Chapitre 24 : Peur

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Le père de T/P ayant disparu, nous étions retournés dans sa demeure pour y vivre quelques temps, seuls. On avait besoin de cette intimité. On avait besoin d'être juste deux, sans personne pour venir déranger notre bulle de bonheur. Ces moments que nous avons passés étaient juste parfaits. J'ai adoré passer ce temps avec mon beau T/P. Maintenant, je l'avoue, je suis fou de lui. J'aime tous ses gestes, toutes ses phrases, toutes ses expressions, et j'espère que lui en fait de même.

Après une semaine, nous avons fait venir l'équipe. Ils manquaient à T/P.

Ayant enfin mit la main sur ces documents si importants à mes yeux, je suis allé déposer une copie en sécurité chez mon avocat. C'est grâce à l'aide de T/P que j'ai pu récupérer ces documents. J'ai tellement de chance de l'avoir. Il m'a dit qu'il avait vu son père le taper, une fois, et que depuis il s'en souvenait. Mon T/P est vraiment incroyable.

Les gars et moi, nous sommes à la cuisine en train de déguster le plat que T/P a cuisiné pour nous. Et putain de merde, qu'est-ce qu'il cuisine bien ! Je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon que ça. Je me lève, je dois bientôt recevoir un appel important. T/P aussi est levé, pour aller resservir Mura, qui est affamé. Je me fige, lorsque j'entends un bruit anormal. Un bruit de pistolet. Ce n'est pas normal. Je pose la main sur mon étui, prêt à dégainer à tout moment et me retourne doucement.

Le président Naito. Putain, il est coriace celui-là.

« Arrêtez, vous me faites pitié. Vous avez perdu, c'est terminé, j'ai les documents. C'en est fini de vous » dis-je, lentement.

« Je le sais très bien, mais si il arrivait par malheur que le dernier Sano meure, le poste resterai à moi » parla le président de la banque en pointant son pistolet vers moi. « allez, qu'est-ce que tu attends pour te défendre ? »

Lorsqu'il voit que je ne fais rien, il attrape T/P, terrorisé, par le bras, avant de le plaquer contre lui et d'enfoncer son flingue dans sa tempe.

Sans réfléchir une seule seconde et en étant obnubilé par T/P, je dégaine mon arme, alors que tous mes amis font de même.

« Alors, on a un point faible, hein ? Il s'appelle T/P, non ? » demanda-t-il avec un sourire narquois.

« Ne lui faites pas de mal » dis-je en serrant très fort, mes dents, au point que je les entends crisser dans ma bouche. Je déteste cet homme, et je déteste qu'il touche à mon T/P.

« Sinon quoi, petit ? »

« Ce ne serait pas bien pour votre réputation, de tuer votre propre fils »

« Imagine les titres des journaux, espèce de connard ! Le président Naito, attaqué par une bande de mafieux, perd son fils dans un accident tragique. Je pense gagner la sympathie des gens »

« Papa ! Non ! Tu ne ferais pas ça, tout de même ! » cria T/P, les larmes aux yeux. Putain, quel enculé ce père. Je ne voudrais pas avoir le même.

« La ferme, débile ! » hurla en réponse son père.

« Papa... »

« Je t'ai dit de la fermer, espèce de débile » dit-il, et son arme s'enfonce encore plus dans la peau de la tête de T/P, qui, je le sens, a de plus en plus peur. Il s'apprête à appuyer sur la gâchette et à tuer son fils quand il s'écroule au sol, baignant dans une mare de sang. Je lève la tête et vois Takeomi, son pistolet en main. Je vois une seconde personne tomber au sol, mais cette fois je m'en soucie. C'est T/P. Il vient juste de perdre connaissance.

J'accoure pour le retenir, et je réussit à le rattraper de justesse.

Je l'amène dans sa chambre en le portant, le déposant doucement sur son lit moelleux. Quelques minutes plus tard, environ 10 minutes après, il se réveille.

« Shinichirô... » couine mon petit chaton adoré.

« Je suis juste ici. J'ai eu tellement peur pour toi mon coeur » parlai doucement. Il m'a tellement manqué. Nous n'avons été séparés que dix minutes mais c'est déjà trop.

« J'ai eu si peur, dire qu'il était prêt à me tuer, alors que je suis son fils... »

« Je sais mon coeur, je sais. Tout est fini, maintenant. Il est en vie, mais très blessé. Je pense qu'il va s'en sortir »dis-je. « Les papiers que j'ai récupérés prouvent mon droit auprès de la présidence de la banque, donc cela signifie que ton père a perdu »

T/P sourit et me saute dans les bras, pour me faire un câlin adorable. Ah, je vais crever, il est beaucoup trop mignon.

« Je suis tellement heureux que tout ça soit fini. Je t'aime mon coeur » dit-il, le sourire aux lèvres.

« Mon coeur ? » demandais-je. Ça me fait bizarre qu'il m'appelle comme ça, mais j'aime bien.

« Tu... Tu m'as appelé comme ça toi aussi, tu n'aimes pas ? »

« Si, j'aime. Allez viens, Mon Coeur. On va prendre un bain et se relaxer après les événements d'aujourd'hui »

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Le prochain chapitre sera le dernier. N'hésitez pas à commenter si l'histoire vous a plu, bisous 😘
Yosh ✨

Unreasonably attracted (Shinichiro x T/P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant