Chapitre 1 : Nouveau départ ...

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J'ai fini de déballer mon dernier carton

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J'ai fini de déballer mon dernier carton. J'ai quitté la France il y a une semaine, laissant derrière moi ma vie, ma famille, mais surtout Eys, ma petite amie. Ma vie a été chamboulée quand j'ai reçu cette lettre de San Diego.

C'était un samedi matin. Maman est revenue de la boîte aux lettres avec un tas d'enveloppes dans la main. Mon nom était écrit sur l'une d'entre elles. Je l'ai ouverte.

« Cher Nouag Vianney,

Nous sommes heureux de vous informer que vous avez été sélectionné pour recevoir une bourse d'études pour rejoindre notre équipe, les Boussi-Côte, à l'Université de San Diego en Californie.

Votre dossier académique et sportif ont été étudiés avec attention, et nous sommes convaincus que vous êtes un sportif exceptionnel qui contribuera grandement à notre équipe. Nous avons hâte de voir votre potentiel sur nos plages.

La bourse que nous vous offrons couvre non seulement les frais de scolarité, mais également les frais de logement et de subsistance pendant votre séjour à l'université. Nous espérons que cette bourse vous aidera à poursuivre vos rêves et à atteindre vos objectifs professionnels.

Nous espérons que vous accepterez cette offre de bourse et que vous nous rejoindrez à l'Université de San Diego en tant que membre de notre équipe. Nous avons hâte de travailler avec vous et de vous aider à développer votre talent.

Cordialement,

L'équipe de responsables des admissions de l'université de San Diego »

J'ai toujours été un élève plutôt moyen, voire mauvais. Après mes trois années de licence en biologie, j'avais prévu d'arrêter car mon dossier scolaire n'était pas à la hauteur. J'avais déjà un poste dans l'entreprise de fabrication de poignées de porte de mon papa. Mon avenir était tout tracé : je finirais directeur, je me marierais à Eys et on vivrait heureux avec notre chat et nos enfants.

Mais alors que ma scolarité avait toujours été médiocre, il y avait un domaine dans lequel j'excellais : le longe-côte. Vivant à Biarritz, papa m'avait inscrit au surf dès que j'étais en âge de marcher. Il voulait que je suive la voie de mon frère. Je me sentais nul à côté d'eux. Mais un jour, alors que j'échouais pour la dixième fois à prendre une vague et que je commençais à sortir de l'eau, je les ai vus. Marchant dans l'océan, brisant l'écume : le club de longe-côte de ma ville. 

 

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