❛ 𝗧𝗨 𝗘𝗦 𝗠𝝝𝗡 𝝠𝗙𝗙𝝠𝗜𝗥𝗘. ❜
➥ 𝐓𝐎𝐉𝐈 𝐅𝐔𝐒𝐇𝐈𝐆𝐔𝐑𝐎 𝐗 𝐀𝐍𝐀𝐓𝐀 𝐎𝐊𝐊𝐎𝐓𝐒𝐔
Hiver 2017.
Et si la sœur de Yuta devient la cible numéro une des plus grands tueurs d'exorcistes du monde ? Un inconnu dont l'identité reste encore à dé...
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⋟ ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 6 ⋞ ↳ DÉPÊCHE TOI DE ME SAUVER
Mon lit était collé, à côté de la fenêtre ouverte que j'avais laissé pour faire échapper un vent frais. Je me réjouissais de cette liberté qui semblait prendre bientôt fin.
Trente et un millard de yen.
Autant d'argent sur ma tête qui ne valait que poussière. De l'argent gâché, c'était un fait. Pourquoi vouloir autant dépenser sur moi et pas sur quelqu'un d'autre ? Qu'avais-je de plus ? C'était la question que je me posais régulièrement depuis cette prime. Suis-je aussi importante à leur yeux ? Serait-ce parce que je suis exorciste ? Mais dans ce cas là, pourquoi suis-je la seule à avoir une prime et en plus, la plus exorbitante somme mise sur la tête d'un être vivant ?
C'était inadmissible, et incompréhensible. À mes yeux, je ne valais pas moins que ces humains lambda que l'on était censé protéger. Une somme si énorme que même Gojo Satoru ne l'avait pas connu. Suis-je si spéciale que même le plus grand exorciste du monde n'en était pas à la hauteur ?
« Une protection à la hauteur de sa somme »
Les mots de Fushiguro.
Pourquoi disait-il cela ? Que voulait-il, merde ! Je consens malgré moi qu'il cherche à obtenir de l'argent illégalement mais quand bien même il y'avait autant de gens sur ma propre tête, Fushiguro est si fort que ça ? Si bien que Satoru en avait après lui ne l'ayant pas réussi à tuer ? Exceptionnel, c'était exceptionnel comme événement. J'en prenais conscience que maintenant, que dans mon pauvre lit, à une heure pas possible, alors que je suis censée dormir malgré mon insomnie naissante.
Je tentais encore de comprendre le pourquoi du comment l'on me voulait morte ou vivante. Je m'imaginais déjà dans des sortes de caves en la compagnie de plusieurs ravisseurs n'ayant que pour but, l'argent. Le sourire étirant leur visage, ils savaient qu'ils allaient recevoir cette argent, j'en avais la nausée. Alors que le vent me caressait le coup et que je me demandais si je devrais continuer à laisser la fenêtre ouverte pour me rendre malade afin de rester cloîtrée entre ces quatre murs, une idée me vint soudainement à l'esprit.
J'étais curieuse de naissance et rien ne pouvait empêcher celle-ci de grandir à grand échelon. Si bien que j'attrapais mon téléphone et l'allumais. Je tapais le code de mes fines mains, qui, d'après Gojo, n'était plus un secret et commençais à chercher comment faire pour me rendre sur ce site.
Un site.
Je pris le temps de me renseigner ne craignant plus ceux qui pourrait me chercher après cette recherche. Après tout, c'était sur, nous étions suivis sur internet par ceux qui ont mit en vente ces objets du diable tant convoités par la jeunesse, et la vieillesse parfois– mais pas ceux de notre académie en tout cas. Ah, voilà, c'était plus simple que je ne le pensais. Et dire que pour accéder à ce site, il suffisait de cliquer sur quelques boutons et nous y voilà. Contente de moi– quand bien même je ne le devrais pas– un sourire vint se poser sur mon visage. Malicieuse et curieuse, j'avais de l'appréhension sur ce que j'allais découvrir.
