8|Kyle

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« Ça ne sert à rien d'avoir des remords si on ne compte pas s'excuser

Putain, ça ne s'est pas passé comme prévu.

« Je roule pour rejoindre l'endroit où on a convenu avec Max pour la mise en scène. Je suis de suite guetter par l'incompréhension quand je suis arrivé, elle était par terre dans tout ses états.

— Qu'est-ce que tu lui a fait mec ? Tu étais juste censé lui faire peur ! Je me permet de lever le ton. A travers son regard je perçois que Max est tout aussi confus que je le suis.

— Je ne l'ai pas toucher, j'ai juste fais comme on avait convenu, je ne l'ai même pas effleuré avec les balles.

Je ne peux détacher mes yeux d'elle. Elle tremble et elle parle toute seule. Je veux m'approcher d'elle mais quelque chose en moi me dit que ce n'est pas la meilleure chose à faire.

— Maman ne m'en veux pas, je voulais juste te protéger, s'écrit-elle au bord des larmes.

— Va-t-en Max.

— Mais..

— Je t'ai dis de foutre le camp. Il ne se fait pas prier et allume sa bagnole avant de se barrer.

— Hey Liz, c'est moi, dis-je en me mettant à sa hauteur. La main hésitante, j'essaye de la toucher pour la ramener à la réalité mais elle met ses mains devant son visage, comme pour éviter que je la frappe.

— Liz, Liz c'est moi, j'insiste en posant mes mains sur ses épaules.

— Je n'arrive pas à enlever le sang Kyle, il n'arrive pas à partir, il faut qu'il parte, s'enquiert-elle une nouvelle fois en frottant ses mains contre le tissu de sa jupe, cherchant sans doute à se débarrasser de ce sang dont elle parle.

— Liz, il n'y a pas de sang, il ne t'as pas touché avec ses balles, il est partit.

Elle commence à revenir à elle même. »

Max était juste censé lui faire peur comme ça je me saurais fais passer pour celui qui lui aurait sauvé la vie histoire de lui donner une leçon. Mais non au contraire j'ai au droit à une crise de panique.

Fais chier.

— Il est interdit de fumer ici, retentit la voix de Marchal.

— Elle est là ta patronne ? Je le questionne le regard sur le plafond.

— Oui elle se repose dans sa chambre. Pourquoi tu demandes ?

— Non pour rien.

— Ça c'est bien passer ton premier jour ?

— Oui oui.

— Kyle ?

— Quoi ? Ça c'est bien passé.

— J'ai des choses à régler, on en reparlera à mon retour, finit-il par lâcher après m'avoir lancer des regards interrogateur attendant sans doute que je lui dise comment c'est passé cette journée merdique.

Dès que la porte s'est refermé derrière lui j'en profite pour aller à la maison, le chalet est assez loin de là-bas, et dire que c'est dans le même terrain, les riches savent bien comment profiter des bonnes choses.

— Excuse moi toi, j'interpelle une des servantes, que j'ai reconnu grâce à son uniforme qui la démarque.

— Oui qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Elle me questionne à son tour en cessant la vaisselle.

LovelessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant