde ton courage lorsque tout va mal... Σ' αγαπώ γιε μου και ο πατέρας σου σ' αγαπάει επίσης, je suis heureux que tu sois notre enfant...

J'ai pu comprendre ce qu'elle me disait, mis à part quelques mots, j'ai compris ce qu'elle m'a dit. Elle devait m'abandonner pour mon bien, pour que je ne me fasse pas tuer une seconde fois.

Une fois son discours terminé, ma mère m'embrassa le front avant de partir dans la sombre forêt. Je l'entendis ensuite faire du bruit pour créer une diversion afin que les agresseurs ne vinrent pas me trouver.

Ma mère me protégea et me laissa devant le pas d'une porte, au fin fond d'une sombre forêt, dans l'espoir que quelqu'un me trouve.