chapitre 1 (partie 2 )

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Pov de Naïm :

Je la regarde avec froideur.. Encore une fille qui ne va pas me lacher les basques.
Je m'appelle Naïm alias Naim.
Ma vie a été plutôt un desastre..
( Trahison, des dettes, mensonges, tentative de meurtre..)
Bref
On se croirait dans un film.
Je vis chez mes parents à Toronto, au Canada.
...
- tu bug ? Repondit une voix tres famillière.
- Non Chris, soufflais-je en roulant des yeux.
- T'es surtout à fond sur elle oui.
Mes yeux se sont écarquillés par ces mots, je lui balancais un regard sombre.
- Tu devrais plutôt apprendre a la connaître..
- Occupe de toi de tes oignons !
Quand en parlant du loup, Cassis et Naomie se pointaient.
- Chris tu es là ! S'exclama Cassis en lui tirant la joue.
- Oh.. Salut voisin de table, commenca Naomie en saluant de la main.
Je restais fixe comme à mon habitude et à rouler des yeux en croisant les bras.
La sonnerie retentit.
Nous se dirigeons chacun à nos cours. Chris me salue, je lui reponds avec un regard neutre en retour.
Je m'asseyais à ma table sans un mot.
Quand je commence à jeter un coup d'oeil envers ma voisine de table Naomie, celle-ci se metta à toujours me sourire.
- Alors ça roule mon voisin de table ?
- Les cours n'ont même pas commencé.. Regarde tes cahiers au lieu de m'admirer.
- Je ne t'admire pas mais je t'admire quand même.
Je lui mettais la tête violemment dans ces cahiers tout en soupirant.
- Ouch.. Mon magnifique visage ! Pouffa-elle en murmurant à travers ces livres.
Arrivant en fin d'apres midi, je rangeais mes livres, prit mon sac et sorti de la salle en silence. Un moment, au bout du couloir que je ne pensais être seul, je sentis une main s'aggripait sur mon tee-shirt. Je la prennais et la plaqua brusquement en trainant cette personne au passage contre le mur, dans un endroit isolé.
Nos regard se croisa, c'était la pot de colle de voisine de table. Tout d'un coup, une chaleur inouit s'installa près de mon coeur.
Qu'est-ce que c'est cette chose ?
C'est quoi ce sentiment ?
Pourquoi j'ai envie de toucher à ses lèvres ?
Elle me fixa sans bouger, me regardant avec ses yeux qui pétillaient.
- Tu as oublié ton portable, repondit-elle en le sortant de sa poche, il était tombé de ton sac.
Je reprennais mon téléphone de sa main, me decolla d'elle puis reprit mon chemin.
- Si tu veux on peut rentrer ensemble, continua-elle en marchant à mon allure, tu n'habites pas très loin de chez moi, j'imagine..
- Oui et alors ?
- Bah on peut apprendre à-
- Je n'ai pas le temps pour ce genre de chose, lui dis-je sur un autre ton, sinon tu as fini d'être une pot de colle.
Je m'eloigna de plus en plus d'elle en espérant qu'elle me laisserai tranquille.
- Tu es le petit ami de ma tante ? S'exclama-elle de nouveau, je t'ai vu dans la cuisine, le jour où il y a eu mon repas de famille.
Je m'arrêtais net la faisant bousculer, je me retourna en lachant un regard de terreur.
Pourquoi cette fille est toujours collante ?
- De quoi je me mêle ? Lui dis-je avec sincérité.
-Parce que tu es quelqu'un de formidable, je le sais, je le sais au fond de moi.. me sortit-elle.

De formidable ? Est-elle sérieuse ?
Je me suis tue un moment avant de lui répondre à ce qu'elle venait de dire.

Je ne suis pas formidable.. loin de là.

Je reprennais ma route faisant semblant de ne pas la voir. Je connais ce passage..
Comme tous les autres filles, elle va vouloir abandonner, je suis trop froid, comme c'est hilarant..
Mais au final, j'avais tort..
De retour à la maison, mon père apporta le dîner de ce soir sur la table.
- Comment s'est passé l'école mon fils ? Répondit mon père en servant le repas.
- Comme d'habitude papa, c'est ennuyeux..
- Je sais bien mon fils mais nous avons besoin de cette bourse.. reprenna ma mère la parole très affaibli, nous devons rembourser la dette qu'on doit avant la date convenu, sinon ils vont prendre la maison et prendre Amelia, comme ils ont pris ton grand frère..
Elle se metta à pleurer lachant tous les larmes de son corps.
- Papa, ton salaire.. Dans 10 mois ca sera remboursé, tu touches presque le smic !
- Ca ne suffira pas pour s'abstenir a nos besoin, baissa-il la tête en mettant le point ferme sur la table, mon fils, tu dois travailler.
- J'ai déjà trouver du travail chez Madame Smart en tant que major d'homme. Ma paye est dans 3 jours, poursuivis-je.
- Merci fiston, je suis si fier de toi, Adam le serait tres fier aussi.
- Je le sais père..
- Bon ça ne m'empêche pas de passer à table et de passer un bon moment en famille !
Nous asseyons et nous se régalons à la nourriture que Maman a fait avec le restant du plat de la veille.
Malgrès nos dette, mes parents restent optimiste et très soudés.
Je n'arrête pas de m'inquiéter.. et si, on se retrouve à la rue ? Et si ils emmènent ma petite soeur loin de nous ?
Je regardais régulièrement l'heure pour ne pas manquer le rendez vous avec le chef suprême.
Au moment où l'aiguille de l'horloge indique qu'il est 45, je montais dans ma chambre pour enfiler mon costard.
Devant le palier, ma mère ajusta la cravate et me questionna de pourquoi suis je dans cette tenue.
Je lui repondis que j'allais travailler chez Madame Smart. Elle acquescia sans bronché.
...

Je déteste mentir à ma mère.
Je fais ça pour la protéger, elle et notre famille.

Je sortis de la maison avec élégance.
Le costard est important pour ma mission, je sais ca reste risque et péril mais c'est le seul moyen de rembourser les dettes..
Je rejoinds le point de rendez vous comme à mon habitude avec la boule dans la gorge : Le maître suprême arrive.

Les liens du silence: Une Romance mafieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant