Chapitre 87 : La fin

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Voldemort : Vous avez battu vaillamment, je vais demander à mes troupes de se retirer, occupez-vous de vos morts et de vos blessés. Chaque goutte de sang d'un sorcier est une perte. Harry doit me rejoindre dans la forêt interdite à minuit. Sinon je tuerais chaque enfant, chaque femme ou hommes.

Putain ce n'est pas vrai, Harry ne peut pas y aller ! Il va se faire tuer ! Je ne peux pas perdre mon cousin ! Je vois tout le monde se rendre dans la Grande Salle. Je prend mon courage à 2 mains et vais avec eux. Quand j'entre, je vois tous les Weasley autour d'un corps. Je m'avance vers eux et ce que je vois me fait froid dans le dos. Fred est là, étendu par terre, les yeux fermés et un dernier sourire sur les lèvres. George se retourne vers moi et me prend dans ses bras.

George : C'est pas possible Nat' ! Je ne peux pas perdre mon frère jumeau ! Je ne peux pas perdre ma moitié !

Moi : Je sais George. Ça va aller ne t'en fais pas...

J'essaye de le consoler mais c'est peine perdue. On ne peut pas consoler quelqu'un qui vient de perdre son frère. On se sépare et il fonce sur Ron qui vient d'arriver main dans la main avec Hermione.

... : Nat'... ?

Je me retourne et vois Katie devant 2 corps. Oh non c'est qui encore ? Je la rejoins mais me stoppe dès que je vois qui c'est. Non, non, non, non. Je ne veux pas y croire. Je ne veux pas imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde que ce soit le cas. Je me précipite sur ma mère et dégage ses beaux cheveux bruns. Je sens déjà mes yeux s'emplir de larmes. Son corps semble avoir été propulsé après qu'une bombe ait explosé.

Moi : Maman ?

Ma voix tremble si terriblement que je ne la reconnais pas.

Moi : Maman ? S'il-te-plaît maman réponds-moi ! Maman !

Je la secoue pour la réveiller. Non... elle n'a pas le droit... elle ne le peut pas... je repose ma mère et saisit mon père.

Moi : Papa, s'il te plaît non ! Ne me laisse pas ! Pas toi !

Je commence à sentir des larmes rouler sur mes joues. Il ne me répondent toujours pas. J'attrape leurs têtes et les serre contre moi.

Moi : Vous ne pouvez pas me faire ça...vous ne pouvez pas... je vous en supplie, pas vous... pensez à moi ! Pensez Harry ! Pensez à Neville ! Pensez à vos futurs petits-enfants !

Katie : Natanaël... c'est trop tard...

Je tourne la tête vers Katie rageusement.

Moi : Non ! Non c'est... non... pas mes parents...

Harry arrive vers moi et se jette à côté de ma mère, des larmes plein les yeux.

Harry : Marraine ! Marraine non pas toi ! Pitié non ! J'ai déjà perdu mes parents et Sirius ! Je ne peux pas te perdre toi aussi ! Marraine s'il-te-plaît réveille-toi ! Marraine par pitié ! MARRAINE !

Mon cœur se brise de plus en plus. À chaque seconde qui passe à observer les corps sans vie de mes parents, je sens un bout de mon âme s'éloigner et les rejoindre dans leur mort. Je ne veux pas croire qu'ils soient morts. Je ne veux pas le croire. Je ne peux pas le croire. Mes parents se trouvent là, devant moi, les yeux fermés, sans vie. Mes jambes lâchent, je ne me sens pas partir et m'effondre par terre en pleure. Katie se précipite vers moi pour me consoler. Je sens 2 autres bras autour de moi et reconnais l'odeur de Harry.

Moi *pleure* : C'est... pas po... possible ! Mes... mes pa... mes parents ! Pas eux !

Harry : Je sais... on est plus que tous les 2 maintenant. Toi et moi contre le reste du monde.

La MaraudeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant