01. Jasmine

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Turquie, Istanbul , 18 h, Domicile des Yilmaz.

Jasmine

Boo. je sursaute, il rit, quel connard. Ma main a dérapé et j'ai fait un trait sur la peinture que j'ai mis un semaine à terminer, alors que l'exposition est dans une semaine j'en ai trois il m'en faut six je viens d'en gâcher un. Je souffle tellement fort que mes mèches qui flottent sur ma figure vole fort. Son sourire s'estompe peu peu quand il se rend compte que je ne ris pas, il sourit comme pour dire désolé j'ai envie de l'etriper ce con.

T'abuses , il sourit de toute ces dents ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu si heureux. Qu'est que t'as ?

On a même plus le droit d'être heureux dans cette baraque, Dit-il en me serrant dans ses bras il m'embrasse le front, qu'est qu'il a aujourd'hui, j'avoue que ça me fait plaisir même si je lui en veut un peu pour le tableau. Mon frère et moi on s'est toujours bien entendu, notre relation est très spécial Ali me relâche.

Ali ! Reviens ici ! Si je te trouve ! J'entends sa mère monter les escalier très énervé contre lui, je ris : Qu'est t'a encore fait, je chuchote. Il prend ma main et on s'enfonce dans le placard, il met son index sur sa bouche pour m'inciter à me taire la porte de ma chambre s'ouvre à grand volet.

Jas ? Jas ? Tu as vu ton frère ? Quand elle n'obtient aucune réponse elle dit un truc en turc puis referme derrière elle. Je sort du placard suivi d' Ali.

Tu m'accompagne ? Sans que je n'ai eu le temps de répondre sa main à tiré la mienne et on est sortie par la deuxième porte qui donne directement sur le jardin.

Ali a trois ans de plus que moi d'habitude il est tellement sérieux, à cause de notre père qui l'a formaté comme un petit soldat, parce que d'après lui c'est son successeur. C'est pour la première fois que je le vois rire après tant d'année, comme il le répète souvent je suis celle qui fait sourire son âme, même si ses lèvres ne le font pas. Je le vois enfourcher son vélo, je me souviens que nous les avions acheté quand j'avais 17 ans j'en ai 23 il ne doivent plus être en bon état.

N'ai pas peur je les ai fait examiner hier il vont bien aller monte et suis moi. J'ai enfourcher le mien c'était un vélo tout blanc avec un petit panier devant mais celui qui nous l'avait vendu les appelait des vélos tout terrain. Mon frère était toujours dans son costume et moi toujours en pyjama mes boucles étaient retenu dans deux tresse que je m'étais faite la veille l'ironie de la situation m'a fait éclater de rire.

Je suivais mon frère on a longé les rues d'Istanbul, avec gaieté, nos rires faisaient eco dans Istanbul, et mon cœur planait au fur et à mesures que mes jambes pédalait.

Ali s'est arrêter devant un salon de thé. Je me suis aussi stopper, il m'a fait signe de le suivre, mes chaussons grenouille au pieds je suis rentré dans le salon. Puis je l' ai vu parler à une femme, elle avait l'air en colère contre lui mais quand il lui a sourit elle a baissé la tête et a rougie, c'est la que j'ai compris d'où venait le bonheur de mon frère. Ses cheveux d'un blond vénitien était retenue dans un chignon banale, ses iris bleus et son visage fin me disait qu'elle n'était pas cent pour cent Turc elle devrait avoir une autre origine. Mon frère m' à dit d'approcher ce que j'ai fait.

Jasmine, Soraya ma futur femme. Elle portait un tablier signifiant qu'elle travaillait ici j'ai sourit, soraya m' à sourit gentiment et je lui est rendu son sourire.

Ali m'a beaucoup parlé de toi. A dit soraya.

J'ai fait la moue à Ali lui ne m'a même pas parler d'elle.

BEYOND THE ETERNITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant