PDV Nagaï
Après six heures de bateau pour arriver sur l'île, nous mettons enfin un pied à terre. Une fois à l'hôtel, nous avons des jus de fruits gratuits, doux et sucrés, c'est excellent.
Nous faisons des groupes, comme quand nous étions à Kyoto, pour pouvoir vérifier les moindres détails. Comme je fais partie des élèves qui vont lui éliminer des tentacules, et que j'en élimine deux, je m'entraîne à tirer des deux mains.
A la fin de la journée, nous nous apprêtons à commencer le repas sur le bateau avant qu'on prenne conscience que le prof a VRAIMENT trop cramé.
"A bon ? Je suis si noir que ça ?"
"On sait même plus si vous êtes de face ou de dos" dit Nakamura
"Ça devient flippant là ! Faites quelques chose." Surenchérit Meg.
Alors il laisse tomber sa mue. Mais quel idiot... Il ne peut l'utiliser qu'une fois par mois et il la gâche le soir de son assassinat. Je sais même pas comment il peut vivre encore -^-.
A la fin du repas, on sort du bateau et comme prévu, Koro a la nausée. On se dirige vers la salle des fêtes sur pilotis.
"Ici il ne pourra pas s'enfuir."
On commence avec un filme de Mimura sur les moments gênant de la vie de Koro, et y en a tout un tas !
Une heure après il est lessivé et ralentis par la marée haute. On détruit ses tentacules puis on recule le temps que la hutte cède. On forme une cage d'eau doublée d'un rideau de balle pour qu'il ne puisse pas s'échapper.
Il faut laisser le temps à Chiba et Hayami de l'abattre et je perçois finalement le faible bruit de détonation qui annonce la fin de notre prof.
Il y a une énorme explosion et nous sommes tous projetés dans l'eau. Il est mort ? Je l'espère, il n'avait aucun moyen de s'échapper. Avec la cage aqueuse et le rideau de balles, c'était impossible de fuir.
Mais soudain, on a vu des bulles remonter à la surface. Après ça, une étrange boule avec la tête du prof se met à flotter devant nous.
Apparemment, son armure suprême est indestructible. On est démoralisé et épuisés quand on rentre à l'hôtel. Mais certains d'entre nous ont l'air plus... malades ?
On apprend finalement qu'on a ingéré un virus très virulent et que l'homme derrière tout ça se trouve dans l'hôtel au sommet de l'île.
"Professeur Karasuma, je veux que la marchandise soit livrée par les deux jumeaux de la classe. Je sais qu'ils ne sont pas malades." dit la voix dans le téléphone de Karasuma.
Je me retourne vers Nagisa et je peux voir dans ses yeux qu'il refuse de me laisser aller là-bas. Une fois les menaces terminées, l'homme raccroche et Karasuma enfonce le professeur Koro dans la table, même si il sais que ce n'est pas comme ça que le poulpe sera libéré.
Et la, Karma pète un câble.
"Je refuse de laisser Nagisa et Nagaï dans cet hôtel ! On ne sait pas si il nous les rendra sains et saufs !"
Je lui prend discrètement la main et il se calme. Je sais que la situation le stresse mais je dois faire en sorte de la calmer pour pas qu'il aille démonter lui même le responsable de tout ça. Une minute... Je me tourne vers Koro et je vois son sourire s'agrandir.
"Que ceux qui sont encore en bonne santé nous suivent. Et mettez des vêtements que vous pourrez salir."
Je monte vite dans ma chambre et prend une tenue assez confortable que je met immédiatement.
Je descend vite et tombe nez à nez avec Karma. Il me supplie du regard de rester avec les malades, mais je lui fait non de la tête. Je ne me défilerais pas.
On part en van jusqu'à l'hôtel indiqué et on s'arrête devant une immense falaise qui donne sur la porte de service. On commence à grimper sous le regard ahuri de notre prof d'EPS avant de nous arrêter.
"Monsieur Karasuma, on compte sur vous pour nous guider" dit Isogai
Après un discours de Koro sur nos talents, Karasuma nous explique le plan que nous devons retenir en 3 minutes. On sauvera nos camarades, et on terminera notre séjour tous ensemble.
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Celui qui m'as sauvée [Terminé]
FanfictionNagaï Shiota, la sœur jumelle de Nagisa, se retrouve elle aussi dans la classe E pour tuer M. Koro. Mais tenir la cadence entre les cours et une vie de famille plutôt chaotique, Nagaï et Nagisa vont avoir du mal à tenir le coup. Ceci est une histoir...