Chapitre 2

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Ma tête me faisait affreusement mal, j'avais l'impression qu'un concert de percussion se jouait à l'intérieur.
Je regrettais d'avoir autant bu hier soir.

Mais, à mon réveil, mon mal de tête n'était pas ma priorité. Ma priorité c'était de vérifier que c'était bien réel.

Je voulais que toute la fin de soirée soit en faite un cauchemard, quelque chose qui n'a jamais existé.

Mais non, c'était bien réel.

Ma mère était  décédée hier soir, au volant. Elle rentrait chez elle après une soirée avec des collègues du travail et une voiture à percuté la sienne. Le conducteur ivre, avait prit la fuite quand il c'était rendu compte de l'état de ma pauvre mère. Quel lâche.

Mon monde venait de s'écrouler, j'étais à présent seule au monde. Je n'avais plus aucun parent pour m'épauler.
Mon cœur venait de se fissurer et rien ne pourra jamais le réparer. Je me sentais vide, comme si la vie avait aussi quitté mon corps.

Mes amis étaient partis ce matin très tôt. Vers 5 heures. Ne voulant pas me laisser seule cette nuit. Mais, a vrai dire, leur presence n'avait rien changé du tout.
J'étais seule face à cette épreuve.

Lenterment avait lieu dans une semaine, j'avais donc une semaine pour tout préparer. Préparer lenterment de ma maman. La petite lylia dans ma tête pleurait sans s'arrêter depuis hier soir, on lui avait enlever son héroïne, son modèle, son idole.

Mais la grande Lylia n'avait pas le temps de pleurer, j'étais une adulte et je devais m'organiser. Même si je ne voulais qu'une chose, meffondrer au sol implorant le ciel de me rendre ma mère.

...

Le jour de lenterment, de nombreuses personnes étaient venus.
Catherine Astig était très appréciée.

Et je comprend pourquoi, c'était une personne douce, toujours à l'écoute et qui savait conseiller les gens.
Mais elle savait ausis faire la fête, organiser de grand dîner.

Ma mère m'a surtout donner ma passion pour la musique, on jouait ensemble au piano, chantait dans la voiture, regardait des clips à la télévision. 
Bref, je lui en serais toujours reconnaissante.

Pendant la cérémonie, tout le monde venait me voir en me disant qu'ils étaient désolé. Mais désolé pour ?
Ce n'était pas eux qui avait tuer ma mère, alors pourquoi disaient-ils ça ?

Je me détestais sentir la pitié dans leur yeux, dans leurs gestes. Certes j'avais perdue ma mère, mais je ne voulais pas que tout le monde ne plaigne que moi.

À la fin de la journée la plus traumatisante que j'ai vécue, j'étais crevée. J'enlèva mon manteau et mes chaussures et m'allonga. Que dis-je, m'affala sur le canapé. J'étais enfin seule, seule pour faire mon deuil.

Je resta sur ce canapé de nombreuses heures, réfléchissant à la vie qui j'allais mener sans ma mère. Et me remémorant des souvenirs joyeux avec cette dernière. Puis mes yeux devenaient de plus en plus lourds.
Je tombais dans les bras de morphé.

...

_

Aller Lylia réveille toi. Souffla Chiara toute en me carressant le crâne.

_J'ai pas envie de me lever. Repondis-je ma tête toujours collé au coussin.

_ Aller Lylia, ça fait 1 mois que tu n'es pas sorti de chez toi.

STAROù les histoires vivent. Découvrez maintenant