𝘾𝙃𝘼𝙋𝙄𝙏𝙍𝙀 𝙄𝙄

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     La porte s'ouvrit sans crier gare, faisant apparaitre la silhouette d'un homme

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     La porte s'ouvrit sans crier gare, faisant apparaitre la silhouette d'un homme. Par réflexe, mes bras recouvrèrent ma poitrine. Je me sentais putain de vulnérable.

Je hais cette sensation. Je hais cet homme.

L'homme se rapprocha de moi. J'aurais pris le temps de le observer plus en détail si la situation avait été différente avec ses beaux cheveux noirs, son costume deux pièces noir et sa chemise bordeaux.

- Oh je vois que tu es réveillée, dit-il comme si de rien n'était. Je t'ai laissé un verre sur la table de chevet. Bois.

Je ne lui répondis pas et je ne touchais pas au verre. Mon silence lui suffisait comme réponse car il continua à parler.

- Bon tant pis. D'ailleurs, je voulais discuter un peu avec toi. Tu sais, de-...

Je ne lui laissais pas le temps de continuer car j'attrapai mon arme qu'il avait laissé sur la table de chevet. Je le pointa sur lui.

- Tu es vraiment hargneuse, soupira-t-il sans pour autant s'arrêter. S'en est presque fatiguant.

- Fermati, figlio di puttana ! crachais-je avec colère.

- Tu peux répéter, demanda-t-il tout en continuant à avancer, je ne parle pas l'italien. En tout cas, pas aussi joliment que toi.

- Recule.

Il ne m'écoutait clairement pas ( ou ne le voulait simplement pas ). Je tira une fois. Puis deux. Puis trois. Rien ne sortait du pistolet. Je regardais avec incompréhension mon arme.

- Tu penses réellement que j'allais vous laisser votre arme, chargée ? Je suis pas idiot.

Je lui lança un regard noir. Il était maintenant en face de moi, me surplombant de toute sa taille. Il attrapa mon visage en coupe.

- Par contre, je dois te dire que je suis très embêté que tu aies éliminé mon informateur.

Sa main appuya plus fortement sur mes joues, me faisant grimacer.

- Qui es-tu et pourquoi tu cherches Ryoma Masami ? demanda-t-il sur un ton froid et sec.

Dès que le nom de cette pourriture passa ses lèvres, mon corps se crispa violemment.

Tout était de leurs faute. De la faute d'elle et de ce putain de fils de pute.

- Pas ton problème, répondis-je, sèchement.

𝙏𝘼𝙎𝙏𝙀 𝙊𝙁 𝙍𝙀𝙑𝙀𝙉𝙂𝙀 - 𝐒𝐚𝐧𝐨 𝐌 𝐱 𝐨𝐜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant