El verano que te conocí

Safe place

Pablo était assis devant moi, j'étais à quelques mètres de lui et il n'avait pas remarqué ma présence, je ne savais pas comment briser le silence glaciale qui régnait. Je décida alors d'avancer et de m'assoir à côté de lui:

Y/N: est ce qu'on peut parler Pablo

Il n'avait pas remarqué que j'étais à côté de lui, il avait l'air fatigué mais il était surpris que je sois arrivée jusqu'à lui 

Pablo: Y/N qu'est ce que tu fais là ? tu m'as suivi ?

Y/N:  je voulais te voir parce que tu n'étais pas comme hier et je me demandais si tu allais bien, et non je ne t'ai pas suivi je me suis juste fait aidé par notre chauffeur

Pablo: ça pouvait être que lui comme il est le seul à savoir que je viens ici quand je vais pas bien, tu vois la masia n'est pas si loin, à 15 minutes à pied, c'est là où je venais quand j'allais pas bien, j'ai découvert cet endroit quand j'avais 13 ans, deux ans après mon arrivée ici, et depuis dès que je me sens pas dans mon état je viens ici, c'est ma safe place, j'aime pas trop la partager mais ça me fait plaisir que tu es pris l'initiative de me retrouver pour discuter

Y/N: c'est normal que je vienne te voir, c'est grâce à toi que j'ai pu vivre cette journée avec vous et aussi grâce à toi que je suis pas encore perdue dans le centre de Barcelone

Il sourit à ma remarque

Pablo: de rien, ça me faisait plaisir de te faire vivre ça, quand on est rentré jusqu'à ta maison de vacances, j'ai bien vu que tu aimais sincèrement le foot, tu ne fais pas partie de celles qui suivent un sport pour les athlètes de ce sport, j'ai bien vu que lorsque tu parlais du barça, tu aimais ce club, et encore désolé d'avoir gâché un peu cette journée, tu pourrais être en train de t'amuser avec les autres mais tu es venu me retrouver pour écouter mes problèmes, mes plaintes, et ça je t'en remercie sincèrement

Y/N: Les autres ne m'ont pas invité ici, si je suis ici c'est grâce à toi surtout que j'adore le joueur que tu es et j'aime pas voir les personnes que j'adorent aller mal donc ça ne me dérange pas du tout de t'écouter Pablo

Il sourit et un silence s'installe durant quelques secondes

Pablo : si j'ai été distant aujourd'hui c'est parce que ça m'a fait bizarre de te voir si à l'aise avec les gars, tu ne les avais même pas rencontré que tu leur parlais comme s'ils faisaient parti de ton groupe de potes, quand j'ai vu ça, j'ai eu l'impression que même si je t'ai rencontré hier, je n'avais aucune valeur à tes yeux...

Y/N: mais qu'est ce que tu racontes Pablo, t'as énormément de valeur à mes yeux, je suis désolée j'aurais dû faire plus attention, j'étais comme une gamine à l'idée de rencontrer les autres joueurs, je sui vraiment désolée ...

Pablo: tu n'as pas à t'en vouloir, j'ai réagit comme un gamin et toi ce que tu as fait est tout à fait normal, son ton change, il devient beaucoup plus triste, tu sais cette impression d'avoir aucune valeur je la ressens chaque jour, je suis toujours critiqué par les équipes adverses, les joueurs des équipes adverses me considèrent très mal, je suis associé à un gamin qui passe sa vie à faire des fautes, à se prendre des cartons, je suis juste une merde pour tous il fond en larmes

Y/N: mais Pablo ne dit pas ça, tu sais bon nombre d'entre eux à ton âge n'avait pas la moitié du niveau que tu as, n'écoute pas les autres parce que nous tous ici on ne te voit pas comme ça, même si je te connais peu, je sais que tu n'es pas une merde, je suis sure que tu es une très belle personne.

J'ouvre mes bras et je le prends, ses larmes coulaient énormément, je ne savais pas quoi faire de plus pour le calmer, son souffle était saccadé, ses mains étaient crispées et seraient fortement mon dos. Au bout d'une minute dans mes bras, Pablo commença à se détendre, sa respiration reprenait un rythme normal, ses mains se détendaient. Il se retira de mes bras mais resta en face de moi et déposa un bisous sur mon front

Pablo: merci, ce que tu viens de faire pour moi, peu de personne l'aurait fait, ce n'est pas mon habitude de pleurer et je suis désolé que tu m'ais vu dans cet état

Y/N: Tu sais il est parfois nécessaire de pleurer, les larmes expriment ce que le cerveau n'est pas capable d'expliquer, et ne soit pas désolé, c'est en partie de ma faute si cette impression t'as ressurgi, maintenant je veux qu'on change de sujet, que je retrouve le Pablo d'hier qui souriait et qu'on laisse tout ça de côté, t'as l'habitude de faire quoi pour te changer les idées ?

Pablo : euh pour me changer les idées, je fais du foot pourquoi

Y/N: tu veux qu'on y joue un petit peu, le temps que Pedri soit prêt à partir

Pablo: si tu veux mais pas longtemps parce que je veux faire attention, la kiné m'a dit cette aprèm que j'avait la cheville fragilisée, j'ai pas trop envie de me blesser

Y/N: okayy bon dans tous les cas t'as pas l'adversaire la plus redoutable de tout l'univers devant toi, sinon je me laisse guidé parce que je vais me perdre, c'est trop grand ici

sur le chemin nous parlions comme hier, on a marché 5 minutes et on se trouva dans un terrain de foot rien que pour nous, que demander de plus...

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saluuut 

j'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a plus

j'aimerais bien que vous me donniez votre avis pour savoir si vous avez des suggestions ou des remarques 

Bisouus