Sauve moi Ash...

XII

Entrant dans la pièce mes yeux gris se posent sur lui. Assis à son bureau ses coude posé sur ses genoux il regarde son téléphone.

-Ashtray...? Son corps se redresse s'affalant sur le dossier de la chaise

-mhh.

-pourquoi tu fais ça

-fait quoi. Sa voix roque résonne dans mes oreilles. Mon cœur bat plus rapidement que d'habitude, je laisse un souffle sortir de mes lèvres avant de continuer.

-tu sais très bien. Un blanc s'installe entre nous. Le froid de la pièce frôle ma peau y laissant quelques frissons.

Ses yeux glisse sur mon corps avant de remonter sur mes yeux. Il se relève lentement avant de s'avancer vers moi à la même vitesse.

-je l'ai promis à ta mère.

Une sensation étrange me traverse le corps. Pendant un instant j'ai cru qu'il le faisait pour moi, enfaite il l'a juste fait pour ne pas déshonorer une promesse faite à une défunte.

Ma tête se baisse déçu mais il mets impossible de soutenir son regard.
Et comme à chaque fois ses doigts se posent sur mon menton levant ma tête. Je détourne le regard alors il s'approche un peu plus de moi.

-regarde moi. Chuchote t-il au creux de mon oreille.

Mon corps s'embrase après ça. Je sent mon souffle sur mon épiderme, des frissons s'empare de ma peau. Ses mains se posent sur mes hanches et son regard rejoins le miens.

-dit moi que tu ne retournera pas là bas. Son visage à quelques centimètres du miens aucun mot ne sort de ma bouche.

-s'il te plaît mon ange, ni vas plus...reste près de moi. Je me sent d'éraillés sous ses mots. Mon cœur ne s'arrête plus menaçant de percé ma peau.

Dans un hochement de tête je réponds au garçon. Son corps se rapproche de moi, seule quelques millimètres nous sépare.

-je veux te l'entendre dire.

-je n'irais plus. Les yeux baissés une des mains du garçon se posent sur ma joue. Sa langue passe sur ses lèvres alors qu'il regarde le bas de mon visage.

Ashtray finis par s'éloigner de moi laissant à chacun de nous notre espace vitale.

-c'est toujours douloureux ? Demande t-il comme si les dernières secondes ne c'était jamais passer.

-je vais bien. La mâchoire serré il continue la conversation

-c'est pas ça la question Théa.

-tu veux vraiment savoir... ça fait un mal de chien d'accord. Quittant la pièce je me dépêche de sortir de la maison indiquant a Fezco que je pars chez Lexie.

*

La maison est vide, j'avance lentement rejoignant la cuisine.

Un coup s'abat violemment sur la tête. Mon corps s'étale sur le sol, elle est là.

-ça fait quelques temps que je ne t'ai pas vue. Où étais tu?

-vas te faire foutre saloppe. La peur prend en otage mon estomac, mais pour des raisons incompréhensibles je comptais pas la fermer

-tu crois être courageuse en disant ça. Théa chérie tu es juste stupide.

-il le découvrira. Continuais je en faisant allusion à mon père

-non non non, tu sais pourquoi... parce que tu ne diras jamais rien.

Et elle a raison cette connasse.