Une main de fer

Chapitre 1:

Aux abords des frontières du royaume de Eclilas, une silhouette humanoïde se pencha au dessus d'une rivière pour porter sa main dans l'eau fraîche à fin de s'abreuver. Un soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle se relevait, rabattant davantage sa capuche sur sa tête. Ses longs cheveux roux indomptable dépassaient de celle-ci, la repoussant en arrière. Le voyage jusqu'à la citadelle aller encore lui prendre au moins deux jours, ou même trois. La jeune femme entama un énième jour de marche, observant le soleil se lever. La rousse arriva devant les remparts, transpirante, de la terre collé sur le visage. D'un geste ample, elle dégagea le lourd tissu dévoilant son visage et ses cheveux sauvages. Elle put rentrer sans trop de problème, inscrivant simplement son nom dans le registre tenus par des gardes. Déambulant dans les petites rues, elle cherchait le chemin vers le palais. Une vielle femme agrippa sa manche la tirant vers elle. Son visage ridé semblait fatigué et creusé par la vie. Ses yeux presque blanc fixèrent la jeune femme avant d'entre ouvrir la bouche.

- Bonjours jeune fille. La vielle femme pris sa main pour passer ses longs doigts squelettiques dans sa paume. Laisse moi voir dans ton avenir.

Asses brusquement, la rousse retira sa main tandis que les yeux de la femme commencé à devenir plus sombre. La vielle femme était une voyante, ne lui faisant aucune confiance elle s'écarta les sourcils froncés.

- Non merci.

Sans lancer un dernier regard dans la ruelle, la jeune femme consulta une nouvelle fois l'annonce qu'elle avait ramassé dans une taverne au cur de la forêt. La sortant de sa poche, elle relit les conditions. Après avoir demandé à un passant, elle trouva enfin l'arrière du palais où une file interminable attendait déjà devant une table. Elle fit la queue durant pratiquement trois heures dans le vent froid de la fin d'automne, mais c'était comme si le froid n'avait aucune incidence sur elle. Ce fut enfin à son tour, deux hommes habillés des mêmes uniformes et arborant le blason de Eclilas se tenait derrière la table de fortune. Ils la regardèrent de haut en bas avant qu'il n'arbore un sourire moqueur et que le second ne lève les yeux au ciel. Le second plus frêle prit la parole :

- Nous acceptons pas les femmes. Il semblait plus qu'agacé, frappant ses doigts sur la table.

Un sourire en coins se dessina sur son visage, elle sortit l'annonce la posant voilement sur la table faisant tomber l'encrier.

- Montrez moi où c'est indiquer ? Le plus grand perdu son sourire, les yeux exorbité. Rien ne m'interdit de postuler.

Ils se regardèrent sans dire un mot alors qu'elle prit la plume pour inscrire son nom à la suite des autres, mais avant de pouvoir finir, une main saisit son poignet. Le plus frêle s'était lever pour l'arrêter. Un lourd silence écrasa, le garde commença un duel de regard avec la rousse. Son regard bleu, glacial déstabilisa l'homme. Un troisième homme arriva, paré d'une armure scintillante.

- C'est cette femme Monsieur. L'homme qui avait perdu son sourire était devenu moins virulent devant son supérieur. Elle prêtant pouvoir l'inscrire

Il le coupa d'un geste du bras, jaugeant la jeune femme. Elle ne perdu pas son aplomb.

- Quel est ton nom étrangère ?

- Iknya. Le visage fermé, il planta son regard dans celui de la rousse.

- C'est tout ? Tut n'as pas de nom de famille ? Son cur se serra, mais elle ignora ce sentiment gardant son air assuré. La jeune femme hocha négativement la tête. L'homme baissa la tête, se pinçant l'arrête du nez. Bon. Toi. Il la pointa du doigt avant de faire un mouvement de la main vers la porte du bâtiment rattaché au château. Tu viens avec moi et vous deux, continuaient ce que vous faites.