Chapitre 4

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Valentino Pagano

Il est dorénavant plus de 18 heures et mademoiselle Ferraro n'a pas bougé, n'a pas commencer à écrire, ni sortie un mot de sa bouche. Pourtant, de nombreuses fois je l'ai prévenu que t'en qu'elle restera ainsi, on restera ici, tous les deux à se regarder. Sa seule réaction, c'est me hausser les épaules en me regardant. Rien de plus.

J'aurais pu penser qu'elle cèderait plus tôt, les autres l'aurais fait pour me fuir. Mais elle. Non. Elle est déterminée à me montrer qu'elle aussi, elle peut être très déterminée à son tour.

A vrai dire, à part mon frère, de 7 ans mon cadet, qui est encore plus têtu que moi. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi téméraire qu'elle et surtout pas un élève de cette école. Les années précédentes ont été plutôt calmes à l'école. Très peu de nouveaux venus et très peu sont aller dans mon bureau pour mauvaises conduites durant l'année. Quelques récalcitrants ont voulu me démontrer leur autorité mais le cachot à très vite calmer leurs idées, pas si bonnes que ça. Les bombes d'eau en haut des escaliers ou les promenades nocturnes pour aller faire peur aux filles sont des choses que tout le monde fait donc pas très original.

Quand ils rentrent ici, les enfants ne sont pas très intelligents.

-       Tu vas me faire rater ma surveillance à la cantine Valentina.

-       Vous avez qu'a m'exclure de votre bureau alors si vous voulez tant aller manger. Moi je n'ai pas faim donc ça m'est complément égal.

Je m'avance à mon bureau pour poser les coudes tout en la scindant.

-       Réellement ? Donc si je te dis que pour ta punition, ce soir, tu n'iras pas manger tu ne va pas contredire ?

-       Non pas du tout. C'est vous qui râliez depuis avant. Vous aviez peut-être un rendez-vous à la cantine. Ou bien peut être que le directeur proteste car sa copine l'attendait.

Je ne peux que rigoler, pensant une courte seconde à une femme qui me supporterais. Elle aurait énormément de courage. Et de folie par la même occasion. A part ma mère et ma petite sœur qui a seulement 2 ans qui est en adoration lorsqu'elle me voit. Toutes les autres, lorsqu'elles me connaissent assez bien s'enfuis en me traitant de tous les noms qui existent et je ne l'ai revois plus jamais. Pourtant, l'amour m'a déjà frappé en plein coeur, il y a maintenant 3 ans mais tout c'est très mal fini. Cette femme à décider de me trahir dans ma propre demeure avec un de la mafia opposée. La mafia irlandaise. Donc avoir une petite amie n'ai pas vraiment comme ça que j'appelle les choses. Après je ne nie pas que voir quelqu'un n'ai pas dans l'impossibilité à l'heure actuelle mais cela est de ma vie privé et elle n'a pas besoin de le savoir pourtant je me sens obliger de lui dire que je n'ai personne.

-       Je ne suis pas marié.

-       Je le sais mais pas besoin d'être marié pour avoir une copine.

C'est la première fois qu'elle change de position mettant ses coudes sur mon bureau, jouant avec ses doigts fins. Je remarque qu'elle prend extrêmement soin de ses mains. Ongles limés, parfaitement propre, sa peau n'a aucuns défauts, aucuns impacts. Et c'est pareil pour son visage, ses traits sont assez fins avec de petites fossettes de chaque côté de ses lèvres.

La petite Valentina me fixe, penchant sa tête de coté en souriant légèrement.

-       Vous avez déjà été amoureux ?

-       L'amour n'ai pas dans mes cordes jeune fille. Prends t'es feuilles et écris maintenant. Je ne veux plus t'entendre.

Je n'ai pas envie de me ressasser le passé, même si cela fait maintenant plusieurs années, pensée à elle me fais toujours un mal de chien. Des douleurs apparaissent au niveau de mon cœur comme si quelqu'un été en train de le détruire un peu plus qu'il ne l'ai déjà.

L'internat (En pleine réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant