Les Aventures d'Alcibiade et Patchouli

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« ça alors ! »


Mais, que se passait-il donc ? Alcibiade, affolé, se précipita à la fenêtre. Une sorte de gueux s'agitait en-dessous.

« Oh Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et refuse ton nom Ouvre-la fenêtre et montre-moi ton fion ! »

Alcibiade ferma la fenêtre. Puis, il la rouvrit. Puis, il la referma. Il prit un objet. Il rouvrit la fenêtre. Il se pencha délicatement. Laissa tomber malencontreusement l'objet, et attendit que la gravité fasse son travail. Elle fit son travail. Il referma encore une fois. Mais, il ne put point. Car l'objet le plus proche de la fenêtre était la fenêtre. Flûte. (ça rime avec pute hihi) Cela devenait vraiment une comédie à ariette ouh lala. Quelle décadence. Ô rage ô désespoir.


Oui, il avait pris des cours de théâtre, comme un grand nombre d'éléments criminels judéo-bolcheviques. Ça avait porté ses fruits, il n'avait pas fui en Amérique latine, lui.

Il toussa. (les auteurs aussi.) Il renifla, se gratta le cul, puis repartit. Non mais.


Toutefois, car il faut bien introduire un peu d'action, la personne en bas, jeune sagouin de son état, était en réalité une jeune et belle gueuse du nom de Patchouli, qui, au vu de son odeur corporelle, n'en utilisait pas souvent.


Alcibiade, la fenêtre n'étant, par conséquent, pas fermée, décida de venir récupérer la susdite fenêtre. Il se dirigea donc vers la commode, prit les clefs qui se trouvaient dessus (tu brûles de savoir la suite hein ?) dans sa main gauche, fit demi-tour sur lui-même. Ensuite, mû par une soudaine énergie, il posa un pied devant l'autre, successivement, se retrouvant par miracle à avancer vers la porte. Il l'atteignit trois heures plus tard.

Il fit une pause devant la porte, afin de reprendre son souffle.Heureusement, il ne l'avait pas balancé en même temps que la fenêtre. (se référer plus haut pour l'histoire de la fenêtre)


Arrivé en bas de l'escalier, après une ellipse des auteurs, il ouvrit la porte. Ah, il n'avait pas pris les bonnes clés. Mince, il était vraiment maudit ! Vraiment, flûte (ça rime toujours avec pute re-hihi).

La voisine, qui rentrait des courses, lui offrit un sourire. Elle comptait réaliser un délicieux jus d'oeil de mouton. Quelle Mongole celle-là ! C'est donc pour cette raison qu'elle tenait un véritable mouton vivant derrière elle. Par contre, elle avait oublié le dentifrice. Quelle fifreline !


Alcibiade, déjà chafouin par toutes les péripéties qu'il avait vécues depuis le matin, sentit la moutarde lui monter au nez. Attention, cela va chauffer.

Il alluma donc sa gazinière verbale, à l'aide de charbon de bois, car il n'en avait strictement rien à foutre de l'écologie, et cela sortit. C'était pur, c'était beau, c'était Bosh.


« J'ai travaillé dur. Et mes nuits étaient courtes ! Et moi je paye des impôts madame ! Vous, vous venez du pays de Dubaï. C'est tout. »


Interloquée, elle regarda son interlocuteur, qui ressemblait à une loque, qui semblait s'appeler John (John Locke mdr). En quoi ce fifrelin, ce vil margoulin, ce jeune sagouin, venait-il l'importuner, au retour d'intermarché ! Ce n'était pas des manières, enfin !


Voyant que son interlocutrice ne répondait pas, Alcibiade s'énerva un tantinet. Avec le temps qu'elle lui faisait perdre, la nouvelle année était déjà passée depuis 3 ans ! Cela lui rappelait le jour où il était né, très jeune. Presque un nourrisson. Il ne trouvait toujours pas ses clefs. Oups.

Le roman expérimentéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant