𝐌𝐞𝐦𝐨𝐫𝐢𝐞𝐬

Cher Minho, tu me manques énormément.
Depuis que tu est parti, plus rien n'a de sens. Je me sens si vide, ta présence à mes côtés me manque énormément. Cela fait maintenant trois ans et je suis toujours inconsolable.
Je t'écris ces mots pour nous remémorer nos bons et mauvais souvenirs.

Te rappelle tu de notre rencontre ?
Nous étions le vendredi 8 avril 2012, je me souviendrais toute ma vie de cette date, je te le promets.
C'était un matin nuageux, même pluvieux. Je me promenais dans le parc en bas de chez moi, quand j'ai aperçu une forme immobile allongé sur le sol sous un arbre.
Je me suis rapproché et tu étais là, tu dormais si paisiblement que je ne voulus pas te réveiller. Je me suis alors assis à côté de toi et j'ai attendu que tu te réveilles.

J'ai sorti mon carnet où j'avais l'habitude d'écrire tout se que me passais par la l'esprit.
Ce jour là, je me rappelle avoir sur toi, je t'avais décrit paisible comme tu l'étais.
Ta peau était si claire et immaculée qu'elle me faisait étrangement penser à la neige.
Tes cheveux noirs comme la cendre paraissaient si doux.
C'est alors que je voulus les toucher mais au moment où j'approchais ma main, tu ouvris les yeux. Ceux-ci me transpercèrent et j'avais l'impression que pour la première fois de ma vie quelqu'un pouvais lire en moi comme dans un livre.

Tu te redressa et nous nous regardâmes dans le blanc des yeux pendant quelques instant avant qu'un chat n'apparaisse et que tu ne l'approche silencieusement. L'animal se laissa faire et tu reviens t'assoir à mes côtés.
Environ une heure passa sans que l'on échange un mot, seul le bruit de la pluie et le ronronnement du félin venait brisé notre silence.

Nous passâmes encore quelques minutes comme ça avant que, deux mots ne sortent de ta de ta bouche, "Lee Minho". Tu venait de me donné ton prénom, ce prénom qui à ce moment ne signifiait pas grand chose pour moi, mais il resta encré en ma mémoire avec le son mélodieux de ta voix.

Nous nous quittâmes quelques instants plus tard sans même que je te dise mon nom en retour.

On se revit environ une semaine plus tard sous le même arbre. Cette fois-ci une discussion calme s'installa entre nous et nous parlâmes de nos passions, nos amis, nos préférences, nos peines et nos joies. J'avais appris, tu avais deux ans de plus que moi, j'avais donc à cette époque 12 ans et toi 14 ans.
Lorsque nous nous quittâmes cette fois-ci on se connaissait comme si on était des frères. On se donna rendez-vous tous les lundis.

Il se passa un mois comme cela, tu avais pris pour habitude de me comparer à ce petit animal qui ressemble à un écureuil, le quokka. Cela m'amusait beaucoup et je t'avais donc surnommé en ilino, je savais pas pourquoi et je ne sais toujours pas mais se surnom sonnait plutôt bien et tu l'aimais bien.

  Mais ce jour là, un lundi de mars je à notre lieux de rendez-vous, mais tu ne vient jamais. Je venais quand même tous les lundis comme on ce l'était promis, mais je ne te voyais jamais. Je vis plusieurs fois le chat qui était là le jour de notre rencontre mais lui aussi avait fini par partir.

  Depuis ta disparition, je m'étais beaucoup renfermé sur moi-même, à part les lundis je ne sortais plus, je ne parlais plus a personne. Tous le monde me disait de t'oublier, que ça ne servirait à rien, que je ne te reverrais jamais, mais j'étais dans le déni. La plus part de mes amis m'ont abandonné, d'autres disait que sa passerait mais seule Félix mon amie australien me réconfortais et me disait de m'y accrocher.

  Environ cinq ans plus tard, je continuais toujours d'aller sous cet arbre, mais j'y allais maintenant tout les jours.
Un jour de pluie j'y étais retourné et m'y étais endormi. Quand un miaulement me sortis de mon sommeil, quand j'ouvris les yeux, tu étais là, je n'arrivais pas à y croire. Je me releva d'un bon en me frottant les yeux pour être sûr que je ne rêvais pas et te pris instantanément dans mes bras. Sans que je le contrôle une larme solitaire dévala ma joue. Tu l'essuya du bout de ta manche et sans crier gars tu m'embrassas. Cette sensation m'étais totalement inconnue, mais c'était magique, irréel. Après notre doux baiser, tu m'expliquas la cause de ton absence. Tu me racontas l'harcèlement que tu avais subit à cause de ton homosexualité. Apparemment un élève de ton collège t'avais vus avec moi sous notre arbre et avait lancé des rumeurs qui t'avais détruit. Mais comme si ça ne suffisait pas, tes parents qui avait eu vent des rumeurs ne trouvait pas sa normal non plus et t'avais emmené voir un "spécialiste" qui devant te faire redevenir "normal". Tu avais fait croire que son manège avait marché même si au fond de toi tu savais bien que tu ne pourrais jamais changer.

  Maintenant que tu étais majeur tu avais enfin pu t'enfuir de cet enfer et tu étais venu me retrouver. Tu m'avais dit avoir eu peur que je ne sois pas là et que que tu avais pensé que j'avais probablement perdue espoir que tu revienne, mais tu étais aussi soulagé que j'eus persévéré pendant toutes ces années.

  Après cet événement, nous nous installâmes ensemble, tout ce passait bien, nous nous étions fait des amis incroyables, notre vie était paisible. Tellement que début 2020 tu m'avais demandé en mariage. J'avais été le plus heureux des hommes et j'avais bien évidemment accepté et deux mois plus tard nous devions partir en Amérique pour nous marier , mais...la maladie nous a surpris et la vie en a décidé autrement.

  Tu nous à quitter si vite, mais saches que peut importe là où que tu sois et le temps qui passera, tu serras toujours dans mon cœur et ma mémoire.

  Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais toujours.

Voili voilou, j'espère que ce petit one shot vous aura plus, même si il vrai qu'il est assez triste, mais bon j'ai pas eu le choix le sujet était imposé (;'༎ຶٹ༎ຶ')

Je pense ressortir des OS quand j'aurai le temps (peut-être ma rédaction de mon brevet qui sait) (〜￣▽￣)〜