LE CHÂTEAU DE TATOÏ

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Si cela n'avait pas été un hasard, alors Sanji saurait qu'on lui voulait du mal. Bien que le fait qu'il soit enfermé avec Roronoa, l'autre brindille et le timbré depuis quelques heures maintenant à l'intérieur d'une chambre fraichement nettoyé et décoré n'était pas des plus logique. Comment avaient-ils tous atterit la? Aucun n'avait de réponse à transmettre. La pièce était repeinte d'un bleu royal tandis qu'un énorme lit pouvant accueillir pas moins de trois personnes occupait la quasi totalité de l'espace. Si l'endroit n'était pas aussi spacieux, Sanji aurait déja eu la sensation d'étouffer. Trafalgar Law et Eustass Kid étaient déja en train de perdre patience, à vrai dire, ils étaient tous au bout du rouleau. La porte qui les séparait de leur liberté était plutôt robuste, pour s'être éclaté la main dessus tantôt, Kid avait de quoi le dire. Casser les vitres? Ce serait idiot, ils étaient bien trop haut pour sauter. Aucuns d'eux n'avaient d'idées, ils étaient comme prit au piège dans un château. C'était bien le soucis, étaient-ils considéré comme des prisonniers pour les habitants de l'immeuble ou bien tout autre chose? Et pour de diverses raisons avaient-ils été choisis, était-ce bénéfique pour eux ou courraient ils un danger?

Ces questions les démangeaient tous, se réveiller d'une longue nuit de sommeil dans une chambre aussi accueillante et non pas dans une cave sale et poussiéreuse leur laissaient le doute.

Vinsmoke Sanji dû se contenir car l'envie pesante d'enfoncer la porte le prenait, il n'avait aucune raison d'y arriver si les autres n'y étaient pas parvenu. Une boule se créea dans son bas ventre alors que sa bouche devenait peu à peu pateuse, lui laissant un goût désagréable et le palais sec. Il n'avait pas si peur, mais ne savait à quoi s'attendre, c'est de la que venait ses doutes et sa crainte.

Roronoa Zoro se disait qu'il y'avait surement une manigance à tendance meurtière derrière tout ça. Il n'avait confiance en personne ici et était prêt à riposter et se défendre si le besoin se présenter à lui, néanmoins, il ne se privait pas pour se mettre à l'aise. Assis contre le mur, les mains derrière la tête, il attendait plus ou moins sagement qu'on vienne le sortir de là, il n' y avait qu'a ouvrir la porte, et le reste, il pouvait très bien s'en charger tout seul. Sans aucun surplus de tension, il examinait vivement les faits et gestes de chacuns sans dire un mot.

Trafalgar Law n'était pas franchement aisé, l'endroit était beaucoup trop grand et les murs coloré lui faisait mal aux yeux. Les meubles étaient les pires avec leur horribles couleurs pastel. Il n'avait pas son mot à dire dans la salle, il voulait simplement qu'on lui fiche la paix, bien qu'il souhaitait partir d'ici au plus vite, il refusait de s'allier avec ses camarades. Si la porte était vérouillée, et bien il n' y avait d'autre issue, à quoi bon réfléchir à une solution si ils étaient prit au piège?

Eustass Kid, lui, reflétait parfaitement l'ennuie. Comme Zoro, il était certain qu'on leur voulaient du mal et peut être même la mort. Il était prêt à frapper sur tout ce qui bougeaient, tel un lion en cage. Rester sur place sans rien faire lui était mission impossible, il se retenait bien de tout détruire autour de lui suite aux plaintes incessantes des autres occupants de cette chambre, cependant, il était prêt à craquer, à tout moment il sombrerait de nouveau dans la colère et personne ne seraient apte à l'arrêter.

Sanji se demandait qui allaient finir par parler de nouveau, Kid peinait à cacher ses émotions, c'est pourquoi il était prêt à parier sur lui. Il était certain qu'ils avaient tous beaucoup de questions qui leur trottaient dans la tête. Main sous le menton, il se demandait si leur vie touchaient à leur fin.

Un son lointain le fit se redresser sauvagement de la chaise sur laquelle il s'était posé quelques minutes auparavant, face à un trumeau de couleur or. On aurait dit que quelqu'un approchait, les autres semblaient également l'avoir entendu car leur attention s'était porté à l'entrée vérouillé. Avec insistance, ils maintenait leur regard, comme prêt à bondir. Peu à peu le son qui s'apparentait être des bruits de pas se fit régulier, la personne portait surement de lourde chaussures à talon compensé. S'ensuivit, un son de trousseau de clé se faire secouer. Toujours sur leur garde, les garçons attendaient patiemment que le nouveau venu pointe enfin le bout de son nez.