𝙋𝙍𝙊𝙇𝙊𝙂𝙐𝙀

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Je tapotais le volant en cuir de ma nouvelle voiture, excéder du temps que mettait ma cible à sortir du club

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Je tapotais le volant en cuir de ma nouvelle voiture, excéder du temps que mettait ma cible à sortir du club. L’odeur de la nicotine m’emplissait agréablement les poumons mais ne suffisait pas à me détendre.

Oh mais il fout quoi dans ce club, putain ?

J’attendais devant cette boîte de nuit miteuse depuis près d’une heure et je pense que tout les cafés et toutes les cigarettes du monde n'arriveront pas à bout de ma fatigue et de mon agacement naissant.

Soudain sur l’écran, un écran d’appel s’afficha.

Appel entrant de : La Sorcière.

Je riais du surnom que je lui avais donné.

Allô ?

Manjiro ! s’exclama-t-elle. Putain, ça des heures que j’essaie de te joindre !

Oui moi aussi je suis content de te voir, Tara, dis-je en levant les yeux au ciel.

Joue pas à ça avec moi, jeune homme, gronda-t-elle malgré le fait que je pouvais entendre son sourire dans sa voix, t’es où là ? Toujours en train de pister ta cible.

Yep, acquiesçais-je en regardant à travers la vitre teintée la sortie de secours du club, à cause de lui, j’suis obligé d’attendre dans une ruelle crade devant un club miteux.

Je l’entendis rire de l’autre côté du fil.

Fait attention, m’avertit-elle en ricanant. Faudrait pas que tu te retrouver avec le cadavre d'un SDF ou pire ! D'une demoiselle en détresse sur les bras.

C’est ça, fous-toi de moi, sorcière va !

Allez, je te laisse, le nabot. Iza’ va me tuer si je finis pas toute cette paperasse.

D’acc, à plus, la saluais-je avant de raccrocher et de m’enfoncer dans le siège en cuir de la voiture.

Ce salaud commence vraiment à me faire chier.

J’allais démarrer, me disant que j’allais revenir demain quand du coin de l’œil je vis la porte arrière s’ouvrir. C’était mon homme. Je m’apprêtais à sortir, mon arme à ma ceinture quand une blonde déboula du club, l’attrapant par la veste. Elle avait l’air à la fois en colère et désespérée. Il se défit de son emprise d’un mouvement brusque et nerveux.

De là où j’étais, je ne pouvais pas les entendre mais je voyais très clairement qu’il était en train de s’engueuler. Mon côté commère ainsi que ma fatigue grandissante me forcèrent à m’approcher d’eux.

Dites-le moi ! hurlait la fille, d’un ton à la fois suppliant et énervé. Je pouvais entendre son léger accent. ( Italien ? Espagnol ? )

Mais va te faire foutre, pauvre fille ! lui répondait rageusement l’homme. Je vois pas de quoi tu parles !

La blonde tremblait ( de rage, je supposais ). Je n’étais plus qu’à quelques mètres d’eux.

Je vous en supplie ! Dites-moi où je pourrais trouver Ryoma Masami !

Je m’arrêtais net. Mes muscles se crispèrent. Le gars avec lequel elle s’engueulait, recula avant de la pousser brutalement.

DÉGAGE GROSSE PUTE !

La blonde le regarda, le visage dénué de toute expression. Elle souleva de quelques centimètres sa jupe, dévoilant une lanière en cuire et un objet métallique. Un semi automatique. L’inconnue le prit à une vitesse qui faisait presque peur avant de tirer dans la gorge de l’homme sans que celui-ci ne puisse dire un mot.

Putain…Mais qu’est-ce qu’il se passe ?

La fille regarda le corps de l’homme se vidait lentement de son sang. En temps normal, je devrais prendre mes jambes à mon cou et partir le plus vite possible mais pour une raison qui m’échappait je restais là, à la contempler.

Bordel… soufflais-je pour moi-même.

L’étrangère sursauta avant de se tourner vers moi. Elle pointa son arme vers moi mais je dégaina plus vite la mienne avant de la désarmé. Un grognement de rage s’échappa de sa bouche. Je pensais être hors de danger quand soudain elle s’élança vers moi, une dague à la main. Elle était plus réactive que je le pensais.

Elle essaya une première fois de me poignardé, sans succès vu que j’esquiva son coup en lui attrapant le bras. Mais elle ne se laissa pas déstabiliser car elle me donna un coup dans la cheville, me faisant vaciller puis tomber au sol. Rapidement, elle se libéra de mon emprise pour se mettre à califourchon sur moi. Une deuxième fois, elle essaya de me planter, visant ma tête mais je réussis encore une fois à l’éviter. Je lui saisis les mains avant de la renverser pour cette fois-ci, être au-dessus d’elle. Sa main lâcha le poignard, que je jeta plus loin, histoire de m’assurer qu’elle ne le reprenne pas. À présent, je maintenais poignets d’une seule main.

Non…non.. gémissait-elle. Laisse-moi…

Elle essayait de se débattre mais j’étais clairement trop lourd pour qu’elle puisse s’échapper. J’attrapai mon arme avant de pointer mon canon sur elle.

Quel dommage…Un tel canon !

Les larmes lui montèrent aux yeux et dévalaient ses joues, devenues roses à cause de l’effort.

Non, geignait-elle entre deux sanglots. Pas maintenant, pas déjà….

J’avais pitié d’elle mais elle avait tué ma seule piste fiable et par-dessus le marché, elle avait voulu me tuer. Je mis mon doigt sur la gâchette, prêt à tirer quand elle dit une phrase qui paralysa tout mes muscles.

Je ne peux pas. Je dois vivre…

Salut, J'espère que ce petit prologue vous a plu :)

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Salut,
J'espère que ce petit prologue vous a plu :)

𝙏𝘼𝙎𝙏𝙀 𝙊𝙁 𝙍𝙀𝙑𝙀𝙉𝙂𝙀 - 𝐒𝐚𝐧𝐨 𝐌 𝐱 𝐨𝐜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant