ミ★ Enchantée gentes personnes ★彡
Je vous souhaite le bienvenue sur mon humble écrit.
J'espère que ce dernier vous plaira !
ミ★ Bonne lecture ★彡
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Cover pour le concours de
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Mes chaussures frappent le sol à un rythme régulier alors que j'avance sur la rue pavée. Mon regard se pose quelques instants sur le falotier qui dans un geste maîtrisé et habituel allume un à un les lampadaires.
La nuit commence à peine à tomber sur Paris, alors que je continue mon chemin. Le sol, encore humide par ces deux derniers jours de pluie, me fait un instant perdre l'équilibre et je me rattrape maladroitement au lampadaire le plus proche. Je grommelle quelques mots inaudibles dans une barbe que je n'ai jamais eue avant de repartir de plus belle.
Je glisse ma main dans la poche, créée par mes soins, de ma robe et me détends légèrement en sentant le froid du papier plié dans ma poche. Je m'arrête alors qu'une calèche traverse la route. Luxueusement décorée, elle fait tache dans ce paysage. Après tout, le faubourg de Saint-Marcel n'est pas connu pour sa richesse.
Un des rideaux s'entrouvre et j'aperçois le visage rondouillet d'un petit garçon. Nos regards se croisent soudain et je lui souris gentiment. Il me le rend timidement juste avant qu'un de ses parents ne le tire en arrière et referme durement le rideau. Toujours mon sourire aux lèvres, la pensée que son regard ressemblait beaucoup au sien me vient doucement en tête. Elle avait le même quand on s'est rencontrées, ce même regard pur et clair, innocent et doux, pétillant et vivant.
Le soleil est haut dans le ciel, en ce milieu d'après-midi. Je suis sortie prendre l'air, ma page blanche me causant trop de maux de tête. Cela va bientôt faire un mois que je n'arrive plus à écrire. Alors je me suis dit qu'une sortie dehors m'offrirait peut-être de l'inspiration. Bien que ce ne soit pas la première fois que je sorte avec cet espoir-là.
Mes pas me guident comme par eux même dans cette allée couverte d'arbres que je chéris tant. Mes yeux se lèvent vers le ciel et je soupire, pressentant déjà que cette sortie n'allait rien changer à ma panne si particulière. Ma tête se tourne légèrement vers la gauche alors que j'entends des pas qui se rapprochent de moi. Mon pouls s'arrête alors que j'observe ce qui me semble être un ange tout juste descendu du paradis. Un joli sourire aux lèvres dans ta légère robe de roturière. Tes cheveux noir de jais dénotent avec la pâleur de ta peau et le marron profond de tes yeux. Et des yeux, ah, je n'en ai jamais vu d'une pareille intensité. En un seul regard, tu m'as conquise.
Tu t'approches timidement de moi avant d'incliner la tête en me demandant s'il y a un problème, car je semble bien contrariée. Je souris timidement, avant de t'avouer que je suis poète et que j'ai une page blanche. Ton sourire double en apprenant ces nouvelles et sans cacher ta joie tu me demande si un jour, je pourrais t'en faire lire. Je rougis gênée en bafouillant que ce serait sûrement possible. Toujours souriante, tu m'attrapes la main pour qu'on parte se promener.
En rentrant chez moi, le soir même, je me souviens avoir sauté sur un papier et sur mon plumier pour écrire au plus vite. Si en partant les idées me manquaient, cette nuit-là, elles vinrent par milliers, toutes avec comme point commun ton si beau visage et ta si rayonnante personne.
Je sors brusquement de ma rêverie alors qu'un passant me bouscule sans vergogne. Il ne se retourne même pas pour s'excuser et continue d'avancer sans rien dire. Mes muscles se tendent, mais je me retiens. Je vais bientôt pouvoir te revoir après deux jours sans pouvoir se promener ensemble. Ce n'est pas le moment de me créer des ennuis.
Ma marche reprend alors, un pied après l'autre, sur les pavés humides. Une petite demi-heure plus tard, j'arrive enfin à notre point de rendez-vous. Tu n'y es pas encore et alors que je commence à t'attendre, je me reprends à rêver.
Cela fait maintenant un mois qu'on se voit régulièrement. Chaque soir, car c'est ton moment préféré de la journée, on se retrouve et on marche. On marche sans s'arrêter, sans regarder en arrière, sans se soucier de se prendre une critique, car deux jeunes femmes qui se tiennent la main, c'est bizarre. S'ils savaient qu'on ne fait pas que se tenir la main, je n'imagine pas leurs réactions.
Ce soir-là ne fait pas exception à la règle et patiemment, j'attends ton arrivée. Je me mordille la lèvre d'impatience en me balançant doucement de gauche à droite. Je défais les quelques plis de ma robe avant de vérifier qu'elle soit bien mise. Je dois refaire ce mouvement une dizaine de fois sans même m'en rendre compte avant que tu n'arrives.
Comme à ton habitude, tu es magnifique. Tes cheveux corbeau montés en chignon flou, ta robe rose pâle, ton sourire solaire. Rien, à mes yeux, ne pouvait être plus beau que toi. Une fois proche de moi, tu jettes un regard aux alentours, même s'il n'y a jamais personne, et te penches vers moi. Nos lèvres se frôlent un court instant avant que tu ne t'éloignes, je glisse ma main dans la tienne et un sourire niai fleuri sur mon visage.
Je sens une petite main se glisser dans la mienne alors que je tourne ma tête pour croiser ton regard. Je me penche vers toi pour te déposer un léger baiser furtif sur les lèvres. Tu rougis lentement et, voyant mon regard amusé, me tire la langue. Un léger rire quitte mes lèvres et je te demande si tu es prête à partir. Tu hoches tranquillement la tête et comme à notre habitude nous partons.
Le bruit de nos pas résonne encore et encore alors que, progressivement, la nuit tombe sur Paris. Nos mains liées et nos regards vers le ciel, je murmure quelques mots que le vent apporte à tes oreilles : "J'ai un cadeau pour toi.". Tu te tournes, curieuse, vers moi et je lâche ta main pour la glisser dans ma poche. Je te tends le petit papier plié, que je gardais si précieusement, et tu le prends les sourcils froncés d'incompréhension. Avant que tu ne puisses l'ouvrir, je me penche vers toi pour te voler un doux baiser.
« Ouvre-le quand tu seras chez toi, d'accord ? »
Tu hoches la tête.
« Relis-le chaque soir de pluie où nous ne pourrons pas nous voir, d'accord ? »
Nouveau hochement de tête.
« Comme ça, même loin, on sera un peu ensemble. »
Dernier hochement de tête.
« Tu sais, tu rends mes nuits parisiennes plus belles, avant je préférais sortir le jour, mais avec toi, la nuit, est plus jolie.»
Un sourire, un baiser, une main glissée dans l'autre, des bruits de pas sur le chemin du retour, une porte qui se ferme, un papier qui s'ouvre, une histoire qui continue.
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ミ★ Merci d'avoir lu ★彡
J'espère que ma nouvelle vous aura plu !
ミ★ Plein de bonheur ★彡
1132 mots
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Une nuit à Paris
Short StoryJe t'écris ici, ce que je ne sais te dire, Car la peur empêche ma bouche de s'ouvrir. Depuis que nos regards se sont croisés, Mon cœur de toi ne s'est jamais lassé. Je sais que ce ne sont que des mots, Et que nos sentiments peuvent paraître anormaux...