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Une immense salle, c'est dressé droit devant moi, la pièce n'était pas aussi éclairée que ce fameux couloir de la mort.

La pièce est éclairée par de l'éclairage naturel malgré l'heure ! Sur les murs et le plafond sont agencés de grandes vitres, ce qui laisse passer la lumière du soir éclairée par la lune.

Des tables, des canapés ainsi que des bibliothèques, tout ça décoré par des babioles, des statuts en tout genre, il y règne un confort fort appréciable.

– C'est joli, dis-je avec un sourire.
– Et encore, tu n'as rien vu ! Dit-il avec un petit sourire en coin.
Il m'amena ensuite dans un couloir où de grands escaliers descendaient, ils étaient faits de marbre noir, ainsi que des rambardes couleur or, les murs étaient joliment décorés de tableaux. Je ne sais pas combien d'étages nous avons descendu, je pense deux quand il s'a arrêté enfin !

— Voilà, nous sommes arrivés. Je pense que c'est celle de droite.
– Comment peux-tu être sûre que c'est celle-ci ? Dis-je d'un ton nerveux.
— Il y a une enveloppe sur ta poignée, Madame Edna, fais toujours ça, il y aura ta clé dedans, dit-il d'un ton sarcastique.

Ha, il pouvait avoir aussi ce genre d'expression !

Je prends l'enveloppe et je l'ouvrirai dedans pour trouver une clé avec mon blason. Je commençai par mettre le blason sur ma veste, j'insérai ensuite la clé dans la serrure, la porte s'ouvrit, j'avais un grand lit rien que pour moi, donc j'avais une chambre seule ! Il y avait aussi un bureau, une bibliothèque, des armoires ainsi qu'une porte du côté gauche. Je l'ouvris et la splendeur, une salle de bain !
Mais avec une baignoire et une douche ! Je reviens dans la chambre.

– J'ai une baignoire ! Lui dis-je en le regardant.
— Naturellement, tu as une chambre seule, les chambres duo ont aussi une salle de bain. Mais uniquement avec une douche. Me dit-il en me toisant de haut en bas.
N'y prête pas attention, ma fille.

— Et toi, tu as quoi comme chambre ? En me rapprochant de lui pour aller récupérer mes affaires.
– Duo, je partage ma chambre avec Laurius, je te le présenterai demain, c'est un sacré numéro, affirma-t-il avec un sourire.
Je pris mes sacs à ses pieds devant l'entrée de la chambre et je les posai sur mon lit.
– Tu veux de l'aide ? Me dit-il en s'adossant contre le mur.
Je réfléchis un moment à cette question, mais je n'ai pas besoin d'aide.
— Non, mais tu peux rentrer si tu veux, en le regardant du coin de l'œil.
— Je peux ?, me dit-il, en se relevant du mur.
— Bah oui, pourquoi ?
— Parce que je n'ai pas vraiment le droit de rentrer dans ta chambre.
— Ne me dis pas que tu sais écouter des règlements ? Lui dis-je en rangeant mes chaussettes dans la petite commode à côté du lit.
Ça le fit rire, il passa la porte de la chambre pour aller s'asseoir à côté de mes affaires.
— Si c'est un défi, j'accepte !
— J'ai dit que tu pouvais rentrer, pas t'asseoir sur mon lit !
— Une invitation, c'est une invitation, Mademoiselle.

Peut-être que j'ai fait une bêtise en le laissant rentrer, mais je n'y voyais pas de problème.
Je pouffai de rire en rangeant mes affaires, ce qui le fit me regarder plus intensément ! Ses yeux étaient tellement transperçants que s'ils étaient des épées, je serais déjà morte. Je voulais vraiment me détacher de ces yeux, mais quelque chose le fait à ma place !
– Esteban ! Que fait-vous ici ? Vous devriez être dans votre chambre ! Dit-elle en le regardant avec un regard noir.
— Je suis venu aider madame, dit-il en se relevant.
– Aider sans rien faire ?
Je voulais l'aider et lui dire que c'était moi qu'il l'avait invité.
— C'est moi qui ..., j'ai même eu le temps de répondre qu'il me coupa la parole.
J'aide à ma manière, c'est-à-dire rien.
Elle le prit par le bras pour me remonter, mais je n'allais pas me laisser faire comme ça !
— Vous savez, Madame Edna, je ne vois pas où est le problème ! Une chambre est une pièce comme une autre et je n'ai pas besoin d'une chambre pour avoir dit invité un garçon !
— Jeunes filles, ôtez ces paroles de votre bouche ! Dit-elle, choquée.
Quant à Esteban, ça le fit rire.
— Vous avez de la chance que c'est votre premier jour !
Elle remonta avec Esteban qui allait sans doute prendre une colle. Je m'en voulais un peu pour lui, mais pas pour Edna, je ne suis pas aussi docile que j'en ai l'air !

La nuit passa très vite, sans même que je me rende compte que je me suis endormie, et j'ai plutôt bien dormi pour un premier jour. Je commençais par m'habiller en m'étant l'uniforme et le blason pour ensuite me coiffer. J'avais les cheveux plutôt longs de couleur noire et un teint pâle de nature, mes joues roses le rehaussaient.

Je remontais les escaliers jusqu'à l'entrée du salon où je vis les autres discuter et déjeuner. Je crains que je n'aie pas le temps de manger, malheureusement, vu à l'heure que vient de me lever, je fis la moue.
— Quelle tête tu fais !
Je me retournai.
— Ça, c'est la tête de quelqu'un qui a bien dormi, me dit-il en me scrutant haut en bas.
– Comme une souche, en lui faisant mon plus beau sourire.
À côté de lui se trouvait un garçon à peine plus grand que lui. Il avait des yeux gris acier, des cheveux blonds.
— Je te pressente. Laurius
— Enchanté, lui dis-je en lui tendant ma main.
Au lieu de me dire bonjour, il regarda mes mains comme une quelque chose d'abject. À l'épis de cette situation, je laissai tomber mon bras le long de mon corps comme s'il pesait 3 tonnes.
Il partit.
– Désolé, il est spécial, mais ça changera avec le temps, en me faisant signe de le suivre.
En le suivant, il se mit à côté de moi.
– Tu n'as pas déjeuné, n'est-ce pas ?
— Non, je me suis levée un peu trop tard, comme tu as pu le voir. Je me grattai le nez par nervosité.
— Alors tient, c'est pour toi, dit-il en sortant un sachet gris.
Ça sentait super bon.
– Les brioches de madame Filian sont les meilleures.
Je pris le sachet et goûtai la brioche. Une multitude de saveurs m'envahit. C'était fruité, de la pomme avec de la fraise et peut-être de la groseille... C'était tellement bon que j'en faisais des têtes bizarres.
– Tu vois, ce sont les meilleurs.
— Merci, je pensais que je n'allais rien avoir jusqu'à midi, lui dis-je en le regardant marcher.
– Pas de problème ! De toute façon, tu allais en avoir besoin, aujourd'hui, c'est duel avec madame Deroti.
On arriva devant une porte déjà ouverte, mais il n'y avait personne pour le moment. J'aperçus juste une dame bien habillée qui préparait des estrades.

Amour de sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant