Chapitre 5

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On était samedi, j'avais évité de croiser Enzo depuis jeudi soir. J'avais était à l'université et au boulot comme si de rien été , j'avais mentis à Orlane en lui disant que j'allais bien alors que j'étais à nouveau détruite. J'étais chez mes parents depuis hier soir, ma mère étant la seule à la maison elle était ravie de me voir depuis mon entrée à l'université elle ne me voyait pas enormément.

Je suis tellement fière de toi que tu sois à l'université!

A cette pensé je souris, je ne voulais pas l'affoler avec mes histoires je préférais la voir heureuse de mes réussites. Je la rejoignis dans le salon avec ma valise, elle leva ses yeux de son ordinateur les posant sur moi.
-Tu repars déjà ? Me demanda t-elle.

- Oui mais on se revoit vite je te promet . Lui répondis je.

Elle scruta ma tenue un instant avant d'ajouter

- Ma puce je sais qu'on est en septembre mais il fait encore doux dehors tu vas pas avoir chaud avec ton gilet en laine ?

Je baissé les yeux sur ma tenue me pinçant la lèvre , je voulais juste cacher les hématomes que m'avais laissé Enzo ce soir là . Si ma mère avait vu ça elle aurait refuser que je rentre chez moi , même si mon cœur me menaçait d'exploser je me retiens et lui souris en levant les yeux sur elle.

- Non ça va aller promis , à plus tard ! Dis je fuyant vers la porte d'entrée.

Je montais dans ma voiture, enlevant mon gilet enfin à labrit du regard de ma mère. Je quittais ma place et roulais jusqu'à mon appartement. Je vis la voiture d'Enzo garer sur le parking et je priais pour qu'il ne me voit pas rentrer, je descendais de ma voiture prenant ma valise je rentrais dans l'immeuble appelant l'ascenseur. Une fois à mon étage, je m'avançais devant ma porte d'appartement posant ma main sur la poignet je vis qu'elle était déjà déverrouiller. J'entrais doucement sans faire trop de bruit, une silhouette féminine apparut devant moi elle cria me voyant j'ai du la surprendre.

- Tu devrais crier comme ça quand je te soulève.
Ricana Enzo.

J'hallucine.

Je poussais ma valise, il arriva dans la cuisine à ce moment là, je ne lui accordais aucun regard.

- Dehors ! Criais je soudainement.

La fille attrapa ses affaires et se rua vers la porte, elle disparut claquant la porte derrière elle.

- Purée tu as gardé de sacré séquelles de nos ébats mon ange. Me dit-il en regardant mes hématomes, j'espère que tu en as aussi en bas.

- Ferme là et sors d'ici espèce d'enfoiré ! Lui criais je . Baisé des putes chez moi , quel culot enfoiré de mes deux ! M'emportais je.

- Il fallait bien que je m'occupe pendant que tu étais pas là . Haussa t-il, et d'ailleurs tu étais où ?
Me demanda t-il se rapprochant de moi.

-Je t'ai dis de dégager, dégage maintenant.
Pestais je.

Il rit secouant sa tête avant de se ruer sur moi me retrouvant bloquer entre le meuble d'entré et lui.

- Tu es tellement belle quand tu t'énerves ma puce.
Il renifla mes cheveux avant de mordre la lobe de mon oreille.

- Ne me touches pas . Dis je froidement.

- Tu sais très bien ce que je vais te répondre, grogna t-il, j'ai le droit quand je veux.

- Dégage Enzo bordel. M'énervais je.

Il colla son bassin au mien me faisant sentir son érection derrière son jogging.

-T'as vu ce que tu me fais quand tu t'énerves. Tu me rends fou ma douce.

- Tu peux toujours aller rechercher la pute qui vient de partir. Lui répondis je en le poussant.

Je le contournais pour aller chercher ma valise, il me souleva me jetant sur le canapé , un cris de surprise s'échappa de ma bouche.
- Sauf que c'est de toi que j'ai envie dommage.
Répond t-il en souriant malicieusement.

- Dégage bordel ! Le repoussais je .

Il tomba à terre m'emportant avec lui, il fut assez rapide pour me retourner et monter sur moi.

- Je vois madame veut être sauvage. Je vais te faire crier mon prénom sur ce parquet mon ange et je te conseille de crier si tu tiens à tes jambes . Me dit-il se battant avec le bouton de mon short.

Enzo venait de quitter mon appartement, je restais allongé sur le sol pour reprendre mon souffle, mes jambes tremblaient tellement j'étais incapable de me relever . J'étais bien contente de ne pas travailler ce soir je n'aurais pas pu vu mon état, j'avais mal partout à cause de se foutu parquet.
J'attrapais mon short pour le remettre , il me fallu un effort surdimensionné pour pouvoir le remettre ,j'attendis que mes tremblements cesses pour me relever . Une fois debout j'attrapais ma valise et titubais vers ma chambre, je remis de l'ordre et rangeais mes vêtements propre dans mon placard.
Mon regard croisa mon reflet dans le miroir et je vis des hématomes apparaître à l'intérieur de mes cuisses, je portais la main à ma bouche , j'étais choquée, ils étaient énormes ...
La sonnerie de mon téléphone me sortis de mes pensées, je reviens dans la cuisine prendre l'appel.

- Allô ? Dis je .

- Salut ma belle , ça va ? J'étais bien contente d'entendre la voix de Taylor a travers le téléphone.

- Oui, oui ça va et toi ? Lui demandais je.

- Bien , dis il y a une soirée chez Ambre ce soir et je sais que tu ne bosses pas . Ca te dit ?

- Euh oui , laisse moi le temps de me préparer juste.

-Tu n'auras pas le temps je suis en bas. Me répondit t-elle en klaxonnant, prend ton sac je t'attends. Et elle raccrocha.

Je me dirigeais dans ma chambre pour enfiler un pantalon et camoufler les hématomes, je pris mon sac et quittais mon appartement. Je montais dans la voiture à Taylor, en y trouvant Orlane je fus submergé par une vague de soulagement.

- Direction ton ancienne maison pour se faire toute belle ! S'exclama Taylor.

Oh non on allait chez Alex. Je n'étais pas prête à le revoir et encore moins avec ce que je vivais maintenant ...

- Génial ! M'exclamais je essayant de cacher
T'angoisse qui me submergé.

On quitta mon immeuble en route vers le quartier de Manhattan.

Un pied dans l'enfer (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant