Valentina Ferraro
Je découvre ma chambre après lui avoir claqué la porte au nez. Je soupire, énervée par cet homme qui se crois tout permis. Mais il va très vite comprendre qu'avec moi, obéir n'est pas mon fort. Surtout avec des hommes comme lui. Et qu'il soit le plus grand mafieux ou un pizzaiolo de Sicile, pour moi, c'est la même chose. Il en est hors de question que j'obéisse.
Je fais le tour de la pièce, qui n'est pas trop mal à vrai dire. Mon lit est ancré dans le meuble blanc avec la continuité de mon bureau, qui a une petite tablette entre les deux. Un petit meuble est posé sur la petite table de travail avec une caisse d'affaires scolaires. Je ne peux que me mettre à sourire. Une idée me traverse l'esprit. Venir en cours sans mes affaires. Cela va rendre dingue le directeur de me revoir dans son bureau et cela dès demain.
Valentino Pagano. Il a presque le même prénom que moi, à une lettre près. Je touche du bout de mes doigts le tissu du fauteuil blanc et gris avant de me tourner pour ouvrir la porte. Une pièce d'eau avec la douche ainsi que des toilettes. Les couleurs sont blancs, noirs et gris. Sa vie doit être très maussade si c'est lui qui a choisi les revêtements des chambres. Même le parquet est noir.
Une autre idée me traverse. Je cherche dans mon sac pour chercher mes feutres et enlever mes chaussures pour me mettre debout sur mon lit. Je réfléchis légèrement avant de dessiner des formes abstraites de couleur sur le mur. Je ne sais pas combien de temps je passe dessus mais lorsque je lève la tête, le soleil commence à se lever. Je n'ai pas dormi de la nuit. La journée va être compliqué surtout dans cette école. Je suis très susceptible lorsque je suis en manque de sommeil. En plus, j'ai à nouveau cette professeure, cette LeBon et un cours d'italien avec le directeur ce matin. J'aimerais bien ne pas aller en cours mais il risque de venir ici et je n'ai pas fini mon œuvre d'art abstraite. Je veux qu'il soit impressionné par mon talent.
Il va être fou de rage plutôt Valentina.
Ma conscience m'a criée toute la nuit ne de pas le faire, me dissuadant d'arrêter car je ne sais pas ce que le directeur est capable de faire. Et c'est vrai même si j'ai déjà fait quelques recherches sur lui, je ne sais pas grand-chose. C'est le futur roi de la plus grande mafia italienne. Toute l'Italie est à ses pieds. Il a un énorme pouvoir et peux décider de supprimer une personne sans aucune crainte, ni représailles. Même la police est du côté de sa famille.
Coté famille, je ne sais pas grand-chose non plus, juste qu'il a un frère, plus petit que lui et une petite sœur mais aucune source ne me l'a prouvé. Et côté cœur, il n'y a rien. Aucune information. A vrai dire, il est difficile de savoir une quelconque information juste son nom et son prénom.
Valentino Leonardo Tommaso Alessandro Pagano.
Ses parents ont mis tous les prénoms en O qui exister ou alors ils ne savaient pas choisir.
Il y a quelques photos de lui et sa famille sur internet mais on remarque que c'est eux qui ont choisi les photos. Il n'y a aucune photographie compromettante. Le mariage de ses parents, lui durant une commémoration caritative et une autre durant une soirée à l'hôpital auprès d'enfants.
La mafia dans sa parfaite image. Mais je suis sûre que cette famille n'est absolument pas parfaite. La mafia est criminelle, qui fait des choses illégales.
Valentino a déjà tué, c'est certains. Même s'il n'y a pas les coupables dans certains faits divers, la mafia italienne est dans certaines voir toutes les affaires. Un homme a été torturé puis on lui a tranché la gorge au couteau non aiguisé. Il a dû souffrir jusqu'à sa mort. Un autre a eu sa tête arrachée et encore un autre démembré. Il y a tellement d'autres faits comme des hommes avec une balle en pleine tête, torturé juste avant. C'est que des hommes, les femmes et les enfants ne sont pas touchés ou alors lorsqu'il y a un meurtre, on sait toujours qui est le coupable et ce n'est personne de la mafia.

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L'internat (En pleine réécriture)
RomansaJe suis le directeur d'une école, celle de la dernière chance pour les parents démunis. Cette école à pour réputation de transformer ces petits monstres en de parfaits humains. Je n'ai jamais, ni moi, ni mes prédécesseurs échouer à ce devoir. Chaque...