Chapitre 33

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PDV Pedro González

31 juillet 2021

Aujourd'hui, nous avions un match amicaux contre le club de Stuttgart. Nous étions arrivés dans cette ville la veille. Nous étions assez stressé car c'était le premier match que l'on faisait avec l'équipe de cette année, c'est-à-dire, sans Leo.

C'était également le premier match de Pablo en équipa A. Il était content mais en même temps triste, et stressé. Je pense qu'il est passé par toutes les émotions depuis le décollage de l'avion, jusqu'à maintenant.

Etant donné que je fuis un peu le moment du jeu, Carla est venue en train jusqu'ici pour être là durant le match ! Enfin quelque chose qui me remonte le moral. Enfin... qui est censé me remonter le moral...

Enfin bref, le coup d'envoi est dans à peine 15 minutes et je ne suis toujours pas changé. Je dois canaliser Pab qui est au bord des larmes à côté de moi. Il est en appelle avec Sara qui essaye tant bien que mal de le calmer. Je dois reconnaitre qu'entendre sa voix me calme également un peu...

...

Nous rentrons sur le terrain sous les applaudissements des quelques fans qui s'étaient déplacé jusqu'en Allemagne pour nous voir jouer. En entrant, je levai la tête vers les places VIP où était assise Carla pour lui faire signe. Elle me répondit et allai me mettre en place au niveau des milieu de terrain. A coté de moi, il y avait Frenkie, et à côté de lui Gavi, qui commençait titulaire. Il était encore plus excité que d'habitude.

Le coup de sifflet du coup d'envoi se fit retentir dans tous le stade. A la 21ème minute, les fans barcelonais explosèrent de joie quand Memphis marqua un très beau but, sur une passe de Frenkie ! 16 minutes plus tard, Yusuf répéta cette action sur une passe cette fois ci de Anto.

A ce moment précis, je pensai à Sara. Je ne savais pas pourquoi. J'étais heureux et je pensai à elle.

La seconde mi-temps ne fut pas très mouvementé à part un dernier but de la part du Barça de Puig avec le même passeur que le dernier but. A ce moment-là, j'étais sur le banc, pour céder ma place à Sergio Busquets. Lorsque le coup de sifflet final retentissait, nous étions tellement heureux d'avoir gagné ce match. Tous le monde était tellement stressé à cause du départ de Leo... C'était un énorme soulagement pour tout le monde, surtout pour le coach !

Je vis Carla arrivait sur moi. Je la pris alors dans mes bras en fermant les yeux. Et à ce moment précis, je ne sais pas pourquoi, je pensais une nouvelle fois à Sara Dominguéz. Je la revoyais dans mes bras, à la fin de gros match.

Ce jour-là quand on avait officialisé devant tout le monde, ça avait été un des plus beau jour de ma vie. Je sentais encore son odeur de shampoing qui enchanté mes narines à chaque fois qu'elle était proche de moi. Son sourire était tellement contagieux que je ne pouvais être triste à ses côtés, et ça, depuis sa naissance. Je me souviens que quand elle était tout bébé, je prenais soins d'elle comme personne. Et même moi, je ne sais pas pourquoi ce jour-là, j'ai été si odieux avec elle. Quand elle m'avait annoncé qu'elle partait pour Las Palmas, j'étais tellement heureux pour elle, mais en même temps tellement triste de la savoir loin de moi pendant au moins 1 an... Alors j'ai fait tout ce que j'ai pu pour arriver jusqu'à Las Palmas.

Mais quand je suis arrivé là-bas, j'ai appris qu'elle était partie faire ses études en France, à Paris. Je sais que en réalité, elle était à Barcelone, là où elle a toujours rêvé d'être, ou nous avons toujours rêvé d'être !

Après avoir autant pris de recule, je comprenais pourquoi elle ne me l'a pas dit tout de suite... J'ai fait le connard, je n'aurai jamais du la quitter. Et ne jamais lui dire ce que je lui ai balancé ce soir-là...

It's Alway Been You - PedriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant