━━━━ 𝐘𝐔𝐊𝐈 𝐊𝐈𝐌𝐈𝐂𝐇𝐈 [ RÉÉCRITURE ]

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 9

•°•

━━━━━━༺༻ ━━━━━━

              𝓐𝐘𝐀𝐍𝐓 𝐀̀ 𝐏𝐄𝐈𝐍𝐄 𝐋𝐄 𝐓𝐄𝐌𝐏𝐒 de réagir, nous sommes plongés dans une sorte d'illusion, nous montrant notre mort. Cette illusion morbide me retourna l'estomac, j'eus la sensation que c'était réellement ce qu'il allait advenir et ma gorge se serra à cette idée. Sortant enfin de cet enfer, je remarqua que mes jambes tremblaient et que j'avais les larmes aux yeux.

*Je.. je pleure ?*

Je tourna ma tête vers mes deux camarades et remarqua qu'ils étaient dans le même état que moi.
Enfin surtout Sakura, Sasuke, lui, essayait vainement de contenir ses tremblements.

Après quelques efforts, je parviens à formuler une phrase complète et dis :

— Sakura, Sa..Sasuke ? Vous allez bien ?

Les deux se retournèrent vers moi, un air terrifié sur leur visage, et hochèrent la tête. Leurs yeux reflétaient la peur et ceux de Sakura étaient larmoyants.

*En plus de cela, Naruto n'est même pas là. Où est-il bon sang ?!*

— Et bien ? Vous n'arrivez plus à bouger ? se moqua cette inconnue.

Elle semblait se réjouir de la vision auquel elle avait droit.

J'essayais de bouger mais impossible, mes jambes ne répondaient plus. J'eus l'impression que d'ici une minute à une autre, j'allais m'écrouler. Mes jambes n'étaient plus que du coton.

Je vis du coin de l'œil Sasuke essayer d'attraper un kunai.

Je ne compris pas tout de suite, à quoi un Kunai lui servirait t-il dans cette situation ?

*Que compte t'il faire avec ça ?
Il ne peut pas atteindre la femme et ne peut plus bouger, alors qu-*

Puis je compris. Il essayait de se blesser lui même afin ressentir la douleur et reconnecter son cerveau. L'idée ne m'avait même pas effleuré l'esprit, tu ne l'a pas volé ton titre de meilleur de la classe, Sasuke !

*Mais oui !*

Je tendis ma main vers mon étui en envoyant un regard à sasuke pour lui montrer que j'ai compris, et il hocha discrètement la tête.

D'un coup sec, nous nous plantâmes notre kunai dans notre jambes. Et en quelques secondes, nous nous cachâmes en prenant Sakura avec nous. Ce laps de temps où la femme n'a pas eu le temps de réagir nous laissa le temps de partir un peu plus loin. Dans un lieu plus sur où l'aura de cette femme ne nous paralyserait pas.

Arrivés derrière un tronc d'arbre, on s'asseya et reprimes notre souffle erratique. Mon coeur battait tellement fort qu'il me fit mal, mes battements de coeur résonnaient jusqu'à mes tympans, frappant douloureusement dans ceux-ci.