La lettre

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Annabelle de Fontaine marche en direction du salon.

Ophélie est au piano en train de jouer et chanter tandis que Jeanne lit un livre

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Ophélie est au piano en train de jouer et chanter tandis que Jeanne lit un livre.

Annabelle regarde sa plus jeune fille, presque désolée.

Ophélie chante de sa belle voix claire.

Ophélie :
"Alas my love you do me wrong
To cast me off discourteously
And I have loved you oh so long
Delighting in your company

Greensleeves was my delight,
Greensleeves my heart of gold
Greensleeves was my heart of joy
And who but my Lady Greensleeves

I have been ready at your hand
To grant whatever thou would crave
I have waged both life and land
Your love and goodwill for to have

Greensleeves was my delight,
Greensleeves my heart of gold
Greensleeves was my heart of joy
And who but my Lady Greensleeves

Thy petticoat of sendle white
With gold embroidered gorgeously
Thy petticoat of silk and white
And these I bought gladly

Greensleeves was my delight
Greensleeves my heart of gold
Greensleeves was my heart of joy
And who but my Lady Greensleeves"

Annabelle regarde sa fille tendrement.

Ophélie lève les yeux du piano.

Ophélie : Mère, qu'avez-vous ?

Annabelle : Rien, rien, Ophélie.

Jeanne : Vous venez nous dire quelque chose ?

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Jeanne : Vous venez nous dire quelque chose ?

Annabelle : Oui.

Annabelle va s'asseoir à côté de Jeanne.

Ophélie va s'asseoir dans le fauteuil en face de sa sœur et de sa mère.

Ophélie : Mère, quelque chose vous préoccupe ?

Annabelle : Vous savez que depuis la mort de votre père, nous sommes endettées.

Jeanne : Vous avez trouver une solution ?

Annabelle : Il y a, d'après Madame de Fontange, en Nouvelle-Orléans, une famille très riche. Les Mikaelson.

Ophélie : La Nouvelle-Orléans ? En Amérique ?

Annabelle : Oui. Je leur ai envoyé une lettre ainsi que des photographies de vous.

Jeanne : Et ils vous ont répondu ?

Annabelle sort une lettre de sa poche.

Annabelle : Oui. Je viens de recevoir leur lettre à l'instant.

Ophélie : Que dit-elle, mère ?

Annabelle : Il y a deux frères et une sœur. L'une de vous a éveillé l'intérêt du plus jeune frère. Niklaus Mikaelson.

Ophélie : Je suis sûre que c'est Jeanne.

Jeanne : Pourquoi dis-tu cela ?

Ophélie rit, se lève et prend les mains de sa sœur.

Ophélie : C'est évident, non ? Tu es belle, ma sœur.

Jeanne : Toi aussi, tu es magnifique.

Ophélie : Mais en ville c'est vers toi que les regards des hommes se tournent

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Ophélie : Mais en ville c'est vers toi que les regards des hommes se tournent.

Jeanne rougit.

Ophélie : J'ai vu juste, mère ? C'est Jeanne qui va se marier ?

Annabelle regarde avec tendresse ses deux filles. Contrairement à ce que pense Ophélie, elles sont ravissantes l'une comme l'autre.

Annabelle : Non, Ophélie. Ce n'est pas Jeanne qui a éveillé son intérêt. C'est toi.

Ophélie se lève, choquée.

Ophélie : Moi ?

Annabelle : Oui.

Ophélie : C'est impossible.

Annabelle : Ophélie, il est important que tu acceptes cette union. Les Mikaelson, d'après ce qu'ils m'écrivent, sont déjà en mer afin de venir nous rencontrer et ainsi s'engager.

Ophélie : Non.

Ophélie va près de la fenêtre.

Ophélie : Je refuse d'épouser un homme que je ne connais pas

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Ophélie : Je refuse d'épouser un homme que je ne connais pas.

Annabelle soupire.

Jeanne à toujours été la plus sage, la plus docile.

Ophélie est tout le contraire, insolente et rebelle.

Annabelle : Ophélie, il est vital que tu acceptes. Notre famille dépend de toi.

Ophélie : C'est injuste et je refuse

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Ophélie : C'est injuste et je refuse.

Ophélie sort en claquant la porte.

Les Amants du TitanicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant