Partie 18

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Précédemment...
Sachez que je m'en voudrais toute ma vie.

Dans la peau de Cataleya:

Je me retrouve alors face à cette femme, je vous jure dès que je l'ai vu , j'étais choquée. Enfin je pense m'être trompée. Quant à elle, dès qu'elle me voit , elle me sourit puis me dis:

- La femme du cimetière: Oh * avec un sourire *ma fille, ça va ?

- Moi: Oui ça va et vous madame

-Elle: Oh mais ça va , ne m'appelle pas madame *elle rit* appelle moi tata Yamina. Mais ma fille, que fais-tu ici?

- Moi: Euh , sincèrement je pense que je me suis trompée d'adresse, je cherchais un certain Naïm mais bon, excusez moi du dérangement , je vais y aller.

- Elle : Ah ! tu cherchais Naïm, c'est mon fils. Tu es sa copine hein ?* elle me regarde malicieusement mais toujours dans la gentillesse et la bienveillance*

-Moi:*toute gênée* Non, * bégaye*non, non, je suis juste une amie et je pensais qu'il habitait ici, pardon tata.

-Elle: Hum. *elle était un peu sceptique face à ma réponse*Moi je t'aime bien hein , je vais te donner son adresse alors, et pas de bêtises!* elle prend un bout de papier où elle écrit l'adresse de mon sois disant copain et me le donne avant de me saluer et que je m'en aille*

Sans vous mentir elle ne m'a surement pas crue puisque dès qu'elle m'a demandé si j'étais sa copine j'ai rougi d'une de ses façons. C'est à croire que l'on m'avait étouffée, et puis en plus il fallait que je prenne du temps à répondre en hésitant. Enfin bref , donc je tape l'adresse sur mon portable ,et en fait à cause du stress et le temps que je redescende de la conversation que j'ai eu avec sa mère, je m'en suis rendue compte seulement après, mais c'était où l'enfant de la dernière fois était entré et aussi qu'en fait l'adresse désignait un immeuble assez proche du notre.

Alors une fois redescendue, je me dirige vers le bon endroit cette fois et une fois arrivée , par chance une personne sortait de l'immeuble et m'a gentiment tenu la porte pour que je puisse entrer. donc, une fois arrivée devant la porte, je décide de prendre une grande inspiration avant de toquer. Après quelques secondes, il m'a ouvert la porte. Et là sincèrement si je pouvais décrire ce que j'ai pu voir un seul mot me vient à l'esprit: le choc. Face à moi se trouvais un cadavre. Je ne rigole pas , il était pâle , les yeux rouges , les cheveux tout ébouriffés , une barbe qui avait bien poussée.

Alors je ne sais pas ce qu'il se passe mais sachez que mon premier réflexe fut de le prendre dans mes bras , je ne sais pas pourquoi mais c'est comme s'il en avait besoin. Il me serra en retour puis après quelques secondes, on se détacha et un silence s'installa. Ce n'étais pas gênant ou autre c'était juste le silence et on se fixait intensément.

Pour ne pas forcément gâcher la scène j'ai fermé la porte derrière nous puis je suis entrée , j'étais déjà à l'aise à vrai dire. Une fois l'appartement visité j'ai clairement pu constaté que Naïm n'allait pas bien et que ça faisait un moment. Donc là je ne sais pas comment vous expliquer mais je me suis assise sur le canapé et je l'ai fixé. Lui, il était là , posé sur l'encadrement de la porte à me fixer également et d'un coup j'ai eu les larmes aux yeux , j'ai compris. Tout s'est «connecté».

Le fait que tata Yamina avait perdu une fille , que l'on était dans cette période, c'est donc la raison de son mal être: nous sommes dans la période où sa sœur est décédée. Je ne sais pas comment , ou de quoi mais j'étais clairement en train de pleurer à chaudes larmes. Ne sachant pas pourquoi ,ou comment ,Naïm est venu et m'a juste pris dans ses bras. Je l'ai serré de toute mes force et j'ai seulement murmuré «  je sais , je sais pourquoi ça va pas » quand j'ai prononcé ses mots. Étant calé sur son torse , j'ai entendu son coeur s'emballer et quelques secondes après je l'ai vu s'effondrer. Je vous jure que ce jour là me restera en mémoire.

Cataleya : Nos défunts nous ont réunisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant