Lucrecia

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J'entre dans Las encinas mes lunettes sur le nez alors que j'entends Rebeka, dont la mère vient d'être arrêté pour trafique de drogue, dire à des élèves d'arrêter de la fixer et leur demandant si ils voulait une photo. Je m'approche d'elle tout sourire.

Isobel : mais oui je veux ta photo, en grand format et tout et tout.
Samuel : Iso arrête
Rebeka : mais allez, c'est pas la première fois qu'on arrête quelqu'un dans ce lycée
Lucrecia : elle a raison

Je me retourne en sursaut.

Isobel : et d'où tu sors toi au juste ?
Lucrecia : retire ton pare-brise teinté de ton visage et tu me verras. Mais là cagole a raison. Pour l'instant on avait eu qu'un assassin, un Voleur et une sale petite menteuse. Et maintenant ils ont arrête la narco et Las Encinas ressemble de plus en plus à Guantanamo.

Je lève les yeux aux ciels, embrasse la joue de Rebeka et rejoins Lucrecia.

Isobel : quelle énergie aujourd'hui Lu. C'est l'approche de ta fête de la saint Valentin qui te met dans cet etat ?
Lucrecia : non, d'ailleurs je crois que je....je comprends plus rien
Isobel : pardon ? Comment ça tu...
Lucrecia : pas la Saint Valentin, eux

Elle me montre Yeray et Carla qui s'embrassent au milieu du couloir.

Yeray : prête pour la saint Valentin ? Des fleurs, un super restaurant et peut être d'autre surprise
Carla : ben d'habitude on fête la saint Valentin chez Lu. Pas vrai Lu ?

On s'approche d'eux avec un sourire crispé. Quel couple pourrit. Non mais sérieux ils sont juste trop. La Marquise et le bourge qui veut tout et tout de suite.

Lucrecia : oui
Yeray : pas moi, j'ai jamais été invité à aucune fête
Lucrecia : vous savez, cette année je sais pas trop. Ça me dit trop rien. J'ai pas envie d'organiser une énorme fête. En plus je suis débordé avec les examens et la bourse de Columbia
Cayetanna : c'est pour ça où parce que t'as plus d'amis ?
Isobel : un peu comme toi non Caye chérie ?

Elle baisse les yeux et part rapide

Isobel : mais pour qui elle se prend celle là ? Elle est encore ici seulement par qu'une certaine personne paye ses factures.

En voyant le regard de Carla à la mention de Polo, je m'excuse immédiatement.

Isobel : excuse moi Carla. Tu disais la fête ?

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Ander : elle a dit quoi ma mère ?
Rebeka : des trucs banales. Comment tu vas, comment vont les cours, tu sais ta mère serait pas narco-trafiquante
Guzman : et ça ferait quoi ? Moi c'est pas de ma faute si mon père est en taule
Nadia : si on peut t'aider, dit le
Rebeka : vous auriez un peu de thune ? Pour le bus, le 314, c'est celui que je dois prendre pour aller voir ma mère

Samuel, Ander et Nadia commencent à sortir des pièces de leurs poches mais Guzman tends deux billets à Rebeka.

Guzman : laisser tomber, prends un taxi.

J'attends que Rebeka est l'argent, histoire de faire chier Guzman.

Isobel : range ça Rebe, c'est moi qui t'emmène. Tu devrais pas être seule.

Je lui prends la main en souriant.

Rebeka : merci, à tous.

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Je regarde la route en silence en attendant que Rebeka se décide à parler. Mais la patiente n'est vraiment pas mon truc alors je finis par parler.

Isobel : bon tu vas me dire ce qui va pas ou bien ?
Rebeka : c'est rien, juste ma mère
Isobel : qu'est-ce qu'elle t'as dit?
Rebeka : c'est plutôt ce qu'elle a pas dit. Elle s'est excusée de rien. Elle ressent pas une micro miette de culpabilité. Je te jure meuf, elle s'en tape que j'ai pas une thune. Tu veux savoir ce qu'elle m'a dit ? De reprendre la boxe. Je vais la voir pour savoir si elle va bien et elle me dit de retourner boxer. Non mais putain je rêve.
Isobel : je sais Rebe, mais calme toi. Ta mère est pas très délicate c'est vrai mais elle t'aime. Je le sais, et toi aussi tu le sais. Allez, je te dépose chez le serveur. Je dois voir Valerio.

☆Elite☆[Broken Iso]☆[3] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant