Celui qui m'as sauvée [Terminé]

12. Séquence fin des cours

PDV Nagaï

Le voyage est terminé, et avec lui les vacances d'été. Il reste cependant quelques jours durant lesquels Karma et moi passions nos journée à réviser pour nous améliorer. Il a mal digéré sa défaite aux précédents examens donc il se donne à fond.

Mais très vite Koro est venu nous chercher pour aller à un festival. Toute la classe avait été conviée alors j'ai mis le paquet niveau tenue. J'ai hâte d'aller au stand de tir 😈. Je porte un kimono court noir et à fleurs, et je me suis tressé les cheveux.

Quand à Karma, il a opté pour la tenue qu'il avait lors de notre infiltration dans l'hôtel pendant le voyage sur l'île.

Au stand de tir, nos deux sniper et moi même somme littéralement en train de le dévaliser. J'ai beau être douée au couteau, je préfère de loin le pistolet ou le fusil.

C'était à prévoir mais c'est dépités et les bras pleins de prix que Chiba, Rinka et moi sommes bannis du stand de tir.

Je donne mes prix à des enfants du festival et garde pour moi une énorme peluche en forme de Calcifer, le feu dans le château ambulant.

Je pars rejoindre Karma avant le début du feu d'artifice, je veux pas manquer ça, ou pire le voir sans lui.

Pile à l'heure, je récupère Karma (toujours en train de menacer le responsable du stand de tir à la corde) et on se dirige vers le reste de notre classe pour regarder tous ensemble avec notre prof le feu d'artifice. Ma main dans la sienne, face aux couleurs du spectacle qui se déroulait devant nous, Karma approcha son corps du miens pour poser ses lèvres sur les miennes.

Suite à ces vacances mouvementées, la reprise commença avec Kayano nous proposant un plan à base de flan géant et de bombe. Super programme. Malheureusement, le prof avait senti la bombe et l'avait désamorcée avant qu'on ai pu faire quoi que ce soit.

Quelques temps plus tard, nous avions dû nous occuper des enfants d'un centre à la place du directeur à cause des idiots de notre classe. Pendant ces deux semaines, je m'occupais du divertissement avec Kayano et Karma, notamment en leur faisant faire des exercices de sports et en leur donnant des conseils.

Cette histoire s'est heureusement bien terminée, tout comme le festival du sport où on a tous pu mettre à profil nos entraînements.

Mais les choses se sont compliquées quand Mlle Pouffe à disparu...

Elle a été enlevée par le Dieu de la Mort, il nous a donné l'emplacement de sa planque et on a pas réfléchi à la suite, on à juste foncé droit dans la gueule du loup. Heureusement pour nous, nos monstrueux professeurs nous ont tirés d'affaire, comme ils le font chaque fois.

c'est dans cette ambiance que nous avons terminé l'année avec, au passage, un séjour dans l'espace pour mon frère et mon petit copain. Nous avons aussi tous été surpris par le passé de notre cher professeur à tentacules, mais nous avons vite mis ces sentiments de côté pour profiter un maximum du temps qu'il nous restait dans cette classe.

La bataille finale nous chamboula également. Pas de par sa violence non, nous nous attendions à un combat de ce genre. Mais le plus dur fut d'achever tous ensemble notre cher professeur. C'est Nagisa qui s'en chargea à notre place alors que nous tenions tous l'un de ses tentacules.

Ce moment sera à jamais gravé dans nos mémoires, et nous chérirons ce souvenir. Après 7 ans, il m'arrive encore d'être triste, mais je fini par chasser ces sentiments en lisant le guide que m'as laissé le poulpe.

En entendant la porte de la maison s'ouvrir puis se refermer. Je repose mon guide sur la table basse du salon et me lève difficilement pour accueillir mon mari.

"Nagaï, tu ne devrai pas faire autant d'effort" me sermonne Karma en me prenant délicatement par la taille pour embrasser mon front.

"Karma Akabane, je suis enceinte pas handicapée !"

Il rigole en caressant doucement mon ventre. Voilà 8 mois que je porte notre enfant, 8 mois que mon frère et mon mari s'inquiètent pour moi chaque secondes !

Mais aujourd'hui j'ai quelques choses de prévu. J'ai attendu 6 mois pour pouvoir passer un moment avec eux, alors que vais à la salle de bain pour terminer de me préparer avant de me rendre au restaurant.

Une fois sur place, je m'assois à la table que nous avons réservé et attend avec impatience leur arrivée.

Après une dizaine de minutes, je les vois arriver dans le restaurant. M. Karasuma est toujours aussi élégant et droit, tandis que Mme. Pouffe virevolte en exposant subtilement son alliance. En me voyant, ils sourient légèrement et viennent à ma rencontre avant de s'arrêter avec des yeux rond.

"Ma petite Nagaï tu... tu est enceinte ?" demande Mme. Pouffe avec les larmes aux yeux.

J'acquiesce en souriant, les invitant par la même occasion à s'assoir. Nous commandons nos plats et discutons de tout et de rien, quand M. Karasuma repose sa fourchette pour me regarder dans les yeux.

"Maintenant dis-nous Nagaï, pourquoi nous avoir invité ?"

"Et bien... Vous êtes comme des figures parentales désormais pour nous, et Karma et moi voulions que... Que vous soyez le parrain et la marraine de notre fille." En voyant leurs yeux choqués, je tente de me rattraper. "Bien évidemment, vous êtes en droit de refuser, vous êtes très occupés au ministère..."

Soudain, Mme. Pouffe me prend délicatement les mains, les larmes aux yeux.

"C'est... inattendu pour sûr, mais je serai très heureuse d'endosser ce rôle."

"Moi de même, tu pourra toujours compter sur nous Nagaï" termine M. Karasuma

Je les remercie, les larmes aux yeux, puis nous finissons notre repas dans la bonne humeur. Une fois rentrée à la maison, je reçois un appel de mon agence. Ils ont une mission pour moi dans le Sahara et voudraient que je parte au plus vite.

Je soupire et leur répond par la négative, encore une fois. Une fois à la maison, j'annonce à Karma la bonne nouvelle par rapport à nos anciens professeurs et vais me reposer. Être à la fois nouvelle mère et mercenaire n'est pas de tout repos, mais je m'en sors plutôt bien.

Avant de m'endormir aux côtés de Karma, une pensée me viens. À mon tour, j'ai construit ma famille. J'en ai bavé, c'est vrai. Mais j'ai eu ma fin heureuse...