La danse des dragons - La Reine Noire.

4. La tension.

"Brûler toute la population de Peyredragon, wow, la BONNE idée !"

"Tu crois que je veux prendre le risque?!"

"C'est peut être mieux que de faire ça !"

Bérangère et Daemon était maintenant en train de se disputer depuis au moins 10 bonnes minutes suite à la lettre venant d'Alicent. L'homme avait proposé l'idée de s'occuper du cas de tous les habitants, rapidement refusé par la femme aux yeux violets. Rhaenyra n'avait rien dit d'autre après avoir lu la lettre à voix haute pour tout le monde. Elle relisait encore et encore ce qui était écrit, cherchant une once de blague dans le mot. Maxime, lui, était levé et se tenait entre Bérangère et Daemon. Il avait mit une main sur l'épaule de sa sœur et son autre main sur le torse de l'oncle de Rhaenyra, empêchant alors aux deux de se rapprocher plus que ça.

"Tu es trop faible, Bérangère ! Mentalement, physiquement, moralement.. C'est ça ton soucis ! Si tu ne changes pas ta façon de penser, tu le regretteras !"

"Et toi ton soucis c'est que tu es trop violent ! Tuer la population de Peyredragon, non mais j'y crois pas ! C'est pas être faible, c'est être CRUEL ça !"

Daemon serra ses poings. "Au moins je n'ai pas peur de me mettre du sang sur les mains comparé à toi, petite fille."

"Petite fille ?!"

La dispute continua,ce n'était que des mots jusqu'à ce que Bérangère en eu marre, elle fit un pas vers Daemon, forçant Maxime à reculer pour ne pas se faire mal à la main. La tension montait, encore et encore, jusqu'à ce que des rugissements se firent entendre en dehors du château accompagnés d'un bruit de vent soudain, comme si des ailes battaient dans le ciel. Un rugissement était plus aigu que l'autre, comme un mélange d'une baleine et d'un dauphin. C'était un bruit strident et long, comme une flute lorsqu'aucun trous n'étaient bouchés. L'autre rugissement était plus court comparé à celui qui était aigu et long, celui qui était court était un peu plus grave et ressemblait à un rugissement d'un lion. Bérangère et Daemon  ne s'arrêtèrent pas, même en sachant que leur dragon ressentait aussi la tension, la colère et l'agitation monté en eux. Le dragon au cri plus aigu était Caraxes, le dragon de Daemon. L'autre dragon était celui de Bérangère, Perséphone.

Caraxes était un dragon mâle d'une couleur rouge légèrement orangé et pouvait se faire confondre à un serpent du à la forme de son corps. Son corps était fin, sa queue et son cou était long et flexible comme celui d'un serpent. Le dragon était né avec une malformation, ce qui expliquait pourquoi il ressemblait à ça. Ses yeux étaient jaune et la face de Caraxes avait une grosse corne en haut de ses yeux. Caraxes fait partit de la famille des dragons de type canin, comme des loups, malgré sa déformation physique. Perséphone était une dragonne femelle, son corps étant d'une couleur verte virant au gris sur le dos qui avait des piques. L'intérieur des ailes étaient rouges et elle avait aussi deux grosses cornes grises à la fin de son crâne accompagné d'autres petites cornes, entourés d'une sorte de peau rouge en forme de vague qui descendait tout le long du cou jusqu'à la fin de la queue, portant une corne grise aussi. Perséphone avait des yeux rouges et elle faisait partit de la famille des dragons de type canin, comme des loups. Sur ses pattes et ses ailes, il y avait des chaines doré pour pouvoir l'attacher si besoin.

Bérangère refit un pas vers Daemon, alors que l'agressivité semblait monter, Rhaenyra posa la lettre sur la table et tourna sa tête dans la direction du conflit.

"Arrêtez cette dispute inutile !" Rhaenyra ordonna en se levant. "Vous voulez que le château prenne feu après vous êtres battu sans savoir la raison?!"

Suite à ça, il n'y avait plus aucun bruit. Bérangère semblait toujours aussi agacée et énervée, mais rien ne sortit de sa bouche, seulement ses yeux parlaient. Daemon, lui, fit un petit sourire avant de retourner s'assoir comme si de rien n'était. Maxime tapota l'épaule de sa sœur jumelle comme pour la détendre et la future reine s'assit à nouveau avec un soupire. La femme aux yeux violets était restée debout avec son frère jumeau, son regard posé sur le sol pour ne pas s'énerver encore plus en voyant l'autre homme qui l'avait fais perdre son temps jusque la.