Indécis

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Pov Algo
Je me réveille ce matin avec une humeur d'enfer, tellement que je me demande pourquoi. La dernière fois que je me suis réveillé ainsi,  la journée s'était mal terminée,  comme toutes les fois d'ailleurs.

Je serais bien resté dans mon lit mais aujourd'hui dimanche, je dois rédiger un devoir que j'ai oublié hier matin. Et puis si je finis tôt je pourrai aller me promener un peu.

Je décide d'aller prendre une douche et de me laver les dents. Après une vingtaine de mnts,  je descends saluer ma mère et ma soeur qui en passant est rentrée tard hier soir.

Moi: bonjour bonjour
Hannah: voilà mon petit frère préféré!
Moi: parce que t'en as plusieurs maintenant.
Ma mère: bonjour mon grand,  bien dormi?
Moi : comme un bébé.
Je compte surtout manger ,  un bon coup avant d'aller me torturer le crâne avec les maths.

Je finis de manger,  c'était des pâtes,  et pour être franc,  ma mère les cuisine divinement bien.
Moi: Dis m'man,  quand papa rentre-t-il?
Ma mère: demain dans la journée.
Moi: ok,  je vais faire mon devoir.

Je vais dans ma chambre faire mon devoir. Et après une bonne demi-heure de travail,  je finis enfin,  ce n'était pas si dûr au bout du compte. Je décide d'aller prendre l'air. Je prends mon tel et attrape mes clés au passage. Je crie à ma maternelle et ma soeur que je sors.

Je commence à marcher dans le parc,  à la recherche d'un coin calme avec un livre de Enyd Bluton sous le bras. Arrivé à un coin,  par pur hasard je tombe sur Florah. Je me demande ce qu'elle fait là. Elle m'a l'air d'attendre quelque chose ou plutôt quelq'un.  Je comptais approcher quand je vois un gaillard plutôt musclé approcher de Florah et je la vois totalement nerveuse.

Alors je décide d'aller dans un autre coin pour lire. J'en débusque un et je m'asseois et après une quinzaine de mnts de lecture,  j'entends un raclement de gorge et je vois avec surprise Carmel,  debout en face de moi.

Carmel: je peux m'asseoir?
Moi: tant que tu me saoules pas avec tes je t'aime toujours ça me va.
Carmel: (elle s'asseoit) écoutes,  je sais que je t'ai fait beaucoup de mal et je vois bien que j'ai aucune chance de te reprendre alors,  je préférerais,  si t'es d'accord de rester amie avec toi.
Moi: j'ai jamais été ton ennemi,  mais faut bien comprendre que nous ne sommes pas non plus les meilleurs amis du monde.
Carmel: ravie de l'entendre, j'espère que tu me pardonneras un jour et que tu cesseras de me haïr.
Moi: (je me demande où elle veut en venir exactement) je t'ai pardonné il y a longtemps et je t'ai jamais haï mais je t'aime plus.

On continue à converser et aussi bizarre que ça puisse paraître je me suis senti normal et pas méfiant du tout. Elle me donnait même l'air de vouloir devenir une amie ,  ce qui commença à éveiller de la méfiance d'un coup chez moi.

Carmel: j'ai l'impression que tu n'es pas content du tout. tu sais,  tu peux m'en parler de tes problèmes.
Moi: et à quel titre exactement?
Carmel: d'amie!( et bien sûr après l'amitié c'est l'amour,  non merci)
Moi: sans façon. D'ailleurs je vais totalement bien.
Carmel: je suis tjrs là,  si tu veux en parler. Je vais rentrer maintenant il se fait tard.
Moi: mouais bye

Je n'avais même pas remarquer l'heure passer. Je me retourne et regarde au loin que Florah est toujours avec le gars de tout à l'heure en train de rigoler,  j'imagine que ce doit être le mec pour qui elle a flashé. Sans pouvoir m'en empêcher,  je me sens un peu malheureux de savoir que la place que j'occupais,  est maintenant prise par un autre.

Je commence même à remettre en question le pourcentage de probabilité de pouvoir regagner son coeur. Pfff,  je savais que la journée allait tergiverser pour finalement en revenir à ma douleur principale. Douleur qui au fond me ronge et que je n'arrive pas encore à extérioriser.  Cette douleur,  qui me fait pleurer en silence car je dois être fort pour ne pas montrer ma peine.

Je ne sais combien de temps je vais pouvoir tenir avant de craquer si je n'arrive pas à regagner son coeur. À moins que la solution,  soit de passer à autre chose,  non je m'y refuse et si ça m'arrivait encore,  car j'ai bien l'impression que le destin trouve bien des moyens pour me faire péricliter.

Mais je sais que je peux pas me laisser aller comme ça. Plutôt que de ressasser le passé et de m'apitoyer sur mon sort je ferais mieux d'aller à la salle de sport et faire passer cette vague de déprime que je sens m'envahir.

Je me lève et je rentre me changer. Puis je ressors, avec tous les trucs nécessaires. Je me dirige vers la salle de sport et j'y rentre. Je commence avec du cardio,  je cours un bon moment et mes yeux tombent sur cette fille, des seins bien dressés,  des rondeurs de rêve,  des cheveux noirs moyens,  une beauté à faire envier Angelina Jolie, bref un corps de rêve. Et pile dans mes principes d'attraction chez une fille.

Je détourne le regard car elle se tourne vers moi. Et avant que je ne l'aie vu venir, elle était près de moi.

Elle: salut moi c'est Jess, ça fait un moment que je t'observe et je vais pas me leurrer,  tu me fais de l'effet. Ça te dit qu'on s'échange nos numéros pour parler et apprendre à se connaître un peu?
Moi:(quoi, ouh là elle est directe en plus) je veux bien,  moi c'est Algo.

On s'échange nos numéros et après elle s'éloigne pour poursuivre son entrainement. Whoa,  il vient de se passer quoi là? Attends,  pourquoi c'est toujours les filles qui viennent vers moi avant même que je n'ai eu le temps de les approcher. En même temps, c'est une bonne chose.

Je lui plais et j'aime une autre,  c'est pas qu'elle soit pas mon genre loin de là,  mais mon amour pour Florah m'empêche de voir une autre. Même si elle, elle me voit plus. Stupide amour. Qu'est-ce que je fais moi? Tenter autre chose avec une autre ou persévérer en espérant qu'elle me retombe dans les bras? Orhh,  je suis totalement confus.

Eurêka! Mais bien sûr. Je sais ce que je vais faire!!!

Prof D'échec Un Jour Et Copain L'autre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant